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Paléontologie
/ 02-12-2021
Bouju Valentine
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De nombreux gisements d’ambre sont connus à travers le monde. Cependant, la majorité provient de l’ancien Laurasia, tandis que les ambres gondwaniens sont limités à quelques gisements, probablement du fait d’un manque d’accès ou de prospections dans un grand nombre de régions. Deux nouveaux gisements gondwaniens découverts, l’un dans le Crétacé du Congo, l’autre dans le Miocène d’Ethiopie, portent les premières occurrences africaines, gondwaniennes, voire fossiles de divers arthropodes ou végétaux. L’ambre du Congo préserve les traces d’un paléoenvironnement forestier à dominante gymnospermienne. La résine semble elle même produite par une gymnosperme, probablement Cheirolepidiaceae. Les inclusions sont majoritairement composées par des diptères et des hyménoptères. Elles dévoilent un écosystème aptien de milieu localement humide, sous un climat global chaud, semi-aride, s’étant développé au sein d’une vallée fluviatile, à l’aube de la dislocation du Gondwana. L’ambre miocène d’Ethiopie illustre quant à lui un milieu de type palustre, au sein d’une forêt tropicale humide. Les assemblages de végétaux cryptogames et d’arthropodes, préservés dans la résine, révèlent des similitudes avec les écosystèmes contemporains de République Dominicaine et du Mexique. Ces affinités sont les témoins de l’évolution biogéographique au Cénozoïque de taxons d’origine gondwanienne.
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