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Chirurgie dentaire
/ 28-01-2021
Arnaud Marie-Pierre
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Introduction : L’ostéonécrose des maxillaires (ONM) constitue un évènement indésirable de l’exposition aux inhibiteurs de la résorption osseuse (IRO). Notre étude a pour but d’évaluer les connaissances des chirurgiens-dentistes français concernant les IROs, leurs indications, les facteurs de risque de l’ONM et de déterminer leurs attitudes de prise en charge face aux patients concernés par ces thérapeutiques. Matériels et Méthode : Nous avons réalisé une étude transversale via un questionnaire anonyme. 358 chirurgiens-dentistes ont participé à cette enquête. Nous avons réalisé une analyse statistique descriptive. Les proportions ont été comparées par test de Z. L’indépendance des variables comparées a été testée par test χ2. L’association des variables a été considérée comme significative lorsque la p-valeur<0,05. Le niveau de connaissance des praticiens a été déterminé en attribuant un score en fonction des réponses au questionnaire. Les scores ont été comparés en fonction de différents paramètres (sexe, âge, année d’obtention du diplôme en chirurgie dentaire, zone géographique d’exercice) par test non paramétrique de Mann-Whitney en considérant les différences observées comme significatives lorsque p-valeur<0,05. Résultats : Notre étude met en évidence des lacunes concernant les connaissances des chirurgiens-dentistes français sur la thématique. Si 84 % des praticiens recherchent via le questionnaire médical une prise ou un antécédent de prise d’IRO, nous notons tout de même des contradictions : moins de la moitié des praticiens reconnaissent les noms commerciaux des molécules ainsi que leurs indications, 51 % des participants ne savent pas que les IROs sont indiqués dans le traitement des métastases osseuses. Par ailleurs, 50 % des praticiens ne savent pas qu’une ONM peut être spontanée, les facteurs de risque tels que les médications concomitantes aux IROs (corticostéroïde, anti-angiogénique, thérapies ciblées) sont peu connus et seuls 43,2% des praticiens identifient la pose/le port de prothèse amovible comme une facteur de risque local d’ONM. Nous n’observons aucune influence du sexe du praticien et de la zone géographique d’exercice sur le niveau de connaissance. En revanche, les praticiens âgés de moins de 30 ans et les praticiens diplômés depuis moins de 10 ans ont obtenu un score significativement plus élevé, soulignant ainsi que la principale source d’informations sur le sujet reste le cursus universitaire. Conclusion : Il existe un consensus dans littérature quant au manque de connaissances des chirurgiens-dentistes sur les IROs, le risque d’ONM et les mesures prophylactiques à mettre en place chez les patients concernés par ces thérapeutiques. Les résultats de notre enquête vont dans ce sens et soulignent la nécessité de renforcer la formation initiale et continue.
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Bbiologie
/ 30-03-2015
Arnaud Marie-Pierre
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Malgré l'amélioration des traitements, environ 20% des patients atteints de leucémie aigue lymphoblastiques (LAL) rechutent dans la moelle osseuse ou dans des sites extra-médullaires tels que les ovaires et les testicules, ce qui est particulièrement fréquent dans les rechutes tardives de LAL-B présentant un remaniement ETV6/RUNX1. Les travaux réalisés par Virginie Gandemer en 2007, ont montré que l'expression de CD9 permettait de distinguer les leucémies ETV6/RUNX1 des autres types de leucémie. Le gène CD9 code pour une protéine de la famille des tétraspanines dont l'expression a été corrélée avec le risque métastatique et la survie des patients. Par ailleurs il a été démontré que la protéine CD9 était impliquée dans le homing et la prise de greffe des cellules souches hématopoïétiques et leucémiques. Nous avons donc émis l'hypothèse qu'à travers ses propriétés fonctionnelles sur la migration et le homing, CD9 pourrait être un acteur clé des rechutes de LAL-B. Le but de ce travail de thèse était donc premièrement de déterminer le mode de régulation de CD9 dans les LAL-B ETV6/RUNX1 et deuxièmement de déterminer les effets de l'expression de CD9 sur la motilité et la prise de greffe des LAL-B. Les analyses préalablement réalisées au laboratoire avaient suggéré que CD9 pouvait être régulé par des miARNs. Nous avons identifié un cluster de 3 miARNs potentiellement impliqués dans la régulation de CD9 dans les LAL-B ETV6/RUNX1. Ces résultats doivent cependant être complétés par d'autres analyses fonctionnellles afin d'être confirmés. Nous avons étudié le rôle de la protéine CD9 dans la dissémination des cellules de LAL-B. Nous avons démontré que CD9 était un régulateur potentiel de l'adhésion et un nouveau facteur impliqué dans la migration et le homing dépendants de CXCR4 en favorisant l'activation de RAC1 et les réarrangements de l'actine en réponse au CXCL12. Enfin, nous avons décrit pour la première fois l'influence de CD9 sur la migration et le homing dans les testicules via RAC1. Nos résultats montrent donc que CD9 favorise la dissémination des cellules de LAL-B dans les testicules et suggèrent que cette protéine pourrait constituer un acteur majeur des rechutes tardives de LAL-B dont les mécanismes d'apparitions sont peu connus.
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