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Médecine
/ 23-05-2023
Macé Cathline
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Contexte : Les pères sont de plus en plus impliqués avec leurs enfants. Mais ils sont toujours moins investis que les mères dans les soins médicaux. Le congé de paternité a été allongé à 28 jours depuis juillet 2021. Objectif : Recueillir des ressentis de parents sur la place du père auprès du nourrisson depuis l’allongement du congé de paternité. Méthode : Etude qualitative auprès de 16 familles en 2022, habitant en Centre-Bretagne, parents d’enfants nés en 2021 ou 2022. Résultats : Les pères assurent les soins de l’enfant dès sa naissance et l’organisation familiale se réfléchit à deux. Ils se sentent généralement plus à l’aise dans les soins usuels que médicaux. Ils pensent être plus impliqués que leur propre père avec leur enfant. Mais ils ont le ressenti d’être globalement un interlocuteur moins privilégié que la mère dans le milieu médical. Conclusion : L’implication précoce du père a un bénéfice pour l’ensemble de la triade père-mère-bébé. Il pourrait être considéré au même rang que la mère par les professionnels de santé. Le soutien à la parentalité est indispensable pour prévenir la dépression périnatale pouvant toucher les deux parents.
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Médecine Générale
/ 16-05-2023
Guiné Lisa
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Introduction : La vaccination des nourrissons, bien qu’acceptée par une majorité de la population, reste un sujet d’inquiétudes et de questionnement pour les parents, notamment du fait d’un manque d’information ressenti. Nous nous sommes intéressés à l’intérêt porté par les parents à une consultation dédiée à l’information sur la vaccination des nourrissons, et à leurs attentes. Méthode : 12 entretiens semi-dirigés ont été réalisés entre février et juillet 2022. L’échantillon était constitué de futurs parents recrutés au cours du 3e trimestre de grossesse par des professionnels de santé impliqués dans le suivi de grossesse. Ils devaient attendre leur premier enfant. Résultats : Les participants ont rapporté ne pas se sentir suffisamment informés sur la vaccination du nourrisson. L’intérêt pour une consultation dédiée est relativement mitigé. Un certain nombre de patient est demandeur de sa mise en place, mais pour certains, l’ajout d’un déplacement et d’un rendez-vous supplémentaire est un frein important. Conclusion : L’information sur la vaccination des nourrissons ne semble pas optimale en France. Il n’existe pour le moment pas de programme d’information dédié. Il serait intéressant d’évaluer l’intérêt et l’efficacité d’une telle mesure, qui pourrait être intégrée aux cours de préparation à l’accouchement ou à la première consultation de suivi du nourrisson.
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Médecine générale
/ 11-05-2023
Frere Gaëtan
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INTRODUCTION : Alors que le nombre de services d’urgence hospitaliers et la densité de médecins généralistes libéraux décroit, la demande de soins augmente comme en témoigne l’accroissement des passages annuels dans les services d’urgence, avec un nombre important de consultation spontanée. Ces augmentations fluctuent selon les territoires étudiés et la Bretagne semble faire partie des régions moins impactées. OBJECTIF : Evaluer l’impact des soins non programmés et non urgents sur la pratique quotidienne des médecins de premier recours sur le territoire de santé n°4 en Bretagne. Dans un second temps, explorer les freins actuels à la prise en charge ambulatoire de ces demandes pour en proposer des axes d’amélioration. MATERIEL ET METHODE : Etude descriptive transversale sous forme de questionnaire anonymisé, diffusé aux médecins urgentistes hospitaliers des CH de VANNES et de PLOERMEL, ainsi qu’aux médecins généralistes libéraux, à l’exclusion de SOS médecins, installés sur le territoire de santé n°4. RESULTATS : 120 questionnaires ont été complétés dont 83 par des médecins généralistes. L’impact de ces soins non programmés reste modéré sur la pratique quotidienne avec une moyenne globale de 4,5 sur 10. Pour autant, il est significativement plus important sur la pratique des urgentistes que sur celle des généralistes (moyenne respective de 5,22 et 4,18 ; p = 0,021). Les principaux axes d’améliorations attendus par cet échantillon sont : un accès facilité aux examens complémentaires en ambulatoire, une éducation de la population à grande échelle sur les modalités de recours en urgence à un médecin, une diminution de la charge administrative au profit de temps médical des généralistes. CONCLUSION : Les soins non programmés et non urgents n’ont par définition pas vocation à être pris en charge par les services d’urgence hospitaliers. Afin de faciliter leur gestion ambulatoire, il semble nécessaire de questionner l’organisation actuelle de l’intégralité des acteurs médicaux et paramédicaux dits « de ville ». Le virage ambulatoire initié par les pouvoirs publics pour désengorger les structures hospitalières semble compromis en l’absence d’un nombre suffisant d’intervenants formés pour absorber ces demandes de soins croissantes. Or les filières paramédicales sont en crise avec une attractivité en baisse chez les jeunes actifs, tout comme la médecine générale libérale. La réforme « Ma santé 2022 », avec notamment le Service d’accès aux soins (SAS), en cours d’application propose d’améliorer cette situation ; ces bénéfices seront à évaluer ultérieurement.
