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Médecine
/ 14-04-2023
Desaint Jean-Benoît
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La dissection aortique de type A est une urgence chirurgicale mais reste une pathologie rare et difficile à diagnostiquer devant une hétérogénéités des présentations cliniques. Les délais entre le début des symptômes et la prise en charge au bloc opératoire est un enjeu majeur puisque le taux de mortalité augmente de 1 à 2% par heure après le début des symptômes. L’urgence diagnostique implique la nécessité de la suspecter dès la première prise de contact avec un médecin régulateur du SAMU-Centre 15. Cette étude nous montre l’hétérogénéité des symptômes qui ne permet d’évoquer la dissection aortique de type A que dans 30,4% des cas à ce stade. Notre travail a permis de déterminer que l’asymétrie tensionnelle, des signes d’ischémie des membres et l’apparition d’un déficit neurologique associé(s) à une douleur thoracique devraient nous faire évoquer la dissection aortique. Le score DDA est un outil de décision clinique développé en 2011 sur une population de patients des urgences permettant d’aider les praticiens à reconnaitre une dissection aortique en classant les patients à haut risque (≥2) et les patients à bas risque (<2). Notre évaluation de sa pertinence sur notre population de patient a montré que le score DDA avait une mauvaise valeur prédictive positive et semblait dès lors peu utile en préhospitalier. En effet, même s’il semble utile à la réduction des délais de prise en charge, la clinique ne permet pas à elle seul de poser le diagnostic, a fortiori à la phase préhospitalière de la filière de soins, il est nécessaire de recourir à des examens complémentaires telles que le dosage des D-Dimères, l’échographie ou l’angioscanner thoracique pour poser le diagnostic. La sensibilisation aux signes cliniques accompagnant la douleur thoracique ainsi que l’apport de l’échographie clinique réalisée par l’urgentiste dès la phase préhospitalière pourraient améliorer grandement la pertinence diagnostique et les délais de prise en charge afin d’orienter au plus vite ces patients vers un centre expert de chirurgie cardiaque.
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Medecine
/ 13-04-2023
Gaillard Chloé
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Le syndrome d’épuisement professionnel (SEP) et leurs conséquences chez les internes font l’objet de nombreuses études. Certains faits de violences sont de plus en plus relatés au sein des services hospitaliers, en particulier chirurgicaux. Aucune étude évaluant ces deux aspects n’a été réalisée en France chez les internes de Gynécologie-Obstétrique (GO). Objectifs - Déterminer la prévalence de l’exposition des internes de GO en France aux violences professionnelles, la prévalence du SEP, étudier leur association, et identifier des facteurs de risque et protecteurs du SEP. Méthode - Étude transversale observationnelle nationale réalisée sur les internes inscrits au DES de GO des 37 facultés de médecine françaises en 2021-2022. Entre novembre 2021 et juillet 2022, les données ont été recueillies par un auto-questionnaire anonyme en ligne, basé sur des questionnaires standardisés et validés : le Maslach Burnout Inventory (MBI) évalue le SEP, le Negative Act Questionnaire- Revised (NAQ-R) évalue les violences professionnelles, le HADS évalue la dépression et l’anxiété. Ont été également posées des questions portant sur les auteurs et lieux des violences, les données socio- démographiques, les conditions de travail et les idées suicidaires. Résultats - Parmi 625 internes répondants (taux de réponse 61%), 52,4% se déclarent victimes de harcèlement moral. Le taux de SEP est estimé à 18,4% avec un score élevé d’épuisement professionnel pour 24,3%, un score élevé de dépersonnalisation pour 34,9% et une diminution de l’accomplissement personnel pour 25,1%. Une association est retrouvée entre les violences professionnelles et le SEP, confirmée après ajustement. En analyse multivariée, le soutien social des supérieurs est un facteur protecteur et l’exposition fréquente aux violences professionnelles est identifiée comme facteur de risque de SEP (OR 9,39), ainsi que le stress ressenti (OR 7 ,67) et le nombre d’heures travaillées par semaine (>70h) (OR 3,69). Conclusion - Les violences professionnelles sont répandues et associées au SEP chez les internes de GO en France, entrainant des conséquences individuelles psychologiques avec une augmentation des troubles anxiodépressifs et des idées suicidaires et un impact professionnel avec répercussion probable sur l’offre de soins. L’environnement est un élément clé contribuant au SEP et la mise en lumière de stratégies exploitables pourront permettre de mettre en place des interventions préventives ciblées et d’encourager une culture plus positive et bienveillante.
