|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
médecine générale
/ 18-06-2020
Cadiou Adeline
Voir le résumé
Voir le résumé
INTRODUCTION: Les difficultés démographiques médicales actuelles nous amènent à repenser notre système d’organisation. La création d’un nouveau corps de métier, les assistants médicaux, a été annoncée dans le plan « ma santé en 2022 ».Le but est de redonner du temps médical aux médecins généralistes. L’objectif de l’étude est d’explorer les représentations, les attentes et les inquiétudes des médecins généralistes vis-à-vis des assistants médicaux. METHODES: 2 focus groupes réunissant 14 médecins généralistes exerçant en Ille-et-Vilaine ont été conduits. RESULTATS: Les attentes des médecins généralistes en termes de délégation de tâches étaient très hétérogènes. Ils accepteraient l’aide d’un assistant médical pour la réalisation de tâches administratives et de tâches d’éducation et de promotion de la santé auprès des patients. Si certains l’envisageaient comme une aide dans la coordination des soins et la prise en charge des consultations non programmées ou complexes, les médecins généralistes semblaient réticents dans leur ensemble à leur céder des consultations dédiées pour des pathologies simples. L’assistant médical pouvait être vu comme un véritable intrus dans la relation singulière médecin-malade. Les freins évoqués par les médecins participants concernaient principalement les difficultés de financement, le manque d’information sur la mesure, le défaut de compétence des professionnels délégables, ainsi que des réticences idéologiques et identitaires, liées au bouleversement d'un modèle d'exercice. DISCUSSION/CONCLUSION : Les attentes des médecins généralistes étant hétérogènes l’assistant devra répondre au principe de polyvalence pour s’adapter aux besoins spécifiques de chaque médecin. Les médecins peuvent y voir un bénéfice en termes de qualité de travail et de qualité de soins pour les patients. Leurs priorités sont donc bien différentes de celles des instances gouvernementales (quantité de soins).Si cette mesure ne fait pas encore l’unanimité auprès des médecins généralistes, il semble important que les autorités favorisent le processus en minimisant les contraintes organisationnelles et financières, de façon pérenne. La formation de ces professionnels devra également être éclaircie pour favoriser le degré de confiance dans le délégué.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|