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Médecine générale
/ 25-06-2024
Orhant Jeanne
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Contexte : Dans un contexte sociétal où le parcours professionnel s’allonge, où l’âge de la retraite recule, nous sommes de plus en plus confrontés à des problématiques de désinsertion professionnelle. Celles-ci entraînent des répercussions socio-économiques majeures. Le repérage précoce des situations à risque par le médecin généraliste fait partie intégrante de la prévention de la désinsertion professionnelle, afin d’orienter au mieux les patients dans le processus du maintien dans l’emploi. Objectif : L’objectif principal de l’étude est d’évaluer le recours aux différents outils et interlocuteurs de prévention de la désinsertion professionnelle (service de santé au travail, temps partiel thérapeutique, visite de pré-reprise, RQTH, service social de la CARSAT) par les médecins généralistes bretons. Matériel et méthodes : Etude quantitative descriptive et transversale réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne. La population étudiée est constituée de médecins généralistes inscrits à l’Ordre des Médecins de la région Bretagne. Résultats : 87 réponses complètes ont été analysées. Les médecins généralistes bretons ont des connaissances globalement correctes des différents dispositifs et interlocuteurs du maintien en emploi (hormis le service social de la CARSAT), mais s’en saisissent de manière sous-optimale. Conclusion : A l’avenir, les enjeux seront de promouvoir la prévention et la santé au travail dès les études de médecine, puis au cours de la formation continue des médecins généralistes, afin que leurs connaissances des dispositifs et interlocuteurs soient solidifiées et à jour. En associant une meilleure formation et promotion du maintien en emploi à une coordination optimisée des différents acteurs, la prévention de la désinsertion professionnelle pourra investir la réflexion des médecins généralistes dans leur quotidien, afin que la qualité de vie des travailleurs soit durablement maintenue.
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médecine générale
/ 25-06-2024
Le Garrec Solenne
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Introduction : Les sites d’hébergement de vidéos en ligne sont d’importants canaux d’informations en santé dont les patients français se sont emparés. L’objectif de cette étude était d’explorer l’utilisation qui en était faite par les médecins généralistes, leurs enjeux, leurs freins et leurs moteurs, dans un contexte de promotion de la santé, de prévention et d’éducation pour la santé. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de quinze médecins généralistes exerçant en Bretagne. Résultats : Les sites d’hébergement de vidéos en ligne, principalement YouTube, sont utilisés par les médecins généralistes pour la promotion de la santé, de prévention et d’éducation pour la santé. Cette utilisation émane d’une volonté d’aider les patients dans leur quête de savoir et d’autonomie. Utilisés au cabinet ou conseillés au retour à domicile du patient, ils permettent de compléter l’information délivrée par le médecin ou d’aborder par l’appui d’un tiers numérique des sujets délicats. Le débriefing des vidéos en présence du patient est indispensable à leur usage. Il humanise leur utilisation et s’assure de la bonne compréhension du message des vidéos. Néanmoins, la désinformation, la mésinformation et la présence d’algorithmes freinent l’utilisation professionnelle de ces sites et les médecins utilisateurs s’appliquent à en sécuriser l’usage en sélectionnant avec prudence leurs vidéos. Cette sécurisation est chronophage mais indispensable aux médecins qui engagent leur responsabilité en orientant leurs patients vers des vidéos hébergées sur l’une de ces plateformes. Discussion : L’utilisation de la vidéo est efficace pour l’acquisition de nouvelles connaissances mais la sélection de vidéos informatives reste difficile sur ces plateformes, malgré des tentatives de régulation de l’information médicale, notamment sur YouTube. L’algorithme ne prend pas en compte la qualité informative des vidéos. Une sélection manuelle des vidéos d’intérêt, notamment en s’attachant au statut de l’auteur de la vidéo est donc nécessaire pour limiter le risque de désinformation. La création d’un répertoire de vidéos fiable aiderait les médecins dans leur utilisation de ces nouveaux outils mais une telle initiative semble difficile à mettre en place.
