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Médecine
/ 07-11-2023
Augay Lauriane
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Introduction : Le diabète gestationnel (DG) est une pathologie fréquente dont la prévalence est en constante augmentation. Son retentissement materno-foetal à court et à long terme incite à renforcer sa prise en charge, basée en première intention sur les règles hygiéno-diététiques. La pratique régulière d’une activité physique (AP) est ainsi recommandée et pourrait améliorer le contrôle glycémique et diminuer le recours à l’insulinothérapie. Cependant, la sédentarité et un faible niveau d’activité physique semblent être d’autant plus prononcés dans cette population. L’Activité Physique Adaptée (APA) est un dispositif d’accompagnement des patients vers un mode de vie physiquement plus actif pendant leur parcours de soins. L’élargissement récent de son champ de prescription apparaît comme une ressource intéressante pour aider les patientes à initier ou maintenir un niveau d’AP suffisant. Objectif : Explorer les facteurs influençant la pratique d’AP chez les femmes ayant un DG et recueillir l’avis ainsi que les attentes de ces patientes concernant la proposition d’accompagnement en APA. Méthodes : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 femmes enceintes suivies pour un DG dans l’une des deux principales maternités d’Ille-et-Vilaine. Résultats : Toutes les patientes avaient une vision positive de la pratique d’AP pendant la grossesse, mais peu se sentaient accompagnées par les professionnels de santé dans ce domaine. Malgré la prise de conscience suite au diagnostic de DG de la nécessité d’adopter un mode de vie plus actif, certaines femmes ne savaient pas comment être actives de façon efficace et sécuritaire pendant la grossesse. Elles semblaient désireuses de se voir proposer un programme d’APA, qu’elles perçoivent comme une aide concrète qui pourrait les rassurer et accroître leur motivation. Discussion/conclusion : La survenue d’un DG semble représenter une fenêtre d’intervention pour les professionnels de santé, qui peuvent s’appuyer sur la motivation des patientes pour les amener à adopter un mode de vie plus actif. La proposition d’accompagnement en APA semble particulièrement pertinente pour atteindre les femmes les moins actives, mais ce dispositif peine encore à intégrer le parcours de soins des patientes. Ces résultats ont permis de proposer un support informatif afin de promouvoir la pratique d’AP et de faciliter l’accès à un programme d’APA pour les femmes ayant un DG.
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Medecine
/ 07-11-2023
Imielski Julie
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Contexte : La loi a progressivement permis de créer et renforcer les droits pour les patients concernant leur fin de vie. Le médecin traitant étant le professionnel de santé de proximité, il a un rôle dans l’information de ses patients sur les directives anticipées, mais peu d’entre eux les ont déjà rédigé. Objectif : Analyse de la connaissance des patients de plus de cinquante ans en Ille-et-Vilaine sur les directives anticipées. L’objectif secondaire était de voir la place du médecin traitant dans ce dispositif. Méthode : Etude quantitative, descriptive, transversale par auto-questionnaire réalisée du 2 mai au 15 juillet 2023 en Ille-et-Vilaine. Les questionnaires ont été déposés dans des cabinets de médecine générale libérale. Résultats : La moitié de nos participants déclare connaître les DA, mais des lacunes sont encore marquées. En revanche la personne de confiance semble être bien intégrée par les patients. Le médecin traitant est décrit par une majorité de patient comme le professionnel de santé de premier choix pour en discuter et s’informer. Conclusion : Les directives anticipées semblent encore peu connue par la population générale. Les patients accepteraient globalement une consultation d’information avec leur médecin traitant. Pour faciliter son investissement le médecin généraliste aurait besoin d’une collaboration avec d’autres professionnels de santé.
