Introduction : Depuis les 20 dernières années, le taux de décès à domicile reste stable alors que celui de décès à l’hôpital augmente. Hors contexte d’HAD, les limites de prises en charge palliatives extrahospitalières sont à définir sur le territoire sanitaire 4. Méthode : Une étude observationnelle a été réalisée, basée sur un questionnaire envoyé à 154 médecins généralistes n’ayant pas eu recours à l’HAD pour les prises en charge palliatives en 2014. Résultats : Sur le 32 répondeurs, 93.8% estiment que l’entourage est le frein principal au maintien à domicile, 56.3% l’insalubrité du domicile et 50% la présence de troubles cognitifs invalidants. Les raisons du non-recours à l’HAD résident dans l’absence de nécessité dans 34.4% des cas et la complexité du travail en équipe (21.9%). 50% des médecins gèrent la douleur seuls, 62.5% des soins de nursing sont assurés par les IDE libéraux comme 34.4% de la gestion des symptômes d’inconfort. 84.4% des médecins répondeurs ne sont pas formés en soins palliatifs. Conclusion : L’étude confirme les difficultés d’acceptation de la mort à domicile par l’entourage.