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MEDECINE GENERALE
/ 25-06-2024
Riou Alexandre
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Introduction : La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus répandu dans la population européenne, dont la prévalence est de 3%. Un traitement anticoagulant est mis en place pour prévenir le risque d’AVC. Dans la FA non valvulaire, il existe depuis une dizaine d'années un alternative aux Anti Vitamine K (AVK) à savoir les Anticoagulants Oraux Directs (AOD). L’incidence du traitement par AOD pour cette indication est en augmentation constante, cependant l’AOD conserve un surrisque hémorragique dont les patients ne semblent pas au courant et fait l’objet d'événements hémorragiques graves digestifs ou cérébraux. Dans l’optique de développer des compétences de sécurité et que le patient s’adapte aux mieux à son traitement par AOD aux quotidien, le patient devrait bénéficier d’éducation thérapeutique selon la HAS. A travers cette étude il sera exploré les connaissances, le ressenti et les attentes des personnes sous AOD ainsi que la place du médecin traitant dans cet accompagnement. Matériel et méthodes : Une étude qualitative a été menée auprès de 13 personnes sous AOD traitées pour une FA non valvulaire à travers des entretiens semi dirigés. L’analyse des entretiens est basée sur la théorisation ancrée. Résultats : Toutes les personnes de l'étude déclarent bien vivre avec le traitement, cependant un tiers d’entre eux n’ont pas connaissance de l’indication du traitement par AOD : prévenir l’AVC. Il apparaît que l’AOD soit noyé parmi plusieurs médicaments notamment ceux ayant amélioré la qualité de vie des patients. Une seule personne semble avoir acquis des compétences de sécurité quant au risque hémorragique cérébral ou digestif. Ce traitement qui est peu sujet à des réadaptations n’est que très peu discuté avec des professionnels de santé y compris le médecin traitant. De nombreuses propositions sont évoquées par les personnes de l’étude pour pallier ce manque de communication. Conclusion : Le traitement par AOD dans le traitement de la FA non valvulaire semble peu connu par les personnes de l’étude. Le risque hémorragique cérébral et digestif ne font pas l'objet de précautions particulières auprès des patients et ne sont que très peu discutées auprès du médecin traitant. Il semble nécessaire de développer des outils humains ou matériels pour accompagner au mieux le patient dans son traitement au long cours tels que l’intervention de l’IDE ASALEE, l’IPA et le développement de questionnaire annuel.
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Médecine générale
/ 25-06-2024
Thierry Constant
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Introduction : Les attentes des médecins généralistes ont changé au fil du temps avec une attention particulière sur les conditions de travail, en privilégiant notamment la qualité de vie. On observe ces dernières années un déclin du nombre de médecins généralistes libéraux au profit du salariat notamment hospitalier aggravant la pénurie de médecins généralistes de premiers recours et l’accessibilité aux soins. Les centres de santé (CDS) proposant un exercice de la médecine générale salarié en ambulatoire peuvent-ils répondre à ces attentes ? L’objectif de cette thèse est d’évaluer les conditions d’exercice dans ces CDS en région Bretagne. Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, descriptive et transversale, s’étalant du 28 août 2023 au 30 novembre 2023. Un questionnaire anonyme en ligne (Limesurvey) a été envoyé aux médecins généralistes via le secrétariat des 34 CDS recensés en région Bretagne. Résultats : 56 réponses ont pu être exploitées soit 47% de la population cible. Les médecins interrogés sont plutôt jeunes, ils exercent principalement en région sous dotées dans des cabinets de groupes et bénéficient d’un temps de travail réduit. Le rythme de travail n’est majoritairement pas imposé et le travail administratif est inclus. Le salaire équivalent temps plein moyen est de 4 433€ et varie selon les centres et le zonage géographique défini par l’ARS. Le salaire est plus important dans les centres communaux et dans les régions sous dotées définies par l’ARS. Conclusion : Ces conditions semblent conformes aux attentes des médecins généralistes interrogés comme le suggère leur forte satisfaction. Les CDS de par leurs conditions de travail peuvent attirer des médecins notamment en région sous dotées.
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Docteur en médecine
/ 24-06-2024
Le Roy Adrien
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Contexte : En France, environ 1000 morts subites surviennent chaque année pendant une activité sportive. Le déclenchement immédiat d’un massage cardiaque peut doubler voire tripler les chances de survie après un arrêt cardiaque. Peu d’études s'intéressent à la connaissance des gestes de premiers secours (GPS) chez les français. Objectifs : Évaluer la connaissance des GPS dans la population des sportifs. Établir le profil des sportifs les mieux formés, avec le meilleur niveau de connaissance des GPS et déterminer les lacunes en termes de connaissances afin d’optimiser au mieux la formation. Méthode : Étude transversale, quantitative, observationnelle, multicentrique, descriptive et analytique. 793 sportifs inclus. Données recueillies par questionnaire individuel. Niveau de connaissance des GPS évalué par une note. Descriptions statistiques et analyses univariées (niveau de significativité (p) fixé à 0.05). Résultats : 793 questionnaires analysés. Le groupe « santé » avait un taux de réussite significativement supérieur au groupe « non santé » dans la majorité des questions. Dans le groupe « non santé », les sportifs ayant le mieux répondu aux questions de la partie cardiologie étaient plus jeunes (p = 0,031), comprenaient plus d’encadrants du sport (p = 0,002), pratiquaient plus de sport (p = 0,048) et étaient formés plus récemment (p < 0,001) ; dans la partie traumatologie, ils étaient simplement formés plus récemment (p = 0,003). Conclusion : Le niveau de connaissance des GPS de la population générale était inférieur à celui de notre groupe référence de professionnels de santé. Certaines étapes de la réanimation cardiopulmonaire étaient particulièrement mal aitrisées. Une profession d’encadrant du sport et/ou une formation récente seraient associées à un meilleur niveau de connaissance des GPS.
