|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Gynécologie obstétrique
/ 13-09-2022
Allegrini Marie
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’amélioration récente de la prise en charge des patientes ayant un cancer gynécologique a entrainé une augmentation de leur espérance de vie. La qualité de vie des patientes est donc actuellement un enjeu majeur. Cependant, il n’existe que très peu de données sur la prévalence des dysfonctions du plancher pelvien chez les patientes atteintes d’un cancer gynécologique. Objectifs : l’objectif de ce travail était d’évaluer la prévalence des dysfonctions du plancher pelvien et de la vie sexuelle avant et après chirurgie dans une cohorte de patientes atteintes d’un cancer gynécologique pelvien. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, bi-centrique et observationnelle. Elle a été menée au Centre Hospitalier Universitaire de Rennes et du Centre hospitalier Universitaire de Caen de décembre 2020 à janvier 2022. Toute patiente de plus de 18 ans, opérée d’un cancer de l’ovaire, de l’endomètre ou du col de l’utérus était incluse.
Les patientes recevaient les questionnaires suivants : Bristol Lower Urinary Tract Symptoms (Bfluts), International Consultation on Incontinence Questionnaire Short Form (ICIQ-SF), Pelvic Floor Disability Index 20 (PFDI-20), Pelvic Floor Impact Questionnaire 7 (PFIQ-7), Score de Wexner, Obstruction Defecatory Symptoms (ODS), le questionnaire Irrico, le Female Sexual Functioning Index (FSFI), le Hospital Anxiety and Depression scale (HAD), et enfin l’Euroquol 5 Dimensions (EQ5D) – Visual analogic scale (VAS). Résultats : notre étude retrouve des prévalences pré-opératoires d’incontinence urinaire et de dysfonctions sexuelles plus importantes que dans la littérature. Par ailleurs les prévalences étaient comparables pour l’incontinence anale et les prolapsus. L’analyse comparative du groupe pré et post opératoire retrouve une amélioration significative des symptômes de prolapsus (score POPDI-6) en post opératoire. On retrouve également une meilleure réponse significative à l’EVA en post-opératoire. Dans le sous-groupe des dyschésies anales sévères on retrouve une amélioration de ces dernières en post-opératoire. Enfin dans le sous-groupe des femmes n’ayant pas de dysfonction sexuelle en pré-opératoire, on retrouve une aggravation significative de leur vie sexuelle en post opératoire (p = 0,02). Conclusion : Une prise en charge globale pelvi-périnéologique est nécessaire lors de la prise en charge oncologique des patientes ayant un cancer gynécologique pelvien.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|