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Médecine générale
/ 04-07-2024
Capéran Pauline
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Introduction : L’antibiorésistance est un problème de santé publique majeur. Dans un objectif de lutte contre l’antibiorésistance et comme il est mentionné dans la Stratégie Nationale 2022-2025 de prévention des infections et de l’antibiorésistance, il est envisagé de déployer prochainement des réseaux de médecins généralistes « ambassadeurs en antibiothérapie » dont les missions ne sont toutefois pas clairement précisées actuellement. L’objectif de cette étude était de recueillir l’avis des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine concernant la création d’un réseau de médecins généralistes ambassadeurs en Bretagne, afin d’identifier les besoins du territoire et de déployer un réseau répondant à ces besoins. Méthodes : 3 focus groupes au sein de 3 groupes qualités déjà constitués de 6 à 9 médecins généralistes exerçant en Ille-et-Vilaine. Les focus groupes étaient réalisés par un animateur, sur la base d’un questionnaire préétabli abordant l’expérience en antibiothérapie des médecins généralistes et l’intérêt de la création d’un réseau de MGA. Les verbatims étaient enregistrés, retranscrits et analysés par l’interne en médecine générale réalisant cette thèse. Résultats : Les médecins généralistes pensent que les outils de bon usage des antibiotiques et d’aide à la prescription actuels sont suffisants (Antibioclic, ligne d’avis infectiologique téléphonique ou via Omnidoc…) bien qu’ils pourraient être encore améliorés (par exemple en ajoutant une télé-expertise vidéo). Il ne serait donc pas pertinent que les médecins généralistes aient pour mission de réaliser du conseil en infectiologie. En revanche, les médecins généralistes expriment un besoin de formation sur la thématique du bon usage en antibiothérapie et également la nécessité de mieux sensibiliser les usagers sur la question. Discussion : Le point fort de cette étude est son ancrage fort avec le terrain, ce qui permet d’identifier précisément les besoins. Les limites sont un biais de sélection des participants (qui sont déjà sensibilisés à la question des bonnes pratiques) ainsi que l’absence de médecins exerçant en milieu rural, qui auraient peut-être exprimé un point de vue différent. Conclusion : La création d’un réseau de médecins généralistes « ambassadeurs en antibiothérapie » est jugée intéressante, à condition que ses missions principales concernent la formation des professionnels de santé et la sensibilisation des usagers au bon usage des antibiotiques, et non d’effectuer du conseil en infectiologie. Le déploiement d’un tel réseau est cours d’organisation en Bretagne.
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