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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité sociologie
/ 18-12-2023
Meslet Fabien
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La thèse porte sur une des modalités d’intervention dominante en France dans la lutte contre la précarité énergétique : la sensibilisation aux économies d’énergie. En s’appuyant sur une enquête qualitative menée à Nantes entre 2019 et 2023, basée sur des observations participantes, des entretiens semi-directifs et un traitement d’archives, elle analyse la construction puis le développement de deux dispositifs locaux d’accompagnement à la maîtrise de l’énergie à destination des classes populaires urbaines, à partir du début des années 2010. Cette recherche montre le rôle joué par une coalition discursive dans la construction et la légitimation d’une réponse comportementale au problème « précarité énergétique ». La coalition participe activement à la circulation et à la stabilisation d’une représentation individualisante de la précarité énergétique, axée autour de la figure du sur-consommateur d’énergie et de figures satellitaires comme le « mauvais » gestionnaire, qui rend acceptable et nécessaire une intervention sur les comportements des populations précaires. Cette thèse éclaire également la façon dont les agents-prescripteurs nantais mandatés par l’institution municipale transmettent concrètement les normes institutionnelles de la consommation d’énergie domestique à des populations dans le cadre d’une interaction en face-à-face. Celles et ceux qui sont chargés de relayer des “éco-gestes” investissent différemment leur rôle de prescripteur. Nous proposons quatre idéaux types d’agents-prescripteurs (confident, enseignant, militant et gestionnaire) resitués dans l’espace des dispositions sociales et des trajectoires de socialisation. La thèse montre enfin pourquoi et comment ces street-level bureaucrats ont progressivement transformé et contesté les instruments de gouvernement des conduites, sur la base d’une mise à distance de l’approche normative et comportementale initialement constitutive de ces interventions.
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Droit et Science politique
/ 11-10-2023
Schrijen Damien
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Cette thèse s’intéresse aux effets des mobilisations environnementales localisées, et plus particulièrement à l’impact des résistances rencontrées par les projets d’extraction de ressources minérales en France métropolitaine. Elle questionne plus généralement l’impact des mouvements sociaux sur les mécanismes qui président au changement social. Ce travail se base sur trois cas d’étude : la concession de sable coquillier de Pointe d’Armor (Côtes d’Armor), et les Permis exclusifs de recherche de mines (PERm) de Loc-Envel (Côtes d’Armor) et La Fabrié (Tarn). Les enquêtes ethnographiques menées montrent que de larges coalitions d’opposants, combinant répertoires tactiques variés et alliés institutionnels, parviennent à empêcher l’aboutissement des projets contestés. Ces mobilisations ont, de fait, entravé le développement de filières minérales et métalliques, sans pour autant parvenir à amorcer une transformation de structures sociales fortement consommatrices en matières premières. Mais ces mobilisations ont aussi d’autres impacts : elles redéfinissent les rapports que les populations entretiennent aux territoires défendus, contribuent à produire et à diffuser des connaissances, suscitent l’attention des médias et renouvellent l’intérêt de leurs acteurs pour le fait politique.
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