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Medecine
/ 21-06-2024
Chartier-Leborgne Louise
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Introduction : La thrombolyse et la thrombectomie ont montré un bénéfice en terme de récupération fonctionnelle chez les patients âgés. Les facteurs pronostiques dans cette population sont cependant peu étudiés. Notre objectif principal était d’identifier ceux-ci en se basant sur l’échelle de Rankin et sur des caractéristiques plus spécifiques à la population gériatrique. Méthode : Etude rétrospective monocentrique réalisée à partir d'un registre prospectif local. Résultats : Après analyse multivariée, les facteurs significatifs étaient l’âge, le Rankin pré-AVC, la glycémie capillaire et le score ASPECTS. Conclusion : Les facteurs prédictifs significatifs de récupération fonctionnelle favorable chez des patients âgés avec traitement de recanalisation retrouvés dans cette étude sont l’âge, le Rankin pré-AVC, la glycémie capillaire et le score ASPECTS. Ces résultats nécessiteraient d’être validés sur une population plus importante.
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Médecine générale
/ 18-06-2024
Maire Juliette
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Introduction : La limitation thérapeutique et la gestion de la fin de vie en EHPAD sont des sujets déjà décrits dans la littérature, cependant il n’existe actuellement aucune recommandation sur l’accompagnement dans les situations aiguës chez les patients résidant en EHPAD, et celles-ci sont donc traitées différemment d’un médecin à un autre, influencées par de nombreux facteurs. Objectif : Caractériser les facteurs pouvant avoir un impact sur la démarche diagnostique dans le sens d’une limitation, en soins primaires chez les médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine pour un patient résidant en EHPAD et ayant une faible espérance de vie, en 2023. Méthode : Étude qualitative réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes exerçant en Ille-et-Vilaine et réalisant des visites médicales en EHPAD. Résultats : Lorsqu’une situation aiguë sur le plan médical se présente en EHPAD, l’évaluation initiale de la situation est primordiale. Elle permet de prendre en compte dans un premier temps les facteurs de variation intrinsèques au patient tels que la cognition ou son âge physiologique et son espérance de vie. D’autres éléments se greffent par la suite afin d’aboutir à une représentation globale de la situation : le poids de la société et l’âgisme ambiant, une résignation face aux variations, un facteur rationnel à la recherche d’une décision justifiée, et un facteur émotionnel liée à la relation médecin-patient. Enfin, on peut aboutir à la prise de décision de limitation diagnostique, qui fait face à une confrontation entre le fantasme de la connaissance et le refus du patient ou de ses directives anticipées. A ces deux éléments peuvent s’ajouter dans une moindre mesure l’avis de la famille, de l’équipe soignante ou d’un médecin extérieur. Conclusion : Les limitations diagnostiques en EHPAD sont récurrentes dans le quotidien des médecins généralistes. Cette décision prend en compte de nombreux facteurs, souvent dépendants du médecin examinateur, bien que certaines grandes lignes communes puissent être dégagées. Ces facteurs sont essentiellement liés au patient dans sa globalité et à son confort, ils rendent l’intelligence situationnelle incontournable actuellement dans cette problématique.
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Médecine générale
/ 18-06-2024
Saladin Blandine
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Contexte : Le système de santé français connaît des changements pour répondre à une augmentation de la demande de soins. Des postes d’assistants médicaux existent depuis 2019 dans le but de soulager les médecins de certaines tâches non médicales et libérer du temps pour accueillir davantage de patients. Objectif : Notre étude cherche à comparer les résultats avant et après l’embauche d’un assistant médical dans un cabinet de médecine générale à partir de données ROSP et RIAP à l’échelle de la Bretagne. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative observationnelle rétrospective. Les données ROSP et RIAP ont été fournies par la CPAM de Bretagne. L’analyse a été faite à partir des données individuelles de chaque médecin généraliste ayant embauché un assistant médical entre juillet 2019 et juin 2023. L’analyse finale compare les résultats des médecins entre N-1 et N+1. Résultats : Le nombre de médecins généralistes analysés étaient de 44 pour l’analyse finale. La comparaison des données ROSP avant et après embauche semble statistiquement significative pour certains critères (vaccination grippe, dépistage du cancer colorectal et col de l’utérus) ; la comparaison des données RIAP montrent une augmentation significative du nombre de consultations, de patients par médecin traitant et des actes remboursés. On confirme l’augmentation de la patientèle des médecins collaborant avec un assistant médical à un an d’exercice, répondant aux attentes d’un tel contrat avec la CPAM. Conclusion : Il existe une différence avant et après embauche d’un assistant médical sur certains critères ROSP mais la portée semble peu intéressante. Les différences mises en évidence pour les critères RIAP pourraient présenter davantage d’intérêt pour rendre compte de la mise en place de ce nouveau dispositif. Une évaluation régulière des pratiques, avec des critères pertinents, semble indispensable pour guider au mieux le déploiement de ce dispositif.
