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Médecine générale
/ 25-11-2021
Clément Thomas
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Contexte : La recherche en soins primaires est en plein développement en médecine générale. Depuis les années 2000, l’investissement universitaire des généralistes s’accentue avec la création de postes d’enseignant-chercheurs. Parallèlement, la sensibilité de la profession aux influences des laboratoires pharmaceutiques se développe dans notre société se voulant progressiste. Méthodes : A travers la base Transparence-Santé, cette thèse étudie la corrélation entre les liens d’intérêts des universitaires de médecine générale français (rémunérations, conventions et avantages) et leurs publications (H-index et nombre total de publications en 2021), en comparaison aux médecins universitaires des autres spécialités. Résultats : 177 universitaires de médecine générale ont été inclus, dans un échantillon comprenant 3604 médecins universitaires. Ils ont des liens d’intérêts moyens (967 (DS :2.628) euros) significativement moins élevés que les autres spécialistes (36.064 (DS :69.173) euros). Leur nombre de publication en 2021 n’est pas corrélé aux avantages perçus (r= 0,106 [IC95% : 0,043-0,249]). Conclusion : L’étude montre une plus grande indépendance des universitaires de médecine générale à l’égard des firmes pharmaceutiques par rapport aux autres spécialités. Ces résultats font discuter la nature des liens d’intérêt avec les laboratoires et leur potentielle évolution selon les spécialités. Avec un certain recul, ils nous permettent d’entrevoir plus largement le rapport des spécialités médicales avec les industriels de la Santé .
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