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Médecine Générale
/ 04-07-2023
Chanvalon Julie
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Introduction : Les modifications climatiques et environnementales menacent de plus en plus la santé de la population. Les médecins généralistes du monde entier sont appelés à agir en faveur de la santé planétaire, cependant en France ils ont peu de connaissances sur le sujet. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence les freins et leviers perçus par les médecins généralistes pour se former à la santé planétaire. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de onze médecins généralistes installés en groupe en Bretagne, ne connaissant pas le sujet d’étude en amont. Résultats : Les médecins se questionnent sur leurs rôles en pratique quotidienne concernant l’impact environnemental, ont peu de connaissances sur le sujet ou considèrent que ce problème n’est pas le leur. Ceux qui sont préoccupés sur le plan professionnel, le sont en général sur le plan personnel. Ils peuvent privilégier d’autres sujets de formation qu’ils considèrent comme plus en lien avec leur quotidien de consultation. Ils expriment des craintes de perte de temps, d’échec ou d’impuissance. La formation à la santé planétaire doit pouvoir s’inscrire dans leur désir d’être un bon médecin et dans leur besoin d’harmonie. La recommandation par des pairs et par leur environnement social sont des moteurs identifiés, ainsi que les incitations extérieures par les politiques publiques ou les institutions référentes. Les médecins généralistes seront plus enclins à faire une formation pratique et attractive, en laquelle ils ont confiance, et pour laquelle ils envisagent des bénéfices individuels immédiats et secondaires à long terme. Discussion : Il semble essentiel de rassurer les médecins généralistes quant à la qualité, au contenu et aux possibilités d’actions fournies par une formation à la santé planétaire. La multiplication des possibilités de formation et démocratisation du sujet permettront probablement d’augmenter le nombre de médecins sensibilisés
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Médecine
/ 04-07-2023
Peden Maïlys
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Introduction : En France, 3,6 millions de femmes ont déjà subi des violences par un partenaire et 3,8 millions par un non-partenaire. Une minorité de femmes victimes bénéficient d’une prise en charge, souvent peu adaptée. L’objectif de cette étude était d’explorer l'expérience des femmes victimes de violences concernant leur parcours de soins et leurs attentes envers la future Maison des femmes de Rennes. Méthodes : Étude qualitative inspirée de l’approche phénoménologique interprétative et basée sur des entretiens semi- dirigés menés avec seize femmes victimes de violences. Résultats : Le parcours de sortie des violences était entravé par les conséquences directes de ces violences et leurs mécanismes. Les participantes ont mentionné les difficultés d’accès à des informations et à des ressources fiables. