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NEUROLOGIE
/ 01-04-2022
Chappuis Maëlle
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Arrêt des traitements de seconde versus de première ligne chez les patients d’âge moyen atteints de Sclérose en plaques Contexte : La possibilité d’arrêt d’un traitement de fond sans risque, en particulier d’un traitement de seconde ligne, chez les patients d’âges moyens atteints de sclérose en plaques (SEP) est une problématique fréquente en pratique clinique et pour laquelle il n’existe que peu de données. Objectifs : Les objectifs de cette étude sont (i) de comparer la survenue d’une activité inflammatoire focale (clinique et/ou radiologique) après l’arrêt d’un traitement de seconde ligne vs première ligne chez des patients de plus de 45 ans ; (ii) de comparer cette activité inflammatoire après l'arrêt d’un traitement de seconde ligne selon le sous type de traitement de seconde ligne arrêté (iii) d’identifier les facteurs de risques associés à la reprise d’une activité inflammatoire. Méthodes : Une étude rétrospective, bi-centrique, à partir des patients inclus dans les bases EDMUS de Rennes et Nantes a été réalisée. Les critères d’inclusion étaient les suivants : patients de plus de 45 ans, SEP rémittente ou progressive, traitement pendant plus de 6 mois consécutifs, arrêt sans volonté de switch. La survenue d'une poussée et d’une activité IRM (prise de contraste et/ou nouvelle lésion T2) en fonction du type de traitement arrêté ont été étudiées à l'aide de courbes Kaplan-Meier. Le taux annualisé de poussée a été calculé sous traitement et tous les 3 mois après l'arrêt pour chaque type de traitement. Des modèles de Cox ont été réalisés pour identifier les facteurs associés à la récidive d’une activité inflammatoire focale. Résultats : Nous avons inclus 232 patients atteints de SEP (âge médian à l'arrêt du traitement : 52,8) et 49 patients ont arrêté un traitement de seconde ligne (23 fingolimod, 17 natalizumab, 9 rituximab). La probabilité d'avoir une rechute à 1 an était de 6% chez les patients ayant arrêté un traitement de première ligne, de 9% pour le fingolimod et de 43% pour le natalizumab. Un pic d'activité clinique a été observé entre 0 et 3 mois après l'arrêt du natalizumab et du fingolimod. Une poussée dans les 3 ans avant l'arrêt du traitement, une durée courte de traitement et le sous-type de traitement (natalizumab) étaient significativement associés à la survenue de poussée après l’arrêt (respectivement p<0,01, p=0,01 et p=0,02). Conclusion : Notre étude suggère que le risque d'activité inflammatoire focale est plus important après l'arrêt d'un traitement de deuxième ligne que de première ligne, même chez les patients SEP d'âge moyen. Comme pour les patients plus jeunes, l'arrêt du natalizumab ne devrait être envisagé qu'avec un relais par un traitement alternatif.
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