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Epidémiologie, analyse de risque, recherche clinique
/ 10-07-2020
Cognez Noriane
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Les pesticides sont utilisés de manière courante, et sont retrouvés de manière ubiquitaire, y compris dans la sphère résidentielle. Pourtant les niveaux d’expositions de la population, ainsi que les principaux déterminants de l’exposition restent méconnus pour la plupart d’entre-deux. Au-delà de l’exposition de la population se pose la question d’un impact éventuel pour la santé, et en particulier pour les populations les plus vulnérables, comme les femmes enceintes et les jeunes enfants. Cette thèse avait pour but de décrire l’impact de l’exposition prénatale aux pesticides sur le risque de malformation congénitale chez le petit garçon, ainsi que sur le développement cognitif des enfants, en se basant sur les données de la cohorte Elfe. Dans le cadre de ce travail, nous avons reconstitué l’exposition des femmes enceintes aux pesticides dans le cadre domestique (usages domestiques, proximité aux cultures) pour l’ensemble des 18 000 femmes de la cohorte, en se basant sur des approches novatrices (système d’information géographique, couplé aux données de ventes de pesticides) et des questionnaires complets. Nous avons également pu mettre en évidence un certain nombre de déterminants de l’exposition, qui varient en fonction des familles de pesticides. Nous avons mis en évidence un risque augmenté de malformations congénitales associé aux usages domestiques de pesticides contre les puces et les tiques (hypospades), et à la proximité du domicile aux cultures de vergers (cryptorchidie). Nous observons un périmètre crânien diminué à la naissance en lien avec les usages domestiques de produits pesticides contre les puces et les tiques pendant la grossesse, et avec les niveaux de cyperméthrine appliqué et les surfaces des cultures de vignes autour du domicile. En revanche, nous ne mettons pas en évidence d’effet délétère de l’exposition résidentielle sur le développement cognitif évalué à 3.5 ans. Pour conclure, cette thèse a permis de mettre en évidence de possible effets délétères de l’exposition résidentielle aux pesticides. Ces résultats doivent être élargis à d’autres domaines d’évaluation du neurodéveloppement.
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