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dermatologie
/ 19-04-2021
Blind Eline
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Introduction : Il a toujours été évoqué un risque de cancer lié à l’utilisation des anti-TNFα. Les études de cohortes et méta-analyses durant ces 20 dernières années n’ont pas retrouvé de risque augmenté de cancer global sous anti-TNFα. Il persiste un doute quant au risque de cancer cutané lié à leurs utilisations. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé deux revues de la littérature, une sur les études épidémiologiques évaluant le risque de cancer cutané associé aux anti-TNFα et une sur les recommandations évaluant ce même risque et les modalités de surveillance cutanée préconisées pour cette population. Nous avons également créé un questionnaire pour connaître les pratiques des gastroentérologues et rhumatologues sur les modalités de surveillance cutanée effectuée chez leurs patients sous anti-TNFα. Résultats : En s’appuyant sur les données épidémiologiques recueillies, nous pouvons dire qu’il existe un risque faible de carcinome cutané sous anti-TNFα. Il semble également exister un risque faible de mélanome sous anti-TNFα mais plus incertain. Les recommandations analysées estiment qu’il existe un risque de cancer cutané sous cette thérapeutique mais sans certitude. Elles préconisent avec un faible niveau de preuve un suivi cutané, régulier pour la majorité d’entre elles. Les gastroentérologues et rhumatologues interrogés appliquent pour la majorité d’entre eux ces recommandations et demandent à leurs patients d’effectuer un suivi annuel chez un dermatologue. Discussion : Le risque de cancer cutané chez les patients sous anti-TNFα est faible et se rapproche plus de celui de la population générale que du risque des patients transplantés d’organe chez qui un suivi annuel est recommandé. Il n’existe pas de preuve de la diminution de la morbi-mortalité des cancers cutanés par un contrôle cutané systématique et régulier en population générale. Nous comprenons que les recommandations appliquent le principe de précaution et préconisent un suivi cutané régulier, qui semble être bien appliqué par les principaux prescripteurs. Nous proposons plutôt une approche moins systématique et plus personnalisée avec une évaluation globale du risque de cancer cutané chez ces patients, en tenant compte de l’ensemble des autres facteurs de risque lors d’une consultation initiale chez le dermatologue. Celui-ci décidera en fonction du risque global la nécessité ou non d’un suivi et de son rythme.
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