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Cancérologie
/ 22-11-2023
Berra Cyrille
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Près de la moitié des mélanomes cutanés diagnostiqués comportent une altération activatrice sur le codon V600 du gène codant pour la protéine kinase BRAF. Cela a permis l'avènement des inhibiteurs ciblant spécifiquement la forme mutée de la protéine, révolutionnant ainsi le traitement de cette maladie. L'efficacité de ces thérapies ciblées demeure néanmoins limitée par l'émergence rapide de mécanismes de résistance. Cette réalité clinique souligne le besoin urgent de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour surmonter la résistance et améliorer la survie des patients. Dans cette étude, nous montrons que l'activité mitochondriale, l'accumulation d'espèces réactives de l'oxygène (ROS) et l'augmentation de la peroxydation des lipides conduisent à une plus grande vulnérabilité vis-à-vis de la mort par ferroptose des cellules de mélanome résistantes aux inhibiteurs de BRAF. Ainsi, nous avons pu montrer que la ferroptose constituait une opportunité thérapeutique pour cibler les cellules résistantes, qui présentent une sensibilité accrue aux inducteurs chimiques de cette forme de mort cellulaire. En outre, nos résultats suggèrent fortement que le facteur de transcription Aryl Hydrocarbon Receptor (AhR), dont nous avons déjà montré l’implication dans l’acquisition de la résistance aux thérapies ciblées, joue également un rôle dans l’émergence de cette vulnérabilité à la ferroptose.
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MEMOIRE DE D.E.S DE BIOLOGIE MEDICALE POUR THESE EN VUE DU DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
/ 28-09-2020
Berra Cyrille
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Au cours des 13 dernières années, plusieurs gènes de fusion récurrents ont été identifiés dans près de 13% des adénocarcinomes bronchiques, et dont la détection est aujourd’hui un enjeu important pour la prise en charge de cette pathologie. L’activité oncogénique des protéines de fusion correspondantes peut être ciblée par des inhibiteurs tyrosine kinase spécifiques, permettant de traiter les patients de façon plus efficace et moins contraignante que les chimiothérapies conventionnelles. L’hybridation in situ en fluorescence (FISH) est, encore aujourd’hui, la technique de référence pour la détection de ces altérations, car adaptée aux tissus fixés dans le formol et inclus en paraffine, et ne nécessitant pas de connaissance des partenaires de fusion impliqués. Cependant, son principe de fonctionnement impose de rechercher chaque fusion de façon séquentielle, sans permettre la localisation du point de cassure chromosomique, ni l’identification du partenaire de fusion. Le kit Archer® FusionPlex® (ArcherDX, Boulder) propose de contourner ces différentes limitations par l’utilisation du séquençage à haut-débit ciblé de l’ARN tumoral basé sur la technologie « Anchored Multiplex PCR », une méthode d’enrichissement propriétaire dérivant de l’amplification. Ce travail, réalisé à l’Institut Gustave Roussy (Villejuif, France), compare de façon rétrospective le kit Archer® FusionPlex® Lung Panel avec la FISH à partir d’une cohorte de 19 tumeurs issues de patients atteints de NSCLC, et 2 tumeurs extra-pulmonaires. En prenant la FISH comme référence, nos résultats montrent une sensibilité de 90% (9 Archer+/10 FISH+), une spécificité de 100% (8 Archer-/8 FISH-), et un taux d’échec de 14,8% (3/21). Nous avons également déterminé que le kit Archer® FusionPlex® Lung Panel est capable de détecter les mutations et petites délétions activatrices des gènes EGFR, KRAS et BRAF, sur des échantillons présentant une fréquence allélique et une cellularité tumorale pouvant descendre jusqu’à 4% et 10% respectivement. En conclusion nos résultats suggèrent que le kit Archer® FusionPlex® présente des performances suffisantes pour être utilisé dans le cadre d’une activité diagnostique, et constitue donc une alternative intéressante à la FISH, car ne nécessitant pas d’expertise spécifique pour son interprétation, et réduisant considérablement le temps et la quantité de tissu tumoral nécessaires grâce à son importante capacité de multiplexage.
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