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Médecine générale
/ 30-03-2023
Brun Alice
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Introduction : Les dysfonctions sexuelles atteignent une large part de la population, et sont un frein à sa qualité de vie. Les médecins installés sont peu à l’aise avec sa prise en charge, et l’abord de ce sujet reste encore tabou. C’est pourquoi les internes, futurs généralistes ont été consultés afin de déterminer les freins et facilitateurs influant sur la prise en charge de ces troubles en consultation. L’objectif secondaire concernait les attentes de ces derniers concernant leur formation, frein très fréquemment évoqué par les praticiens en exercice. Matériel et méthode : Des entretiens qualitatifs individuels et semi directifs ont été réalisés avec 11 internes de Médecine Générale de la faculté de Rennes. Une analyse thématique a été réalisée, et les codes ont été regroupés par la suite en sous thèmes puis en unités de thème. Un contrôle par double codage avec un autre interne de médecine générale a également été réalisé. Résultats : Il a été retrouvé de nombreux freins, en particulier liés à la formation jugée insuffisante, aux caractéristiques intrinsèques de l’interne, mais aussi du patient comme l’âge et le genre. Ont été relevés également des freins liés au cadre de la consultation, par exemple une difficulté à aborder le sujet de la sexualité. Le manque de réseau est aussi noté comme étant problématique. En revanche, les internes ont mis en place plusieurs méthodes de compensation, comme la dédramatisation, la valorisation de l’écoute active et de l’approche centrée patient. Ils peuvent montrer un vrai intérêt pour le domaine de la santé sexuelle, avec des recherches autonomes sur différents supports. Conclusion : Les internes de médecine générale appartiennent une génération en mutation, mais chez qui on va retrouver des freins déjà présents chez les médecins installés. Particulièrement la peur de gêner le patient lors de l’abord des problématiques sexuelles, l’incapacité de faire suivre l’interrogatoire par une thérapeutique et la peur de mal faire par manque de connaissances. Cependant, ils sont plus ouverts à l’acceptation d’une sexualité diverse, non hétérocentrée. Leurs outils mis en place pour gérer ces consultations répondent déjà à plusieurs bonnes pratiques validées, et nécessitent d’être confortés par une formation plus complète. Elle devra également apporter des outils thérapeutiques leur permettant de répondre aux problématiques simples, dans le but d’optimiser leur pratique.
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