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Pharmacie
/ 01-10-2020
Le Scouarnec Matthieu
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L’émergence et la diffusion de bactéries résistantes aux antibiotiques est une urgence sanitaire nécessitant le développement de nouvelles molécules antibiotiques, afin d’éviter des situations d’impasse thérapeutique. Les carbapénèmes sont principalement prescrits pour traiter des infections liées à des bactéries multi résistantes, souvent graves. La témocilline, fait partie de ces antibiotiques « oubliés » qui pourrait être une bonne alternative aux carbapénèmes dans certaines situations, vu sa bonne stabilité vis-àvis de certaines β lactamases. Grâce à cette stabilité, son activité antibiotique est généralement préservée sur les entérobactéries et permet son utilisation clinique. Il n’y a cependant pas encore de concentration critique de sensibilité consensuelle pour différencier les souches sensibles des souches résistantes, la valeur de 8 mg/L étant retenue par le Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM). Son autre intérêt réside dans son spectre d’action bien plus étroit que celui des carbapénèmes : elle n’est pas active sur les bactéries à Gram positif, ni les bactéries anaérobies strictes et a donc un faible impact sur le microbiote intestinal. Elle est recommandée par la HAS (Haute Autorité de Santé, recommandations 2019) dans le traitement des infections urinaires masculines et pyélonéphrites à entérobactéries résistantes aux C3G (céphalosporines de troisième génération), en alternative aux carbapénèmes. Bien qu’elle ait une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France depuis 2015 pour le traitement des infections respiratoires basses et les infections des plaies, le manque d’études cliniques prospectives et randomisées limite son utilisation à un usage hospitalier et sur avis spécialisé. Son administration se fait uniquement par voie parentérale, soit intramusculaire (IM) pour les infections urinaires sans signe de gravité, soit intraveineuse (IV) par perfusion intermittente ou continue. La posologie usuelle est de 2 grammes deux fois par jour, les patients avec des infections sévères pouvant bénéficier de 6g/24h. Ces posologies pourraient évoluer dans les années à venir, dans l’attente des résultats de nouvelles études cliniques. En attendant un consensus sur la concentration critique de sensibilité des entérobactéries et sur les posologies optimales, la témocilline reste une alternative intéressante dans une stratégie d’épargne des carbapénèmes, avec un profil de tolérance excellent, sans contre-indication mis à part l’hypersensibilité et très peu d’interactions médicamenteuses. Pour s’assurer de son efficacité, l’utilisation de posologies élevées et un suivi thérapeutique pharmacologique des concentrations plasmatiques sont recommandés dans les situations les plus critiques.
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Pharmacie
/ 30-09-2020
Boiron Florent
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La e-santé en général n’en est qu’à ses débuts mais elle représente déjà une perspective à la désertification médicale associée aux inégalités d’accès aux soins. Les objets connectés lié à la santé sont en plein essor avec un marché grandissant et une offre de plus en plus étoffée. Ils permettent aux patients de suivre des paramètres physiologiques comme la tension artérielle, la glycémie ou encore la prise de leurs médicaments. Au final peu de personnes en possèdent alors que les Français sont prêts à les utiliser et les professionnels de santé aussi. Cependant des réticences existent concernant la protection des données, la fiabilité mais aussi le prix. L’assurance maladie pourrait prendre en charge, ou du moins une partie, ces objets connectés s’ils étaient considérés comme des dispositifs médicaux. Cela serait un témoin de qualité et de sécurité pour le patient. Des études existent concernant l’intérêt des objets connectés dans les pathologies chroniques telles que le diabète, l’insuffisance cardiaque ou l’asthme, mais les preuves restent encore minimes concernant l’hypertension, la bronchopneumopathie chronique obstructive et l’insuffisance rénale chronique. Ainsi, au sein des nombreux dispositifs connectés émergents, le pharmacien d’officine est amené à devenir une ressource précieuse pour que le patient puisse trier le fiable du non fiable, et l’utile de l’inutile.
