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Sciences odontologiques
/ 14-12-2020
Brézulier Damien
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Introduction : En orthodontie, l’application de forces compressives se répercute au niveau osseux. La mécanobiologie permet leur détection et autorise le remaniement osseux. L’objectif de ce travail était, après validation d’un modèle 3D, d’évaluer la réponse ostéoblastique au stress en compression. Matériels et méthodes : Des sphéroïdes de cellules hFOB 1.19 ont été inclus en agarose et soumis à des forces compressives de 0g, 1g/cm² ou 4g/cm². La survie et la prolifération cellulaire ont été suivies par dosage du glucose, monitoring du diamètre des sphéroïdes et marquage Hoechst/iodure de propidium. La libération des cytokines a été évaluée par ELISA. L’activité génique a été mesurée par RT-PCRq. Enfin, la communication cellulaire paracrine a été évaluée en termes de pouvoir différenciant sur des cellules souches mésenchymateuses dentaires. Résultats : Avec ou sans force compressive appliquée, la viabilité des cellules incluses dans le modèle 3D était conservée. La libération des cytokines était force et temps dépendante. L’expression des marqueurs géniques de la différenciation ostéoblastique était aussi influencée par le stress mécanique. L’évaluation de la communication paracrine a montré que les surnageants issus de la compression des ostéoblastes inhibaient l’entrée des cellules souches dans la voie de différenciation ostéoblastique, et ce de manière force-dépendante. Conclusion : Ces résultats attestent que l’activité ostéoblastique peut être modifiée voire contrôlée en réponse aux stimulations mécaniques induites par les forces orthodontiques, les perspectives sont multiples.
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