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Chirurgie dentaire
/ 09-06-2016
Briand Audrey
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Chez le sujet jeune, la première molaire permanente reste la dent la plus touchée par la maladie carieuse. Ceci s’explique par sa morphologie occlusale complexe, sa situation postérieure sur l’arcade, l’immaturité de ses tissus dentaires et une émergence précoce, au moment où l’hygiène bucco-dentaire est encore en apprentissage chez l’enfant. Une atteinte de l’émail dite « Hypominéralisation des Incisives et des Molaires » touche également, avec plus ou moins de sévérité, cette pierre angulaire de l’appareil manducateur. Face à un important délabrement, le choix thérapeutique du chirurgien dentiste peut s’avérer complexe : faut-il conserver à tout prix ou vaut-il mieux extraire ? S’il est impossible de standardiser la prise en charge, les études montrent que parmi les traitements conservateurs, endodontiques ou chirurgicaux, certains présentent un taux de succès plus favorable. Lorsque cela est possible, la préservation maximale des tissus devra être l’objectif principal à appliquer chez le jeune enfant. Dans le cas contraire, réaliser une extraction anticipée en denture mixte stable, limitera les besoins orthodontiques et prothétiques. Elle permettra le rétablissement de la formule dentaire et d’une occlusion stable. Il sera nécessaire de différencier les cas sans malocclusions orthodontiques des cas avec malocclusions orthodontiques, les protocoles étant notoirement différents. Malgré l’évolution des techniques et des thérapeutiques, la prévention reste une priorité dans notre pratique. Sans prévention, la carie restera un fléau majeur dans notre société.
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