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Médecine Générale
/ 13-06-2024
Pichard Frédérique
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Contexte : Une augmentation de la prévalence des troubles de la santé mentale, associée à une raréfaction de l’offre de soins en psychiatrie, ont induit la nécessité d’une amélioration des prises en charge précoces de ces troubles. C’est dans ce contexte que le dispositif Mon Soutien Psy qui permet le remboursement par la sécurité sociale de séances de psychothérapies selon certains critères, existe depuis le Printemps 2022. Il place le médecin généraliste au cœur de la prise en charge car il est le premier recours des patients et celui qui réalise l’adressage nécessaire. Objectif : Evaluer, entre le 1er avril 2022 et le 30 avril 2023, première année de mise en place du dispositif, le taux de médecins prescripteurs parmi les médecins généralistes bretons installés en libéral, ainsi que le nombre de patients bénéficiaires. Méthode : Etude observationnelle, quantitative, descriptive et transversale, réalisée par le recueil de données factuelles auprès du Système National des Données de Santé (SNDS), entre Avril 2022 et Avril 2023. Résultats : 2362 médecins généralistes bretons ont réalisé au moins un adressage dans le dispositif Mon Soutien Psy, sur les 3298 médecins généralistes bretons installés soit 72%. En moyenne, chaque médecin du groupe prescripteur a adressé environ 5 patients, sans différence entre les groupes MSU et non MSU, avec environ 1 patient mineur et 4 patients adultes. La prescription concerne presque 3 fois plus souvent les patientes femmes. Les populations exonérées ne représentent qu’une prescription sur 5. Au total, 10 723 patients ont bénéficié du dispositif lors de sa première année. En moyenne, chaque patient a réalisé 4,75 séances sur les 8 possiblement prises en charge et plus d’un tiers d’entre elles ont été réalisées moins d’un mois après l’adressage. Cependant, seuls 4,4% des 4276 psychologues bretons prennent part au dispositif. Ils sont plus présents dans le Morbihan (8%) et dans les zones rurales (6,4%). Conclusion : Le dispositif Mon Soutien Psy semble être une première étape nécessaire pour répondre aux besoins évolutifs des troubles de la santé mentale et de la raréfaction de l’offre de soins spécialisés. Cependant, on observe un manque d’utilisation du dispositif par plus d’un quart des médecins généralistes bretons installés en libéral et surtout une très faible participation des psychologues.
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Médecine Générale
/ 11-06-2024
Gruen Mathilde
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Contexte. De plus en plus de femmes confient leur suivi gynécologique à leur médecin généraliste (MG). Des recherches antérieures ont montré que certaines patientes pourraient douter des compétences du MG pour ce type de suivi, et peu d'études ont exploré leur satisfaction à l'aide d'un questionnaire validé.Objectifs. Evaluer les attentes et la satisfaction par le questionnaire validé EUROPEP des patientes concernant leur suivi gynécologique réalisé par des MG en Bretagne. Méthode. Etude observationnelle descriptive quantitative menée par questionnaire, de juin à décembre 2023, auprès de patientes majeures consultant 21 MG en Bretagne. Résultats. Sur 261 questionnaires complétés, 142 ont été analysés. L'incertitude des patientes quant à la possibilité d’effectuer leur suivi gynécologique auprès d’un MG et la réticence à aborder des sujets intimes étaient les principales raisons évoquées pour ne pas recourir à un MG. La compétence en tant que telle du MG n'était pas une limitation. Les attentes principales des patientes concernaient la clarté des explications du MG, sa capacité à expliquer les éventuelles pathologies gynécologiques, et la bonne tenue du dossier médical (100% des réponses favorables pour chaque point). Concernant la satisfaction, 88,6% des patientes se disaient satisfaites de leur suivi gynécologique. Elles appréciaient particulièrement la bonne tenue de leur dossier médical (93,1%) ainsi que l'empathie du MG (93,1%). En revanche, seulement 62,9% étaient satisfaites de l'assistance du MG dans la gestion des problèmes émotionnels. Conclusion. Cette étude semble indiquer que la compétence du MG n'est pas un obstacle au suivi gynécologique. Cependant, plusieurs défis subsistent, notamment la nécessité d'informer davantage les patientes sur la possibilité du MG à assurer ce suivi. La formation des MG à la communication semble cruciale, compte tenu des enjeux émotionnels liés à ces consultations.
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