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Psychiatrie
/ 16-09-2022
Bergier Julia
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Introduction : La réhospitalisation précoce est définie comme une réadmission dans les trois mois après la sortie et est fréquente en psychiatrie. Les facteurs de risque connus sont les antécédents d’hospitalisation, l’âge jeune, le sexe, le diagnostic, la durée de séjour allongée, la comorbidité addictive et l’instabilité psychomotrice. L’isolement est le témoin direct d’un risque imminent de passage à l’acte auto ou hétéro-agressif. Notre expérience clinique fait l’hypothèse d’une association entre l’isolement et la réadmission précoce. Cette étude a pour objectif d’analyser si le recours à l’isolement est un facteur de risque de réadmission précoce. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique. Tout patient ayant eu une sortie définitive d’une unité d’admission de psychiatrie adulte du pôle hospitalo-universitaire du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes entre le 01/01/2019 et le 31/12/2019 a été inclus. Les données cliniques (isolement, diagnostic, comorbidité addictive), les données sociodémographiques (âge, sexe), les antécédents d’hospitalisation et la durée de séjour ont été recueillis. Nous avons utilisé le test du Chi² puis la régression logistique pour analyser l’association entre la réhospitalisation précoce et l’isolement. Des analyses de sensibilité ont également été réalisées pour estimer la stabilité du résultat initial. Résultats : Sept-cent-douze patients ont été inclus. N=108 (15.2%) patients ont eu recours à l’isolement lors de l’hospitalisation de référence. N=171 (24%) patients ont été réhospitalisés dans les trois mois. Le taux de réadmission précoce était de 25,9% pour les patients ayant eu recours à l’isolement, contre 23,7 % pour ceux n’ayant pas eu recours à l’isolement. Les analyses univariées et multivariées n’ont pas permis de mettre en évidence d’association significative entre le recours à l’isolement et la réadmission précoce (p=0.62, OR=1.13 [0.67-1.89]). L’hospitalisation antérieure est significativement associée à la réadmission précoce (p = 2.4.10-8, OR = 3.99 [2.49-6.63]). Conclusion : Le recours à l’isolement n’est pas un facteur de risque de réadmission précoce. L’antécédent d’hospitalisation est corrélé avec la réadmission précoce comme décrit dans la littérature.
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