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Médecine Générale
/ 01-03-2019
Buet Manuel
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Introduction : La consultation de non contre-indication à la pratique sportive permet de réaliser du dépistage et de la prévention. Malgré ça plus de 1000 sportifs décèdent d’une mort subite tous les ans devant témoins dans des enceintes sportives. Nous voulions évaluer la faisabilité et l’acceptabilité d’un conseil minimal aux gestes qui sauvent (GMGQS) chez les patients consultant pour l’obtention d’un certificat de sport en médecine générale. Méthode : Nous avons recruté 49 médecins volontaires pour cette étude exploratoire utilisant une méthode mixte. Cela lors d’une opération évènementielle « SAVTEMBER » durant le mois de septembre 2018. Deux rendez-vous ont été effectués auprès des médecins, avant et après le recrutement des patients. Durant un mois, ces médecins ont sensibilisé tous les patients aux gestes qui sauvent lors de la consultation du certificat de sport. Ces derniers étaient ensuite classés en trois catégories selon leurs réponses. Des entretiens qualitatifs ont été réalisés avec les médecins après l’intervention. Les patients ont été recontactés trois mois plus tard pour mesurer l’impact de l’intervention. Les sports ont été regroupés en fonction de leur intensité en MET. Résultats : Environ 95% des patients consultant pour un certificat de sport ont bénéficié d’un conseil minimal soit 929 patients. Parmi eux 56% des patients se déclaraient déjà formés, 7% n’étaient pas intéressés, et 37% ont reçu un flyer de sensibilisation. Trois quarts des patients pratiquaient un sport à MET intense. Tous les médecins ont jugé cette intervention faisable et acceptable lors de cette consultation spécifique. L’intervention durait moins de trois minutes pour 80% des médecins. Les retours des patients étaient positifs.
4,1% des patients ayant reçu un flyer se sont formés aux gestes qui sauvent dans les 3 mois suivant l’intervention. Conclusion : L’évaluation du conseil minimal aux gestes qui sauvent doit maintenant passer par une étude prospective. La coordination des différents acteurs (média, médecins, associations) permettrait probablement de sensibiliser efficacement la population.
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