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Médecine générale
/ 20-06-2023
Couret Guillaume
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Les effets indésirables d’un médicament et les effets nocébos peuvent être favorisés et influencés par de multiples facteurs. Il a été montré que l’anxiété anticipatoire et le fait d’avoir connaissance d’effets indésirables chez autrui majorent sensiblement le ressenti d’effets indésirables. Ainsi, lors de certaines campagnes de vaccination, la survenue inhabituelle d’effets indésirables a été observée, faisant suspecter des maladies psychogènes de masse. Le partage d’expérience et la libre expression favorisés par les réseaux sociaux pourraient contribuer à une anxiété anticipatoire, et ainsi influencer la survenue d’effets indésirables. Cette étude tente de déterminer si la consommation de réseaux sociaux favorise la survenue d’effets indésirables en lien avec la vaccination contre la COVID 19, et d’évaluer l’importance de cette influence. Elle étudie également les autres paramètres potentiellement influenceurs. Il s’agit d’une étude observationnelle transversale descriptive et analytique, basée sur un questionnaire en ligne réalisé sur Limesurvey. Au total, 1744 réponses ont été collectées et 1003 questionnaires ont été analysés. Nous avons fait une analyse descriptive pour évaluer la survenue d’effets indésirables selon le temps passé sur les réseaux sociaux, puis selon d’autres facteurs plus ou moins associés. Nous avons également réalisé des tests statistiques pour comparer la survenue de certains types d’effets indésirables (regroupés selon l’organe atteint et leur caractère subjectif) en fonction des intervalles de temps passé sur les réseaux. Enfin, une analyse multidimensionnelle de l’ensemble de nos données a été effectuée. Nos résultats concordent et suggèrent que la consommation de réseaux sociaux n’influence pas la survenue d’effets indésirables dans le cadre de la vaccination contre la COVID 19. Parmi les autres facteurs psychologiques et environnementaux analysés, le fait de craindre le vaccin et/ou d’avoir eu connaissance d’effets indésirables chez un poche semblent majorer la survenue d’effet indésirable chez les femmes. Bien que cette étude soit novatrice, elle présente de nombreuses limites et devra être complétée par d’autres études bien menées afin de confirmer ses résultats.
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