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Médecine Générale
/ 04-04-2024
Burban Marion
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Contexte : La démographie des gynécologues médicaux décroît depuis plusieurs années. Certaines femmes, en rupture de suivi, méconnaissent les compétences des médecins généralistes dans ce domaine. Dans cette étude, nous avons souhaité quantifier l’information que les femmes avaient quant à la possibilité de réaliser leur suivi gynécologique par un généraliste. Méthodologie : Étude épidémiologique descriptive menée dans des cabinets de médecine générale et Centres de Santé Sexuelle d’Ille-et-Vilaine, incluant des femmes majeures, interrogées par questionnaire de novembre 2022 à mars 2023. Résultats : 289 questionnaires ont été analysés. 67,1% des femmes interrogées connaissaient la possibilité du suivi gynécologique par un médecin généraliste. Les facteurs principaux influençant la connaissance de ce suivi étaient l’âge et le niveau d’étude. Les femmes interrogées bénéficiaient d’un suivi gynécologique pour 84,4% d’entre elles. La proposition active du médecin traitant de réaliser le suivi de ses patientes, tout comme le fait d’être informée d’une possibilité de suivi par le médecin généraliste, influençaient significativement le fait de bénéficier d’un suivi gynécologique. Conclusion : Un tiers des femmes interrogées ne possédait pas l’information de la possibilité d’un suivi gynécologique par un médecin généraliste. Il est nécessaire que l’information auprès des femmes des acteurs potentiels en matière de prévention soit renforcée. Bien qu’il joue un rôle majeur dans la prévention et dans la coordination des soins, la transmission d’information n’est pas que l’affaire du médecin traitant. Celle-ci pourrait également être relayée à travers les autres professionnels de santé et renforcée par les pouvoirs publics.
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