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Medecine générale
/ 11-05-2023
Zambaux Caroline
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Introduction : Le bilan de dépistage réalisé par les infirmier(e)s scolaires lors de la douzième année permet une évaluation globale de la santé des élèves. Cependant il existe des difficultés pour y accéder. Pour que ce bilan soit efficient, il nécessite une coordination entre les infirmier(e)s scolaires et les médecins traitants des enfants afin de partager les informations. L’infirmier scolaire doit vérifier les vaccinations et notamment celle contre le HPV. L’objectif principal est de recueillir le vécu des infirmier(e)s scolaires concernant cette mission. L’objectif secondaire est de recueillir les connaissances en termes de vaccination. Méthodologie : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés réalisée auprès de 8 infirmier(e)s scolaires en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan. Le recrutement a été fait de mai 2022 à novembre 2022 par échantillonnage raisonné homogène jusqu’à saturation des données. Analyse des données selon une méthode d’interprétation phénoménologique avec double codage et triangulation des données. Résultats : L’infirmier scolaire est le professionnel de santé au contact direct des élèves d’accès rapide pour eux. Ce bilan individuel permet de faire une évaluation globale sur l’état de santé des élèves. La majorité des participants ont rapporté ne pas pouvoir voir tous les élèves par manque d’effectifs et de temps. Le manque de coordination avec le médecin traitant est un point important qui parfois limite une prise en charge efficace. Lors des entretiens, les participants vérifient systématiquement les vaccins obligatoires et une minorité aborde le sujet de la vaccination du Gardasil. Les infirmier(e)s scolaires souhaitent d’avantage aborder le sujet du HPV mais il semble leur manquer une formation complète à ce sujet. Discussion : l’infirmier scolaire a une place centrale dans la prise en charge de la santé des élèves. Cependant ce professionnel est limité au niveau de ses moyens, de son temps et parfois de ses connaissances. Pour autant il est demandé de plus en plus de missions à ces infirmier(e)s. Le manque de coordination avec les médecins traitants laisse parfois un sentiment de solitude dans leur travail. Il semble nécessaire de développer un lien entre ces deux professions de santé au contact des enfants. Il est suggéré de développer également des formations continues concernant la vaccination et particulièrement celle du Gardasil. Conclusion : Pour que ce bilan de la douzième année soit le plus efficient possible, il faut améliorer la coordination avec les médecins traitants et donner plus de moyens aux infirmier(e)s scolaires. Une grande étape a été franchie concernant la vaccination Gardasil avec la mise en place d’une campagne de vaccination à partir septembre 2023 dans les collèges. Il semble donc important de proposer une formation sur le sujet aux infirmier(e)s scolaires.
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Médecine Générale
/ 09-05-2023
Wansek Arthur
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Introduction : La contraception concerne quasiment toute la population française, et est largement féminine actuellement. La contraception masculine, en plein développement, est au cœur d’un paradoxe : elle est acceptée théoriquement, par les hommes et les femmes, mais n’est pas utilisée en pratique. L’étude cherche donc les facteurs influençant le choix de la contraception masculine lors du choix d’une nouvelle contraception, à la période propice de la sortie de la maternité. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de couples hospitalisés en suite de couches à la maternité de l’hôpital de Vannes, entre août et novembre 2022. Il s’agit d’une démarche inductive d’analyse thématique de contenu, dans une perspective de théorisation ancrée. Résultats : Quatorze entretiens ont été réalisés à la maternité. Les couples ont exprimé un déficit de structuration autour de la contraception masculine, avec principalement des problèmes de diffusion et d’implication des hommes. Le problème de la polarisation de la société autour de la contraception féminine a été aussi décrit, avec une dévalorisation permanente à cette contraception féminine. Mais des changements récents de paradigmes en faveur de la contraception masculine ont été remarqués, avec une volonté de changement globale de la société et d’implication des hommes. Discussion : Notre étude s’inscrit dans le schéma sociétal centré autour de l’utilisation de la contraception féminine. Une meilleure identification en tant qu’interlocuteurs fiables, dans le parcours de la contraception masculine, permettrait de faire avancer la société. D’autant plus que la vasectomie, parmi les contraceptions masculines, commence à être accepter dans les mentalités, et à se diffuser plus amplement. Une implication des pouvoirs publics, mais surtout une attitude proactive des professionnels de santé, à travers une éducation à la santé sexuelle masculine, permettrait de s’affranchir des nombreuses peurs et croyances à ce sujet.