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Pharmacie
/ 29-09-2020
Mérienne Audrey
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Les cosmétiques sont des produits utilisés tous les jours. Mais sont-ils sûrs pour notre santé ? Le Règlement Européen Cosmétique de 2009 fixe les règles concernant leur composition, leur fabrication ainsi que leur commercialisation. Il liste les substances interdites ou ayant des restrictions d'utilisation. Mais certaines substances sont mal évaluées ou encore utilisées malgré un risque pour la santé démontré par de nombreuses études. Il n'est pas toujours facile d’appréhender l’étiquetage d’un produit cosmétique, mais au fur et à mesure, la lecture devient de plus en plus claire et cela permet d’avoir sa propre opinion.
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Pharmacie
/ 25-09-2020
Moulin Maëva
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Pathologie émergente touchant une femme sur dix, l’endométriose se caractérise par un tableau clinique atypique : forme asymptomatique, infertilité ou douleurs spécifiques (dysménorrhées, dyspareunies, troubles digestifs et/ou urinaires). Impactant la qualité de vie, une majorité des patientes ont recours à des alternatives thérapeutiques complémentaires afin de contrôler leurs douleurs. Ainsi, les résultats de l’enquête montrent que les thérapeutiques physiques (ostéopathie, acupuncture, yoga …) sont majoritairement utilisées suivi par l’adoption d’un régime alimentaire spécifique (anti-inflammatoire, sans gluten …) et enfin par l’usage de la micronutrition, de la phytothérapie, de l’aromathérapie voire de l’homéopathie. Professionnel de santé en première ligne, le pharmacien d’officine peut être sollicité par des patientes de plus en plus intéressées. Celui-ci sera vigilant à la compatibilité de ces alternatives avec le profil des patientes et veillera à les orienter vers des médecins spécialistes de l’endométriose.
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Pharmacie
/ 21-09-2020
Le Maout Enora
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La peau est un organe doté de multiples fonctions. Organe protecteur essentiel, elle nous protège face aux invasions pathogènes et est capable de maintenir l’homéostasie générale. C’est également un organe sensoriel complexe qui possède un réseau neuroendocrinien très élaboré. Il est admis que le stress psychologique peut accroître notre vulnérabilité face au développement de dermatoses. La régulation du stress psychologique est orchestrée par le système nerveux central. Localement, la peau possède son propre système de réponse au stress psychologique et est considérée comme un axe neuroendocrinien périphérique majeur. De nombreuses études ont démontré l’impact négatif du stress psychologique sur la peau, même saine. Il altère notamment la barrière cutanée, dérègle le système immunitaire cutané et retarde la cicatrisation cutanée. Dans le cas de désordres cutanés inflammatoires comme le psoriasis et la dermatite atopique, le stress psychologique peut potentiellement aggraver la dermatose et cela impacte la qualité de vie des patients. Malgré l’existence de traitements médicamenteux efficaces dans la prise en charge de ces pathologies, tenir compte des facteurs psychologiques qui en découlent apparaît nécessaire. L’une des pistes intéressantes permettant de contrebalancer les effets délétères du stress psychologique sur la peau est l’utilisation de substances odorantes par inhalation. Plusieurs mélanges odorants ayant des propriétés relaxantes, anxiolytiques et sédatives, ont montré une réduction du stress psychologique, et secondairement une amélioration des fonctions cutanées impactées par celui-ci. De futures recherches axées sur le développement de nouveaux modèles d’études du stress psychologiques chez l’homme ainsi qu’une meilleure compréhension de l’axe neuro-cutané pourraient donc améliorer la prise en charge des dermatoses chroniques.
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Pharmacie
/ 21-09-2020
Hoffmann Claire
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Pneumocystis jirovecii (P. jirovecii) est un micromycète responsable de la pneumonie à Pneumocystis (PPC) chez les patients immunodéprimés. L’incidence de la PPC est en augmentation chez les patients transplantés. Le traitement anti-rejet par mycophénolate mofétil (MMF) pourrait être un facteur de risque de PPC. Le MMF inhibe l’IMPDH, enzyme qui permet la prolifération des lymphocytes. Le MMF a aussi un effet antifongique mais son action sur P. jirovecii est discutée. Dans ce contexte, nous avons étudié le gène de l’IMPDH de P. jirovecii chez 8 patients transplantés traités par MMF et 10 patients non traités par MMF. Neuf polymorphismes ont été identifiés. Une mutation faux-sens, Ala261Thr, n’a été identifiée que chez les patients transplantés et est analogue à celles décrites chez des champignons résistants à l’acide mycophénolique. Les patients transplantés traités par MMF ont développé une PPC due à une ou des souche(s) de P. jirovecii potentiellement résistante(s) au MMF.