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Médecine générale
/ 27-10-2023
Ferré Elisa
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Objectifs: L’obésité est une pathologie complexe, associée à des comorbidités qui concerne 17% des français. Les obèses peuvent être victimes de grossophobie médicale: une stigmatisation effective ou perçue lors des soins, qui a des effets néfastes sur le poids. Le but de cette étude est d’explorer les expériences médicales et le ressenti des patients face à la question du poids pour optimiser leur prise en charge. Matériels et méthodes: Etude qualitative à l’aide d’entretiens semi dirigés interrogeant quinze adultes en situation d’obésité, actuellement ou par le passé. Résultats: Les patients atteints d’obésité sont en souffrance physique et psychique. Même si d'apparence ils minimisent leur état de santé ce n’est pas un sujet tabou pour eux: ils acceptent de se peser et sont conscients de l'intérêt d’une prise en charge médicale. La grossophobie est visible chez certains médecins qui adoptent des attitudes moralisatrices et culpabilisantes sans solution probante. Les patients attendent un accompagnement bienveillant et personnalisé mais n’ont pas de réponse universelle concernant l’approche à adopter. Conclusion: Les patients ont besoin d’un accompagnement bienveillant ; repérer leurs souffrances et s'intéresser à leur histoire contribue au développement d’une relation de confiance adaptée pour aborder la question du poids en médecine générale.
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Médecine
/ 26-10-2023
Chaïb Margaux
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Introduction : La formation aux gestes de premiers secours est insuffisante en France alors que l’éducation du public est le point clé de l’amélioration de la survie. Des mesures se mettent en place ces dernières années mais la population reste peu sensibilisée. L’objectif de l’étude était d’interroger les médecins généralistes sur le rôle de prévention qu’ils pourraient avoir dans la promotion aux gestes de premiers secours. Méthode: Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisée auprès de douze médecins généralistes exerçant en Centre Bretagne, territoire déficitaire. Recrutement par échantillonnage raisonné de décembre 2022 à avril 2023, jusqu’à saturation des données. Analyse des données selon une méthode inspirée de la « théorisation ancrée ». Résultats : Les médecins généralistes ont un sentiment de n’être eux-mêmes pas assez formés aux GPS. Ils sont peu sollicités par leurs patients sur des questions concernant la formation aux GPS, quand ils le sont c’est la plupart du temps secondairement à une situation d’urgence vécue de façon traumatisante par leur patient. Plusieurs façons de promouvoir cette formation ont été mises en avant, en particulier en ciblant des populations et des moments propices dans le parcours de soins. Des outils et une politique de santé publique sont nécessaires pour aider les médecins généralistes dans cette action. Conclusion : A travers la mission de médecine préventive, les médecins généralistes pensent avoir un rôle à jouer dans la promotion aux GPS de leurs patients. Pour les aider, il est nécessaire que les institutions publiques œuvrent à travers des campagnes de sensibilisation et la création et mise à disposition d’outils. Il serait intéressant de mettre en place ce conseil minimal via des médecins généralistes volontaires et d’en étudier les répercussions, peut-être à travers les nouvelles consultations spécifiques de prévention annoncées par le gouvernement.
