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Cancérologie
/ 14-05-2024
Barbier Nicolas
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Le lymphome folliculaire (FL) est le lymphome non-hodgkinien indolent le plus fréquent qui représente 20 à 25% des cas. Le FL est dans 90% des cas caractérisé par la translocation chromosomique t(14;18) des lymphocytes B, qui entraine la surexpression de BCL-2. Pour se développer, le FL est dépendant de son microenvironnement qui fournit notamment des signaux de survie et de prolifération aux lymphocytes B. Ce microenvironnement est composé en partie de cellules stromales lymphoïdes (LSC), qui, dans un contexte physiologique, structurent l’organe et soutiennent la mise en place de réactions immunitaires dans les centres germinatifs. En revanche, dans un contexte pathologique, ces cellules vont acquérir un phénotype pro-tumoral et sécréter des chimiokines telle que CXCL12, dérégulant l’homéostasie du tissus. Les mécanismes impliqués dans la transition de ces cellules vers un phénotype de type fibroblaste associé au cancer ne sont, à ce jour, pas connus. Au cours de mon projet de thèse, j’ai mis en évidence le rôle de KDM6B, une déméthylase spécifique de la marque H3K27, dans la différenciation des LSC physiologiques et pathologiques. J’ai également identifié une nouvelle voie de signalisation impliquée dans la différenciation pathologique des LSC, impliquant le facteur de transcription STAT1 sous l’influence de l’IL-4 sécrétée par les lymphocytes TFH. L’impact de l’activation de cette voie sur les lymphocytes B de FL reste encore à décrire.
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