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Médecine Générale
/ 13-04-2023
Maudet Constance
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Contexte : La population transgenre représente entre 0,02 et 0,5% de la population générale selon les études. Il s’agit d’une population vulnérable et marginalisée, notamment dans le domaine de la santé. D’après les personnes transgenres, le médecin généraliste a une place centrale dans leur parcours de soins. Cependant, le médecin est souvent représenté·e·s comme majoritairement ignorant·e·s sur les questions transidentitaires. Les internes en médecine générale sont le futur de la profession. Or la transidentité n’est que très peu voire pas du tout abordée lors du cursus médical. Objectif : L’objectif principal est d’évaluer le niveau de confort des internes en médecine générale français·e·s concernant la prise en soins des personnes transgenres. Les objectifs secondaires sont de ressortir d’éventuels facteurs favorisant ce confort et d’évaluer le niveau de connaissances et de compétences, et la formation des internes. Méthode : Etude quantitative par auto-questionnaire en ligne à destination des internes en médecine générale français·e·s Résultats : 551 réponses complètes analysées. Les internes déclarent être à l’aise avec un·e patient transgenre en consultation. Cependant, ils·elles sont moins à l’aise qu’avec les patient·e·s cisgenres. L’ancienneté de l’interne, connaître une personne transgenre dans son entourage et avoir rencontré un·e patient·e transgenre en stage sont des facteurs entrainant une attitude plus positive. Les internes déclarent être d’accord avec la prise en charge par la sécurité sociale des soins pour les personnes transgenres. Le niveau de connaissances et de compétences des internes est mauvais sur cette thématique. Très peu d’internes ont déjà reçu une formation sur le sujet mais la majorité souhaite en apprendre plus. Discussion : Des recommandations existent aux États-Unis sur comment intégrer la santé transgenre dans le cursus médical. En France, ce sujet est très peu voire pas du tout abordé au cours des études en médecins. Il existe des formations complémentaires (DU, DIU, par des associations militantes …), mais ce sont des programmes isolés et pas accessibles au plus grand nombre. L’inclusion des questions de santé transgenre et favoriser la rencontre avec des personnes trans en stage, dès le début des études de médecine sont importants pour sensibiliser les étudiant·e·s. Un partenariat avec les réseaux de professionnel·le·s de santé existants et les associations est à mettre en avant.
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Médecine générale
/ 11-04-2023
Ravenel Arnaud
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En mars 2020, la COVID-19 est officiellement reconnue comme pandémie par l’Organisation mondiale de la Santé. Les centres pénitentiaires sont particulièrement à risque de transmission avec une densité carcérale élevée. Pour favoriser la distanciation sociale et prévenir la propagation virale, des mesures de prévention, spécifiques ou non à ce milieu, ont été adoptées et modifiées en fonction de la situation épidémique. L’épidémie de la COVID-19 et les conséquences des mesures de prévention induisent une crainte concernant une dégradation de la santé mentale des détenus. L’objectif de cette étude est d’évaluer le vécu et le ressenti des détenus des centres pénitentiaires de Rennes concernant les mesures de prévention prises contre la COVID-19. Les conséquences sur leur santé mentale sont aussi recherchées. 12 entretiens semi-dirigés ont été réalisés dans les prisons des hommes et des femmes de Rennes pour réaliser une enquête qualitative par analyse interprétative phénoménologique. Les mesures de prévention contre la COVID-19 ont été difficilement acceptées par les détenus, notamment en lien avec un manque de compréhension. Les mesures de prévention ont provoqué un sentiment de sur-enfermement, et une exacerbation d’émotions négatives propre au milieu carcéral. La perte de lien avec les proches est une cause centrale. La vie en communauté a été bouleversée. La perception majorée d’une vie sous contrôle perturbe le rapport à l’autorité, amplifie le sentiment d’injustice, et modifie l’expérience carcérale. Les mesures de prévention de la COVID-19 ont renforcé les difficultés psychologiques propres au milieu carcéral. L’anticipation, la pédagogie, l’implication des détenus, l’accompagnement psychologique et la proportionnalité des mesures appliquées sont à entretenir au regard de ces résultats.
