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MEDECINE
/ 29-04-2016
Conan Guillaume
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Les troubles liés à l’usage de l‘alcool (AUD) sont problématiques du fait de leurs fréquences ainsi que leurs complications médico-psycho-sociales. Devant les difficultés rencontrées lors du maintien de l’abstinence, une stratégie de réduction des consommations (SRC), s’est développée. Deux médicaments anti-craving (MAC) ont été autorisés en 2014 dans ce cadre : le Baclofène haute posologie (BHP) et le Nalméfène. Cette étude vise à faire l’état des lieux des pratiques concernant le recours à une SRC en ambulatoire chez les patients atteints d’AUD. Nous avons étudié les conditions et les modalités que se fixent les médecins bretons exerçant, soit en Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), soit membres du réseau ALCOOL 35, vis-à-vis de la SRC. Respectivement 12 et 6 entretiens semi-dirigés ont été réalisés fin 2015. La SRC a été très fréquemment proposée, à la demande du patient. Souvent, elle a été utilisée en 1ère intention en cas d’AUD, avec 2 finalités possibles : soit une consommation contrôlée, soit une abstinence à terme. Les médecins ont tous eu recours à une prise en charge sociale et psycho-sociale, mais ils étaient partagés concernant l’intérêt des MAC. Le Nalméfène semblait se positionner en 1ère intention, devant le BHP, compte tenu des effets secondaires et de la méconnaissance scientifique concernant ce dernier. La SRC est communément admise aujourd’hui, comme l’autorisent les recommandations de la Société Française d’Alcoologie, dans le cadre de la réduction des risques. Le recours aux MAC reste partiel, avec une relative hétérogénéité des pratiques. La poursuite des essais scientifiques et la valorisation de la formation des médecins dans ce domaine sont ainsi à promouvoir.
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