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médecine générale
/ 04-11-2021
Beau Mélanie
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Introduction : L’information préoccupante peut permettre, après évaluation et en accord avec la famille, la mise en place d’un accompagnement social, médico-social et éducatif de proximité. La transmission de cette information préoccupante a une visée préventive. Pourtant très peu de médecins généralistes transmettent des IP. La crainte d’une rupture de suivi avec l’enfant et sa famille ou d’une perte de confiance dans la relation médecin patient est souvent évoquée comme frein. Objectifs : Explorer le ressenti des médecins généralistes qui ont réalisé une IP sur l’évolution de leur relation avec la famille concernée. L’objectif secondaire est d’explorer les différentes ressources que les praticiens ont sollicitées dans leurs démarches et l’influence qu’elles ont pu avoir sur l’évolution des situations rencontrées. Matériel et méthodes : Étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 8 médecins généralistes ayant envoyé une information préoccupante à la CRIP ou aux CDAS de secteur entre janvier 2019 et mars 2020. Résultats : Les généralistes ont, pour la grande majorité, préféré prendre un avis extérieur auprès de confrères ou de professionnels de la protection de l’enfance avant de rédiger leur courrier. Les attentes que les MG ont en faisant leur information préoccupante et les différentes ressources qu’ils ont sollicitées de façon antérieure semblent directement influencer leur manière de communiquer et d’aborder le sujet au cours de la consultation. Un manque de connaissances peut entraîner un défaut de communication par manque d’assurance et de confiance. L’organisation d’un échange systématique entre le médecin du département et les MG, postérieur à la réception de l’IP, serait bénéfique dans les situations qui peuvent mettre les praticiens en difficulté. Conclusion : Une relation de confiance forte entre le médecin et son patient est à mon sens l’atout le plus important qu’un praticien peut avoir pour maintenir le lien avec les familles concernées, et ainsi contribuer au bon déroulement du suivi ultérieur de l’enfant. Lorsqu’il juge l’intervention d’aides extérieures nécessaire, une communication franche et transparente peut parfois favoriser une alliance thérapeutique à laquelle il ne croyait plus. En cas de doute, le message principal de ce travail est probablement de ne jamais rester seul. Les ressources existantes sont multiples et à envisager pour chaque situation.
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