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Medecine
/ 07-04-2023
Guckert Perrine
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L’évaluation de la survenue d’un événement occasionnant une morbidité sévère en lien avec l’anesthésie est un indicateur des soins et de la sécurité du patient. Nous avons réalisé une revue systématique et nous avons créé un set d’indicateurs associés à leur définition selon un processus de Delphi. Nous avons retenu 25 indicateurs dont 23 ont été définis, répartis en 8 catégories (cardiovasculaire, respiratoire, sepsis, rénal, neurologique, erreur médicamenteuse, digestif et autres). Cet ensemble d’indicateurs et leur définition est utilisable en pratique clinique ainsi que pour l’évaluation de la survenue de ces morbidités dans les études.
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Médecine générale
/ 04-04-2023
Talbot Alice
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Introduction : La consultation des voyageurs est un motif peu fréquent de consultation en médecine générale. Les pratiques en médecine du voyage sont en évolution constante nécessitant une mise à jour permanente des praticiens avec pour référence le bulletin épidémiologique hebdomadaire hors-série recommandations sanitaires pour les voyageurs, de parution annuelle. C’est dans ce contexte que s’inscrit cette étude visant à étudier les besoins des médecins généralistes en matière d’outils d’aide à la consultation des voyageurs. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive quantitative par envoi d’un questionnaire aux médecins généralistes des trois départements (Ille et Vilaine, Morbihan et Côtes d’Armor). Résultats : 109 médecins ont répondu intégralement au questionnaire. La majorité des médecins interrogés n’ont pas pris connaissance du dernier BEH et utilisent en priorité des outils disponibles en ligne. La création d’une application (et/ou d’un site internet) dédié(e) apparaît comme une solution à privilégier. Le développement d’une newsletter est également sollicité par les médecins généralistes. Discussion : Le développement d’un outil informatique utilisable en temps réel semble très intéressant pour la consultation du voyageur. Une newsletter annuelle peut être un bon complément afin d’assurer la veille documentaire sur le sujet. Conclusion : À la suite de ce travail, une newsletter dédiée à la consultation des voyageurs va être élaborée par le centre de vaccination international du CHU de Rennes à l’issue de la parution du BEH hors-série recommandations sanitaires pour les voyageurs 2023. La prise de connaissance de cette newsletter par les médecins sera évaluée par envoi d’un questionnaire dans le mois qui suivra sa diffusion.