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Médecine Physique et de Réadaptation
/ 25-10-2023
Sellin Clément
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Introduction : L’Accident vasculaire cérébral constitue la première cause de handicap sévère acquis de l’adulte. Les troubles de la marche en rapport avec une hypertonie musculaire sont fréquents dans cette population. Cependant, il peut persister un doute au terme de l’examen clinique, sur le rôle de certains muscles dans les déformations neuro-orthopédiques. Il apparait alors pertinent de réaliser un bloc moteur anesthésique pour avancer dans la prise en charge du patient. Néanmoins, la bonne prédiction du résultat d’un traitement par toxine par un bloc n’est pas clairement établie et est insuffisamment documentée (3 études). L’objectif de cette thèse est d’étudier le caractère prédictif du résultat d’un bloc moteur sur l’efficacité d’une injection intramusculaire de toxine sur les troubles de la marche. Méthodes : Il s’agit d’une étude de cas avec un suivi prospectif de cohorte menée dans le service de MPR du CHU de Rennes. Nous avons inclus les patients marchants, ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC) et adressés à la consultation spasticité du service pour un bloc à visée diagnostique dans le cadre d’une spasticité gênant la marche. Si le résultat du bloc est positif sur le schéma de marche selon les critères établis (diminution de la spasticité, amélioration de l’angle de dorsiflexion à l’attaque du pas, satisfaction du patient), une injection de toxine est réalisée. Une seconde injection est réalisée, suivie d’une évaluation de la marche en analyse quantifiée du mouvement après une période de 4 à 8 semaines. Résultats : Les résultats préliminaires sur le patient inclus (sur les 20 nécessaires à la fin de l’étude) montrent que le gait profile score de cheville s’améliore après la réalisation du bloc moteur et de la toxine botulique (11.6°+/-0.8 avant le bloc vers 10.4°+/-0.4 après le bloc et 9.9°+/-0.2 après la toxine). Deux autres patients sont actuellement en cours d’inclusion. Conclusion : Ce résultat est encourageant mais il est nécessaire d’inclure plus de patients pour confirmer le caractère prédictif du bloc moteur. Cela pourrait permettre de sélectionner plus précisément les « bons répondeurs » à l’injection de toxine.
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Médecine générale
/ 24-10-2023
Garnier Emilien
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Introduction : Dans un contexte de faible démographie médicale, les médecins généralistes bretons exerçant dans le Morbihan (56) ainsi que les Côtes d’Armor (22) font face à des difficultés pour obtenir des avis spécialisés en endocrinologie. L’expansion de la téléexpertise se présente de plus en plus comme l’une des clés pour faire face aux inégalités d’accès aux soins. Ainsi, depuis quelques années, cet outil s’est progressivement intégré dans la pratique des généralistes bretons notamment dans l’aide à la prise en charge de pathologies endocriniennes. L’objectif de l’étude était d’évaluer la contribution de la téléexpertise dans la gestion des pathologies endocriniennes par les médecins généralistes en zone sous-dotée. Matériels et méthodes : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de seize médecins généralistes utilisateurs de téléexpertise pour des pathologies endocriniennes dans le Morbihan et les Côtes d’Armor. Les entretiens ont été réalisés de novembre 2022 à février 2023 jusqu’à saturation des données. L’analyse est inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : La télé-expertise semble rompre le sentiment d’isolement exprimé par le médecin généraliste concernant l’accès aux soins en endocrinologie. A travers ce dispositif, l’accès à l’endocrinologue semble facilité, tout comme la communication et la gestion de l’information médicale. L’expertise de l’endocrinologue, entrainant une réassurance du généraliste, participerait à sa formation continue, aboutissant à terme à une autonomisation de ce dernier. Malgré de nombreux points positifs, la crainte de surcharger l’endocrinologue et la perception de déshumaniser la médecine ont été exprimées. A l’avenir, l’intégration des paramédicaux dans les échanges est souhaitée de même que l’optimisation de l’interopérabilité entre l’outil de téléexpertise et le logiciel du généraliste. Discussion – Conclusion : Pour la majorité des médecins généralistes de l’étude, la téléexpertise apparait comme un outil fondamental pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser la gestion des pathologies endocriniennes. Le point de vue des endocrinologues serait intéressant à recueillir par une étude qualitative complémentaire. Il est fort probable que la télé-expertise poursuive son développement dans les prochaines années en endocrinologie, comme dans d’autres spécialités.
