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Médecine
/ 22-10-2020
Chenet Anne-laure
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Contexte : Certains patients remplacent un traitement allopathique prescrit par une médecine complémentaire et alternative. Il existe un manque de communication avec le médecin qui les connaît peu. L’homéopathie est au cœur de débats concernant son efficacité. Pourtant en 2018, 77 % de Français y auraient déjà eu recours. Objectif : Faire l’état des lieux du recours à l’homéopathie en Ille-et-Vilaine afin de mieux caractériser ses utilisateurs et leurs utilisations. Sur un plan secondaire, vérifier l’absence de mise en danger. Méthode : Étude descriptive, quantitative, par questionnaires anonymes autoadministrés dans des pharmacies d’Ille-et-Vilaine entre juillet 2019 et février 2020. Critère d’inclusion : avoir déjà utilisé l’homéopathie au moins une fois dans sa vie. Critère principal de jugement : fréquence d’utilisation de l’homéopathie. Résultats : 352 répondants dans 74 pharmacies permettent, en comparant leurs caractères sociodémographiques et de santé, de découvrir des facteurs influençant positivement sa fréquence d’utilisation : être plus âgé, avoir des enfants, une profession intermédiaire, des problèmes de santé, ne pas en avoir utilisé dans l’enfance ou l’avoir initiée par un homéopathe. Les motifs de recours sont surtout les douleurs, les viroses et le stress. Elle est surtout utilisée pour des pathologies bénignes, afin de prendre en compte toutes les ressources disponibles pour améliorer la santé et éviter des effets secondaires de l’allopathie, ou encore en prévention. Il n’a pas été mis en évidence de mise en danger, et un professionnel de santé n’est jamais loin. La majorité des patients informe leur médecin et ils sont demandeurs de conseils. Conclusion : En tant que médecins généralistes, nous devons améliorer notre approche globale du patient et notre écoute, car leurs absences sont une cause importante du recours à l’homéopathie et aux MCA. Il faudrait encore faciliter la relation médecin-patient en développant les connaissances des médecins à ces pratiques. Ils seront plus à même de les conseiller, de les soutenir dans leurs parcours de soins et pourront les accompagner dans ces recours dans le respect de leur volonté.
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