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Pharmacie
/ 07-07-2020
Puren Juliette
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La polyarthrite rhumatoïde (PR) est un rhumatisme inflammatoire chronique qui atteint plus de 200 000 personnes en France. Elle est responsable d’une destruction articulaire pouvant être la source d’un handicap fonctionnel et perturber la qualité de vie pour le patient. Depuis ces 20 dernières années, la polyarthrite rhumatoïde a connu de nombreux progrès scientifiques. Avec une meilleure connaissance de la physiopathologie de la maladie, de nouvelles cibles thérapeutiques ont pu être découvertes. Récemment, une nouvelle classe thérapeutique a fait son apparition dans le traitement de la PR : les inhibiteurs des Janus Kinase. En ciblant des protéines kinases intracellulaires (les Janus Kinase ou JAK), les inhibiteurs vont bloquer la voie de signalisation et limiter la transcription de gènes codant des protéines inflammatoires ou impliquées dans les réactions auto-immunes. Actuellement, trois inhibiteurs de JAK ont été approuvés en 2ème intention pour le traitement de la PR. De nombreux autres sont en cours de développement.
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/ 07-07-2020
Péresse Johanna
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Les médicaments falsifiés, par leur composition inconnue et leur potentielle toxicité, constituent une sérieuse menace pour la santé publique. Le trafic de médicaments falsifiés est en plein essor, il n’épargne aucun pays et représente donc un réel danger pour tous les patients. L’essor de ce trafic s’appuie entre autres sur le développement d’internet au niveau mondial et en particulier sur la vente de médicaments en ligne. La lutte contre le trafic de médicaments falsifiés doit se poursuivre à travers des actions coordonnées et internationales, une meilleure harmonisation des réglementations pharmaceutiques et des sanctions pénales ainsi qu’une meilleure intégration des patients. Tant que toutes ces mesures ne seront pas suffisamment appliquées, le trafic des médicaments falsifiés perdurera et prospérera, continuant à être un danger pour tous les patients.
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Pharmacie
/ 06-07-2020
Corbeau Paul
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Les ruptures d’approvisionnement en médicaments sont de plus en plus fréquentes dans le monde depuis plusieurs années. Ces ruptures sont la conséquence d’une chaîne de production de plus en plus technique et mondialisée et d’une demande mondiale toujours plus importante. La capacité de réaction des fabricants et des distributeurs face à ces phénomènes est limitée par les contraintes réglementaires et économiques. Les ruptures peuvent pénaliser les patients dans l’accès aux traitements et peuvent menacer la qualité et la sécurité de la prise en charge thérapeutique. Malgré les différentes mesures réglementaires et législatives prises par les autorités sanitaires et les pouvoirs publics depuis 2011 en France, les signalements de rupture augmentent chaque année et constituent un défi majeur pour l’accès au soin. Le pharmacien d’officine est en première ligne face à ce phénomène par son rôle de dispensation du médicament. La recherche de solutions à ce problème mobilise les équipes officinales et les soignants au quotidien. La mise en place de mesures supplémentaires dans les prochaines années apparaît nécessaire afin de préserver un circuit de soin efficace et sûr pour les patients.
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Pharmacie
/ 06-07-2020
Touraud Margaux
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Les cellules CAR‐T sont des médicaments de thérapie innovante et plus précisément de thérapie génique reflétant l’avancée de la médecine personnalisée dans le domaine de l’immunothérapie. Les cellules CAR‐T sont des lymphocytes T prélevés au patient par aphérèse puis modifiés génétiquement pour leur permettre d’exprimer un récepteur antigénique chimérique (CAR) spécifique d’un antigène exprimé par la tumeur du patient. Les deux thérapies à base de cellules CAR‐T actuellement sur le marché européen sont indiquées dans le traitement de certaines hémopathies malignes exprimant le CD19. Il s’agit de Kymriah® du laboratoire Novartis ainsi que de Yescarta® du laboratoire Gilead. Les cellules CAR‐T doivent aussi faire face à un nombre important de défis notamment en ce qui concerne leur production, la gestion de la toxicité et des effets indésirables ou encore leur coût et remboursement.
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