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Médecine
/ 24-10-2023
Frémont Clément
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Introduction : Une femme sur trois dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle. Ces violences peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé des femmes victimes, notamment sur leur santé gynécologique. Ainsi selon certaines études, les femmes victimes de violences réaliseraient 2.5 fois plus d’IVG que les autres femmes. Un dépistage systématique rapide a alors été instauré au CIVG du CHU de Rennes en 2018, mais le nombre de femmes victimes pourrait encore être sous-estimé. Une Maison des femmes hospitalière et associative ouvrira fin 2023 au CHU de Rennes et comprendra une unité de prise en charge des femmes victimes de toutes violences mais également le centre de santé sexuelle ainsi que l’unité de centre IVG, porte d’entrée pour les femmes victimes de violences. Ainsi, l’objectif principal de notre étude est d’évaluer la prévalence des femmes victimes de violences sexuelles ou conjugales dans les 12 derniers mois précédant leur IVG au CHU de Rennes, et qui pourraient bénéficier d’une prise en charge spécifique à la Maison des femmes. Matériel et Méthode: Étude épidémiologique observationnelle descriptive, transversale et monocentrique, réalisée au CIVG du CHU de Rennes. Un auto- questionnaire écrit a été distribué à toute femme mineure ou majeure réalisant une IVG chirurgicale ou médicamenteuse pendant la période du 20 juin 2022 au 21 novembre 2022. Résultats : 500 questionnaires ont été distribués sur cette période dont 388 complétés et analysés. La prévalence des violences sexuelles ou conjugales au cours des 12 derniers mois précédant notre étude s’élève à 33.2% et la prévalence des violences sexuelles dans la vie entière à 61.3%. Les violences verbales à caractère sexuel sont le type de violence prédominant dans notre étude, avec une prévalence à 53.6% sur la vie entière, suivi des agressions sexuelles à type de frotteurisme ou d’attouchements à 37.1%. 35% des femmes interrogées seraient intéressées pour parler des violences subies au sein d’une structure de type Maison des femmes et 12% des femmes victimes considèrent qu’il existe un lien entre les violences subies et leur IVG. Le dépistage oral systématique lors de l’entretien pré-IVG a repéré uniquement 12.6% des patientes comme victimes de violences. Conclusion : Les prévalences des violences retrouvées au sein de notre étude sont supérieures à celles de la population générale. Les patientes ayant recours à l’IVG semblent donc plus à risque d’avoir vécues des violences sexuelles et conjugales et près d’1 femme sur 8 déclare que la situation de violence a un lien avec la demande d’IVG. De plus, les femmes semblent intéressées par une prise en charge dans une structure type Maison des femmes. Le dépistage des violences par des professionnels formés est donc primordial lors de leur venue au centre d’IVG afin de pouvoir leur proposer des soins et limiter les conséquences sur leur santé. L’intégration de Centres IVG au sein de structures hospitalières de prise en charge sanitaire des violences faîtes aux femmes, comme des Maisons des femmes, est donc pertinente et permettrait de faciliter l’accès aux soins aux femmes victimes de violences.
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Médecine - spécialité psychiatrie
/ 20-10-2023
Souadet Clémentine
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La stigmatisation dans le soin des patients souffrant d’un trouble psychiatrique a été richement explorée dans la littérature par l’analyse du vécu de stigmatisation des patients mais peu par l’analyse du vécu des soignants pouvant être auteurs de stigmatisation. L’objectif de l’étude est d’analyser les mécanismes interactionnels entre soignants non-psychiatres et patients psychiatriques sous-tendant des phénomènes de stigmatisation ainsi que l’impact du statut de soignant dans la survenue de conduites stigmatisantes. La méthode est qualitative par analyse phénoménologique interprétative. Les participants sont des soignants non-psychiatres travaillant dans des services de soins somatiques et prenant en charge des patients psychiatriques adultes lors de leur recours à des soins somatiques. Dix entretiens semi-dirigés ont été menés pour atteindre la suffisance des données. Les résultats montrent que la stigmatisation est un phénomène paradoxal. La stigmatisation engendre des conséquences négatives pour le patient psychiatrique mais permet au soignant non-psychiatre de se protéger contre la perte idéologique de son statut de soignant. Cependant le fait que les soignants non-psychiatres repèrent le patient psychiatrique comme étant « différent » leurs permet aussi de mettre en place des conduites d’adaptation favorables au patient dans ses besoins spécifiques. La mise en lumière de ce paradoxe concernant la stigmatisation ouvre des pistes de réflexion pour aider les soignants non-psychiatres à enrayer leurs conduites stigmatisantes néfastes pour les patients psychiatriques tout en préservant leurs capacités d’adaptation bénéfiques.
