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médecine générale
/ 10-02-2017
Bry Philippe
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Introduction : L’hypnose éricksonienne est une pratique qui se développe en médecine générale. Différentes études ont montré son intérêt dans la prise en charge d’affections variées (douleurs, sevrages, troubles anxio-dépressifs…) mais ne décrivent pas les caractéristiques des patients qui en bénéficient. En effet, le surcoût à charge des patients peut être un frein à l’utilisation de cette technique et cantonner la prise en charge en hypnose à une catégorie aisée et éduquée de patients. Quelles sont donc les caractéristiques socioprofessionnelles des patients qui bénéficient d’hypnose éricksonienne en médecine générale ? Méthode : Une étude prospective descriptive multicentrique a été menée dans 4 cantons bretons. On demandait à onze médecins généralistes pratiquant l’hypnose éricksonienne dans ces cantons d’inclure les patients qui en bénéficiaient. Les médecins devaient remplir un questionnaire en ligne à l’aide du logiciel Limesurvey. L’analyse était effectuée à l’aide du même logiciel de manière quantitative et descriptive. Résultats : Onze médecins ont inclus 109 patients. 99 questionnaires ont pu être analysés. Le principal motif de consultation était les troubles anxio-dépressifs (40%). Deux tiers des patients inclus étaient des femmes. La moyenne d’âge était de 41 ans. Le tarif moyen d’une consultation était de 63 euros. Ces patients faisaient parti, dans presque la moitié des cas, d’un ménage avec famille. Dans un tiers des cas, ils détenaient un diplôme de l’enseignement supérieur. Les professions exercées étaient très variées. Conclusion : L’étude ne permet pas de mettre en évidence un patient « type ». En effet, malgré la majorité de syndromes anxio-dépressifs, les motifs restent très variés. De même, toutes les catégories professionnelles et sociales sont représentées. L’hypnose semble donc avoir toute sa place dans la prise en charge des patients en médecine générale. D’autres études pourraient comparer la population étudiée avec la population générale pour montrer s’il existe ou non une différence significative de patientèle.
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