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Médecine générale
/ 15-01-2019
Burban Etienne
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Introduction : Environ 1 à 2 % des patients traités pour une hypertension artérielle présenteront au cours de leur vie une poussée hypertensive. Fréquente dans les cabinets, on comprend aisément le rôle clé du médecin généraliste, en première ligne pour distinguer urgence hypertensive et poussée tensionnelle simple, afin d’optimiser la prise en charge du patient et d’organiser son suivi. Les recommandations internationales et nationales ne sont pas clairement établies. Objectif : Cette étude a pour objectifs d’évaluer les connaissances et les pratiques professionnelles des médecins généralistes en Bretagne dans la prise en charge des poussées hypertensives sans souffrance viscérale immédiate. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et transversale, par le biais d’un questionnaire adressé en ligne aux médecins généralistes de la région Bretagne de mars à juin 2018. Résultats : 283 réponses ont été colligées avec 190 questionnaires complets. Cette étude montre que les critères diagnostiques permettant de distinguer l’urgence hypertensive de l’élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate sont clairement maîtrisés. L’hospitalisation du patient ayant une poussée hypertensive et un examen clinique normal est très rare. L’orientation devant la suspicion d’urgence hypertensive est aussi bien réalisée. L’étude montre un pourcentage élevé de prescriptions d’antihypertenseur d’action rapide per os (67%) malgré les recommandations françaises de l’AFSSAPS de 2002, lors d’une élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate. Cette proportion importante de prescriptions est justifiée des médecins généralistes par le caractère symptomatique du patient, même bénin, l’importance des chiffres tensionnels ou la crainte de voir décompenser une comorbidité cardiovasculaire. La réévaluation à court terme du patient est trop rare (4,21%). Devant l’absence de formation, notamment récente (9,5%), le développement de formation sur ce sujet pourrait améliorer les pratiques professionnelles. Conclusion : La prise en charge des élévations tensionnelles sans souffrance viscérale immédiate par les médecins généralistes en Bretagne est proche des recommandations françaises bien qu’une moindre prescription d’antihypertenseur d’action rapide et une réévaluation à court terme du patient plus fréquente s’imposent.
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