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Médecine
/ 20-10-2023
Gnanou Marie
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Introduction : Le syndrome de Mayer- Rokitansky-Hauser (MRKH) est une maladie rare, qui touche les femmes, caractérisé par une aplasie congénitale de l’utérus et des 2/3 supérieur du vagin. La découverte se fait habituellement à l’adolescence et peut être source d’altération de la santé psychologique, psychique et sexuelle. L’objectif principale de notre étude est d’étudie la qualité de vie globale et sexuelle des patientes atteintes de MRKH qui consultent dans notre service pour des informations sur la greffe utérine. Matériel et méthode : Des questionnaires ont été remis aux patientes en consultation de façon systématique. Pour évaluer la qualité de vie, le questionnaire WHOQOL BREF élaboré par l’OMS a été choisi. Nous avons choisi d’utiliser le questionnaire ISF W pour évaluer la qualité de vie sexuelle. Les résultats ont été comparés à la population générale française. Une analyse en sous-groupe a été réalisée pour comparer les patientes opérées et celle n’ayant pas été opérées. Résultats : Notre population est composée de 15 patientes. Il existe une différence significative entre nos patientes et la population générale en terme de qualité de vie, en faveur de nos patientes et ce pour les 3 domaines étudiés. Il n’y a pas de différence significative entre nos patientes et la population générale concernant la qualité de vie sexuelle. IL n’existe pas non plus de différence entre les patientes MRKH opérées et celles non opérées. Conclusion : Les patientes MRKH ne semblent pas avoir d’altération de leur qualité de vie globale et sexuelle dans notre population. Cependant l’effectif est faible et non patientes sont très sélectionnées, il est donc difficile d’avoir une interprétation fiable de ces résultats.
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médecine générale
/ 20-10-2023
Burnouf Marine
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Introduction : La société française de gériatrie et de gérontologie encourage l’implication des familles au sein des établissements. En effet, depuis les années 90, grand nombre d'études ont montré l’importance de leur participation. Le 11 Mars 2020, suite à la pandémie de Covid 19, le gouvernement français a annoncé l’interdiction des visites en EHPAD. Face à cette interdiction et aux nombreuses restrictions qui l’ont suivi, nous avons voulu évaluer l’acceptabilité de ces mesures restrictives par les proches des résidents d’établissements. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive transversale après sélection de 7 EHPAD d’Ille et Vilaine. Un questionnaire a été diffusé aux proches des résidents de ces EHPAD entre juillet et Août 2021. Résultats : Nous avons recueilli 109 questionnaires. Dans l'ensemble, les proches ont déclaré que le port du masque était acceptable. Les 3/4 des personnes interrogées ont trouvé facile et utile de porter un masque. En revanche, les participants n'ont pas supporté de ne pas pouvoir rendre visite à leurs proches pendant plus de 15 jours. 87% ont trouvé cette interdiction difficile à respecter et 86% l'ont jugée inutile pour la préservation de la santé. Concernant les autres mesures évaluées, comme la distanciation sociale ou encore la visite dans un espace dédié, les résultats étaient plus partagés. Conclusion : Cette étude a mis en lumière l’avis des proches de résidents d’établissement concernant les restrictions des visites. Si une situation similaire devait se représenter, il serait alors nécessaire de les solliciter, de les informer et de les éduquer. L’interdiction des visites devrait être autant que possible évitée car privatrice des droits et des libertés des résidents et de leurs visiteurs.
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