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Pharmacie
/ 24-05-2024
Chasseray Jean
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Être transplanté rénal nécessite à la fois une éducation thérapeutique initiale et un accompagnement continu pour être autonome dans la gestion de ses traitements et dans sa pathologie. Le professionnel officinal a un rôle d’accompagnement au long cours à jouer, à condition de posséder les connaissances adaptées. L’objectif de ce travail était d’évaluer le niveau de connaissance des professionnels officinaux sur les immunosuppresseurs (IS) utilisés en transplantation rénal. Un questionnaire de 20 questions a été diffusé aux professionnels officinaux (pharmaciens, préparateurs et étudiants en pharmacie) du 1er avril 2022 au 31 mars 2023. Les questions ont été divisées en 4 thèmes : expérience de la délivrance ; gestion des médicaments ; mesures d’hygiènes de vie ; reconnaissances des signes de rejets de greffe. Au total, 254 professionnels officinaux ont répondu au questionnaire, avec des disparités de connaissance entre les pharmaciens, les étudiants en pharmacie et les préparateurs. Certains points ont été identifiés comme mal connus parmi ces professionnels, à savoir (i) la chronothérapie des IS, (ii) les conseils en cas d’oublis de prise, (iii) les règles hygiéno-diététiques (alcool, tabac, aliments interdits), (iv) les 3 éléments à avoir toujours sur soi (une dose d’IS, une ordonnance valable et une carte de patient greffé) et (v) la gestion de l’automédication incluant l’usage des AINS. A l’inverse, les points relevant de la durée de traitement par IS, la reconnaissance des signes de rejet de greffe, la pratique de sports adaptés et la promotion des vaccins autorisés dans cette population semblent bien acquis parmi les professionnels officinaux. En conclusion, ces résultats suggèrent la nécessité d’un développement professionnel continu sur cette thématique afin de proposer un meilleur accompagnement du patient transplanté rénal dans la gestion de sa pathologie. Les nouvelles missions du pharmacien pourraient participer à cette amélioration de la prise en charge.
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