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Médecine du travail
/ 03-04-2023
Le Bihan Alix
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Introduction : Le centre PRE²B mis en place en 2018, est dédié à l’évaluation des expositions professionnelles et environnementales chez les patients présentant des troubles de la fertilité en parcours d’AMP au CHU de Rennes. La mise en évidence d’une exposition à des facteurs de risques reprotoxiques doit permettre le renforcement de la prévention périconceptionnelle. L’objectif de cette étude est une description de la population, des expositions, des recommandations, de la satisfaction des couples et une comparaison des changements de comportement rapportés chez les couples. Méthodes : Une étude quantitative a été menée auprès de deux groupes de patients à l’aide d’un auto-questionnaire : les couples pris en charge au centre PRE²B et ceux pris en charge en AMP seulement, de mai 2020 à décembre 2021. Résultats : Sur les 8 mois d’activité, 306 patients ont pu bénéficier d’une consultation au centre. La durée d’infertilité moyenne était de 3 ans, pour une durée moyenne de suivi AMP d’un an. 131 patientes (80%) et 131 patients (91%) étaient en activité professionnelle. Des conseils sur les expositions professionnelles ont été donnés à 38,6 % des femmes et à 49 % des hommes en consultation PRE²B. Des expositions environnementales ont été repérées chez la totalité des couples. Les patients sont satisfaits d’enrichir leurs connaissances sur les expositions potentiellement néfastes pour leur santé reproductive. Ils changent et adoptent de nouveaux comportements à la suite de la consultation. Les résultats concernant le nombre grossesses abouties sont à relativiser avec la durée d’AMP. Discussion : Les données de cette étude nous montrent la nécessité de promouvoir les consultations PRE²B, de mieux informer les praticiens de l’existence de ce dispositif, et de faciliter une collaboration avec le médecin du travail, avec pour objectif final la prévention des risques et la promotion de la santé reproductive. Pour encourager le développement du centre, des moyens humains et matériels sont indispensables.
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Médecine du travail
/ 31-03-2023
Didier Quentin
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Introduction : Le COVID long est une maladie chronique avec un retentissement social, familial et professionnel. Il fait suite à l’infection au SARS-CoV-2 dans 30 à 45 % des cas. Les professionnels de santé sont les plus à risque de COVID-19. L’objectif de notre étude est de mesurer la prévalence, les facteurs de risque du COVID long des salariés du CHU de Rennes. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de cohorte multicentrique par questionnaire concernant l’impact du COVID long sur les plans clinique, psychique et professionnel, à destination de l’ensemble des professionnels du CHU de Rennes. Un COVID long était défini par la présence de symptômes persistants ou nouveaux, plus de trois mois après l’infection initiale. Résultats : Sur 9158 salariés du CHU, 1063 ont répondu au questionnaire, soit un taux de participation de 10-15 %. Parmi eux, 109 (10 %) répondaient à la définition du COVID long, surtout des infirmiers (30 %) ; 47 % rapportaient une infection d’origine professionnelle. Seuls 9 % avaient un diagnostic posé par un médecin. La prévalence du COVID long dans la population du CHU de Rennes était de 18[13-18] cas pour 100 professionnels ayant eu un COVID-19. Parmi les professionnels répondant à la définition du COVID long, les symptômes les plus fréquents étaient l’asthénie (88 %), les troubles cognitifs (57 %), les céphalées (61 %) et les troubles du sommeil (58 %). Les facteurs de risque de COVID long étaient l’âge (ORa :1,04[1,01-1,04] ; P = 0,002), l’immunodépression (ORa :5,71[1,72-19,59] ; P = 0,004), d’être agent d’entretien et de logistique (ORa :4,94[1,53-15,31] ; P = 0,006), avoir présenté 2 infections SARS-CoV-2 (ORa : 2,01[1,16- 3,41] ; P = 0,011) et la présence de plus de 4 symptômes initiaux (ORa :1,93[1,23-3,07] ; P = 0,005). Le sexe masculin était significativement associé à un moindre risque de COVID long (ORa :0,48[0,22-0,95] ; P = 0,046). Concernant le devenir de ces professionnels, 84 % retournaient au travail avec des symptômes et 76 % rapportaient un moins bon état de santé global. Conclusion : La prévalence du COVID long observée et les facteurs de risque retrouvés chez les professionnels au CHU de Rennes sont en accord avec ceux de la littérature. L’impact du COVID long sur le retour au travail n’est pas négligeable et mérite plus d’analyse afin de confronter nos données à la littérature.
