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La schizophrénie est une pathologie qui touche 0,7% de la population à l’échelle mondiale. Pour les jeunes, le choix des traiements dans la prise en charge thérapeutique est simple, les recommandations sont clairement établies. Pour les personnes âgées, plusieurs pathologies peuvent coexister, elles peuvent d’ailleurs parfois être en lien avec les traitements antipsychotiques. Aujourd’hui, les recommandations sont globales et les psychiatres manquent d’outils leur permettant de trancher le choix de la molécule pour les patients âgés traités par antipsychotiques, en fonction de leur situation clinique. Cette thèse est le travail préparatoire à l’établissement de recommandations adaptées à chaque profil de patients, par la méthode de Delphi. La méthode de Delphi est une méthode utilisée en santé afin d’obtenir un consensus scientifique, aboutissant à des recommandations de pratiques cliniques. Pour cela, nous nous sommes intéressés à des pathologies fréquemment observées chez les personnes âgées telles que l’insuffisance rénale et hépatique, le syndrome métabolique, dont le diabète, les troubles cardiaques, les effets indésirables liés aux effets anticholinergiques telles que le risque de chute, les troubles de la déglutition, et enfin les pneumopathies, et les troubles du sommeil. Premièrement, il s’avère que les patients âgés atteint de schizophrénie et présentant une insuffisance rénale une insuffisance hépatique n’ont pas de réelle exigence en ce qui concerne le choix de la molécule antipsychotique. Deuxièmement, pour les patients souffrant d’un syndrome métabolique en sus de leur pathologie psychiatrique, il faudra privilégier la rispéridone ou la quétiapine. Alors que les patients ayant plutôt un terrain cardiaque seront amenés à être traités par de l’aripiprazole ou de la quétiapine. Puis nous nous sommes intéressés aux liens entre les traitements antipsychotiques et les effets indésirables anticholinergiques, tels que le risque de chute ou les troubles de la déglutition, qui sont fréquemment retrouvé chez les personnes âgées. Malgré un coefficient d’imprégniation antichlolinergique plus faible pour la rispéridone, aucune molécule n’est particulierement mise avant pour éviter ses troubles. Enfin quelques items seront proposés comme des pistes pour la réalisation d’une méthode de Delphi utlérieure, afin de pouvoir établir les recommandations les plus adaptées possible pour nos patients âgés traités par antipsychotiques en fonction de leur situation clinique.