Objectifs : Cette étude propose une comparaison qualitative et quantitative des empreintes primaires physique et optique d’une perte de substance maxillaire, afin de juger de l’opportunité ou non de l’utilisation de cette dernière dans la réalisation de réhabilitations prothétiques maxillo-faciales. Matériels et méthodes : Dix empreintes physiques aux hydrocolloïdes irréversibles ainsi que dix empreintes optiques d’une même perte de substance centro-palatine ont été prises chez un patient pris en charge au CHU de Rennes, en suivant un protocole précis, et comparées à l’aide d’un logiciel de mesure. Le ressenti du patient a été recueilli grâce à un questionnaire. Résultats : Le patient ayant fait l’objet de notre étude exprime sa préférence pour la technique numérique. Malgré de bons résultats en termes de reproductibilité et de fiabilité, son amplitude de lecture est plus faible que l’alginate. Conclusion : Malgré les limites de l’étude, les résultats suggèrent que l’empreinte optique est une alternative fiable à l’empreinte physique, en particulier pour des défauts de faible étendue. Sa combinaison avec d’autres techniques d’empreinte et d’imagerie (IRM, CBCT) peut accroître son efficacité.