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Médecine Générale
/ 21-03-2023
Theaudin Marine
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Introduction : De nombreux travaux de recherche ont été réalisés sur l’auto-prescription médicamenteuse par les médecins, mais peu ont évoqué l’auto-délivrance de certificats médicaux et notamment le CACI à l’activité sportive, et les examens complémentaires qui en découlent. L'objectif de cette thèse est de faire un état des lieux de la rédaction du CACI à la pratique sportive par les médecins généralistes pour eux-mêmes, leurs conjoints et leurs enfants. Matériel et Méthodes : Questionnaire en ligne envoyé transmis par mail par le conseil de l’ordre d’Ille et Vilaine, la Société de Médecine du Sport de Bretagne et l’Association des internes de Médecine Générale de Rennes. Résultats : La moitié des médecins ayant eu besoin d’un CACI se l’ont autodélivrés (52%). Parmi eux la moitié se sont examinés (48,1%) et ont bénéficié d’un ECG (46,9%). Près d’un médecin sur 10 a bénéficié d’une EE (11,1%) et 4/10 d’un bilan biologique (39,5%). 82,7% des répondants ont déjà bénéficié d’un ECG au cours de leur vie. 67,5% des médecins rédigeaient le CACI pour leur conjoint. 81,5% ont examiné leur conjoint, 90,7% ont réalisé un interrogatoire, 66,7% ont réalisé un ECG, 13% ont bénéficié d’une EE et 38,9% d’un bilan biologique. 86,5% des médecins rédigeaient le CACI pour leur enfant. 68,9% ont examiné leur enfant, 82,2% ont réalisé un interrogatoire, 22,2% ont réalisé un ECG. Discussion : L’examen clinique semble trop peu réalisé à la fois pour lui-même et pour son conjoint et ses enfants. La réalisation d’ECG semble cohérente même si elle est plus adaptée chez les conjoints et les enfants. Les examens complémentaires de type EE ou ETT semblent être réalisés de manière adaptée chez les médecins et leurs conjoints. Conclusion : L’examen clinique, pierre angulaire de la visite d’absence de contre-indication à la pratique sportive est insuffisamment réalisé, à la fois pour lui-même, pour son conjoint mais surtout pour ses enfants. Selon les recommandations de la Société Française de Cardiologie, un ECG doit être réalisé pour une activité en compétition et celui-ci est quasiment systématiquement réalisé (94%). Il semblerait que le médecin prend mieux en charge son conjoint et ses enfants que lui-même quand bien même l’examen clinique reste insuffisamment pratiqué. Il est important de préciser que plus de la moitié des CACI sont réalisés sans activité physique en compétition, ce qui sort des recommandations des sociétés savantes. Étant donné que la prescription des examens complémentaires porte à débat entre les recommandations de la haute autorité de santé et la société française de cardiologie, peut-on réellement dire que les médecins se prennent bien en charge ?
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Médecine
/ 21-03-2023
Bouju François
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Introduction : Les prescriptions médicamenteuse conditionnelles (PRN) sont une pratique fréquente, mais non étudié en médecine générale libérale. L’objectif de cette étude est de faire un point sur les habitudes de prescriptions conditionnelles chez les médecins généraliste. Méthode : Etude descriptive, transversale, menée via un questionnaire auto-administré. Résultats : 65 questionnaires dont 51 complets, les 14 autres ont été exclus. Les PRN concernent principalement les antalgiques, psychotropes, laxatif, antiémétique et régulateur du transit. Peu de réévaluation systématique des prescriptions. Les freins principaux à leur utilisation sont les difficultés de compréhension de l’ordonnance et le risque de mauvais usage. Conclusion : Pratique fréquente en médecine générale libérale avec des pratiques diverses. D’autres études avec plus de puissance sont nécessaire. Intérêt d’étudier la possibilité de consultation dédié à l’éducation thérapeutique par infirmières de pratiques avancées ou infirmière ASALEE.
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