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Médecine
/ 05-05-2023
Carton Isis
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Objectif : Evaluer dans une population de patientes nullipares et infertiles, avec un facteur utérin d’infertillité identifié, qu’il s’agisse d’une dysmorphie à type d’utérus en T ou encore d’un endomètre fin, le résultat sur la fertilité après réalisation d’une métroplastie d’agrandissement. Le critère de jugement principal porte sur la survenue d’une naissance vivante à 18 mois post chirurgie. Design: Il s’agit d’une étude retrospective observationnelle monocentrique réalisée entre entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019 à la clinique Mutualiste de la Sagesse. Resultats : 43 patientes ont été inclues dans l’étude. En post chirurgie le taux de naissance vivante était de 53.5% dont 27.9 % à 18 mois post chirurgie, contre 0% avant la chirurgie. Nous n’avons relevé aucune complication per ou post opératoire. Conclusion : La métroplastie d’agrandissement semble améliorer significativement les chances de naissance vivante dans une population de patientes nullipares et infertiles souffrant a minima d’une pathologie utérine à type d’utérus en T ou d’endomètre fin.
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Médecine générale
/ 02-05-2023
Darcet Margaux
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Introduction : Un trouble neurocognitif (TNC) se définit par une réduction acquise, significative et évolutive des capacités dans un ou plusieurs domaines cognitifs. L’HAS préconise un diagnostic via la réalisation de tests de mémoire au décours d’une consultation dédiée avec le médecin généraliste (MG) dès lors que le patient ou un membre de sa famille rapporte une plainte mnésique. Objectif : Explorer les représentations des TNC chez des personnes de plus de 75 ans et les motivations et/ou freins éventuels à leur diagnostic par le MG. Méthodologie : Étude qualitative menée auprès de personnes âgées de plus de 75 ans consultant en médecine générale au travers d’entretiens semi-dirigés du mois d’août 2022 à janvier 2023. Résultats et discussion : Les représentations des TNC sont principalement liées à celle de la maladie d’Alzheimer. Les connaissances de la maladie et de la stratégie diagnostique et thérapeutique sont principalement tirées de l’expérience personnelle auprès de malades et des médias. Nos informateurs témoignent que les signes de TNC semblent connus parmi les sujets âgés. Le MG est l’interlocuteur privilégié des individus souhaitant un diagnostic de TNC avec comme motivation principale l’espoir du ralentissement de la maladie sans croire cependant à l’efficacité d’un traitement. Les peurs liées aux représentations des TNC peuvent être un frein au diagnostic, tout comme l’absence de traitement curateur. Conclusion : Les représentations des TNC chez les personnes de plus 75 ans sont principalement liées à celles de la maladie d’Alzheimer, à l’expérience personnelle et aux médias, et influencent le recours aux soins, la stratégie diagnostique ainsi que thérapeutique.
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Médecine générale
/ 02-05-2023
Fournier Melaine
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Introduction : Le programme Erasmus a débuté en 1987, plus de 4,4 millions d’étudiants européens ont pu en bénéficier depuis. Une proportion faible d’étudiants des UFR santé profite de ces échanges. Leur bénéfice est pourtant avéré. Nous possédons peu de données concernant le ressenti et l’impact des échanges chez les étudiants en médecine. L’objectif de cette étude est donc d’étudier la perception qu’ont les médecins des échanges internationaux Erasmus et Erasmus+ durant leurs cursus, et d’en évaluer la potentielle influence sur l’exercice de leur métier. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, réalisée auprès de dix médecins. Le recrutement a été fait de janvier 2022 à juin 2022 par échantillonnage raisonné jusqu’à saturation des données. Un double codage et une triangulation des données ont été réalisés dans une perspective de théorisation ancrée. Résultats : L’expérience Erasmus est l’occasion d’une émancipation des étudiants. Elle permet la découverte d’autres systèmes sanitaires et pédagogiques, la création de liens amicaux européens. L’influence sur la pratique des médecins est difficile à déterminer car multifactorielle, mais la perception d’une mobilité professionnelle future est positive. Discussion : Cette étude permet d’évaluer le ressenti des médecins sur le programme d’échange qu’ils ont réalisé et de comprendre les bénéfices qu’ils en ont tiré. Les résultats concordent avec les différentes études d’impact réalisées sur les étudiants Erasmus en général. Elle s’intègre dans une étude plus large qui évalue tous les types de mobilités proposées lors des études médicales. Elle permet d’évoquer différentes pistes d’amélioration. Conclusion : La réalisation d’un séjour Erasmus lors des études médicales est bénéfique sur plusieurs plans. Cette étude ne permet pas d’affirmer son influence directe sur l’exercice des médecins. Les UFR de Santé doivent poursuivre et encourager ces échanges source de richesses pour les étudiants comme pour les universités.
