Contexte : Les directives anticipées sont actuellement peu utilisées par le grand public et les médecins. Objectifs : Explorer les représentations des internes de médecine générale rennais en ciblant leur formation, le concret des consultations, leur utilité, leur pertinence ainsi que leurs limites. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, auprès de 12 internes rennais de médecine générale, avec retranscription puis analyse thématique. Résultats : Les participants considéraient les directives anticipées comme un moyen de mettre le patient au centre des décisions de fin de vie le concernant. Il apparaissait cependant difficile d'aborder le sujet en consultation et d'élaborer des directives anticipées de qualité. Le manque de formation théorique et pratique semblait faire obstacle. Conclusion : Il semble nécessaire d'améliorer la formation théorique et pratique des étudiants en médecine à propos des directives anticipées. De plus une meilleure information et connaissance des directives anticipées par le grand public paraît indispensable pour développer ce dispositif de manière pertinente.