Le patient atteint de maladie mentale est surtout suivi en ambulatoire. Ainsi, les centres médico-psychologiques et les officines sont de plus en plus amenés à collaborer. Un travail bibliographique a permis de montrer qu’il n’y a pas ou très peu de collaboration structurée à l’étranger et en France. Une première enquête par sondage en Bretagne démontre l’état des liens et les perspectives de collaboration entre ces structures. Une seconde enquête de terrain en Ille-et-Vilaine, basée sur des entretiens avec des pharmaciens et des professionnels des centres médico-psychologiques est réalisée. Pour finir, une rencontre interprofessionnelle ouvre de nombreuses perspectives. Cette thèse fait le constat de relations peu structurées mais les résultats sont très encourageants. Essentielle à l’amélioration de l’observance thérapeutique du patient atteint de maladie mentale, cette coopération permet d’échanger, de coopérer et de participer à des actions communes.