La survenue de la puberté n’est pas un évènement que l’on puisse dater avec précision. Néanmoins, la leptine semble être un élément permissif indispensable à la réactivation de l’axe hypothalamo-hypophysaire. Cette hormone est principalement sécrétée par le tissu adipeux et son taux sanguin est corrélé à l’indice de masse corporelle chez les jeunes filles. L’état des réserves énergétiques par le biais de la leptine peut donc impacter au niveau de l’hypothalamus la puberté avec des conséquences au niveau du cycle menstruel mais aussi de la croissance osseuse. Ces répercussions sont illustrées au travers de l’obésité et de l’anorexie.