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Medecine
/ 02-05-2023
Mallet Yoann
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L’approche Pandemic Influenza Severity Assessment (PISA) propose une méthode d’évaluation standardisée des épidémies de grippe. Suite à la pandémie de la COVID-19, en France, Santé publique France adapte cette approche à une surveillance intégrant l’ensemble des Infections Respiratoires Aiguës basses (IRAb). Pour cette étude, deux indicateurs syndromiques ciblant les IRAb ont été développés à partir de données issues des associations SOS Médecins et services d’urgences Oscour®. La Moving Epidemic method a été appliquée à ces données pour déterminer des seuils d’intensité des épidémies d’IRAb. Nous avons analysé l’impact de la pandémie de COVID-19 sur le système de santé français jusqu’en mars 2022 et validé l’application de l’approche PISA aux IRAb
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Médecine
/ 18-04-2023
Le Couviour Aude-Marie
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Introduction: la prise en charge des IDM ST+ est filiarisée en France, cette filière implique la reconnaissance dès l’appel au CRRA des symptômes évocateurs, le déclenchement d’un SMUR et une admission directe vers une salle de coronarographie ou une fibrinolyse le cas échéant. Cette filiarisation a pour but de diminuer les délais de prise en charge, les complications et la mortalité qui est importante dans la première heure du début des symptômes. Matériel et méthode: Etude rétrospective monocentrique observationnelle sur les données des IDM pris en charge au CHU de Rennes entre 2018 et 2021. Les données sont issues du registre ORBI et des données de régulation médicale. Les patients ont été divisés en deux groupes en fonction de leur circuit de prise en charge. Le circuit optimal a été défini par un appel au 15, le déclenchement d’un SMUR et l’admission directe en coronarographie, à ce groupe on ajoute les patients ayant appelé en premier le 18 ou SOS médecin puis pris en charge dans le circuit optimal. Les autres circuits ont été identifiés à partir des données de régulation, on en dénombre 9. Les données recueillies concernent: les caractéristiques des patients, leurs antécédents et facteurs de risques, leurs données cliniques à l’appel au 15, les critères de régulation difficile, les données de l’admission à l’hôpital et les complications lors de la suite de la prise en charge ainsi que les délais. La population étudiée comporte 625 patients dont 344 dans le circuit optimal et 282 dans les autres. Critère de jugement principal: durée totale d’ischémie dans les deux groupes (en minutes). Critères de jugement secondaires: délais des circuits alternatifs, durées d’hospitalisation, complications et décès dans les deux groupes. impact de l’incitation de la population à appeler le 15 dans le contexte de l’épidémie de COVID19, rechercher des facteurs prédictifs d’entrée dans un circuit non-optimal. Résultats: On constate une différence significative de durée totale d’ischémie entre les deux groupes, 155 minutes [130,5 - 216,5] pour le circuit optimal vs 238 minutes [180 - 397] dans les groupes non- optimaux. Les délais dans les groupes alternatifs varient en fonction des circuits empruntés. Au cours de la période étudiée, la part des patients orientés dans les circuits non-optimaux diminue. La recherche de facteurs prédictifs d’entrer dans un circuit optimal met en évidence comme principaux facteurs: la symptomatologie douloureuse et la classe d’âge, alors que les critères de régulation difficile et le sexe n’ont pas montré d’impact. Conclusion: la régulation médicale a un impact important sur l’entrée dans la filière optimale de prise en charge des IDM et permet de diminuer les délais de façon importante. Il est nécessaire de poursuivre ce travail pour continuer à améliorer la régulation en ce sens.
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