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Anesthésie-Réanimation
/ 15-01-2021
Alsabbagh Emissia
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Les chirurgies complexes du rachis sont pourvoyeuses d’importantes douleurs en période post- opératoire. Une prise en charge adaptée de cette douleur est corrélée avec la réduction des délais de déambulation et de sortie d’hospitalisation. Notre objectif était d’évaluer la littérature existante à ce sujet et de développer des recommandations concernant la prise en charge optimale de la douleur après chirurgie complexe du rachis. Une revue systématique de la littérature a été entreprise selon la méthodologie PROSPECT (PROcedure-SPECific postoperative pain managemenT). Les essais randomisés contrôlés et les revues systématiques publiés en anglais entre janvier 2008 et avril 2020, évaluant la douleur post-opératoire après chirurgie complexe du rachis et ayant pour objet une intervention chirurgicale, analgésique ou anesthésique, ont été identifiés via les bases de données MEDLINE, EMBASE et Cochrane. Parmi les 111 études éligibles, 31 essais randomisés contrôlés et 4 revues systématiques réunissaient les critères d’inclusion. Les interventions pré- et per-opératoires améliorant la douleur post-opératoire sont le paracétamol, les inhibiteurs de cyclo-oxygénase (COX)-2 ou les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), la kétamine par voie intraveineuse et les techniques d’anesthésie loco-régionale telles que l’analgésie péridurale utilisant des anesthésiques locaux, avec ou sans morphiniques. Les preuves sont limitées concernant l’infiltration de cicatrice, les opioïdes seuls par voie intrathécale ou péridurale, le bloc des érecteurs du rachis, le bloc thoraco- lombaire, la lidocaine intraveineuse, la dexmedétomidine et la gabapentine. L’analgésie après chirurgie complexe du rachis devrait donc comprendre le paracétamol pré- ou per-opératoire, des inhibiteurs de COX-2 ou des AINS, ainsi que des morphiniques utilisés comme analgésiques de secours. Les recommandations portent également sur l’utilisation de la kétamine per-opératoire et l’anesthésie péridurale au moyen d’anesthésiques locaux avec ou sans opioïdes. Bien que notre méthodologie montre des preuves en faveur de l’utilisation de la méthadone, celle-ci n’est pas recommandée car les données concernant sa sécurité sont limitées. D’autres études randomisées contrôlées sont donc nécessaires pour confirmer l’efficacité et la sécurité de ces antalgiques recommandés pour le traitement de la douleur après chirurgie complexe du rachis.
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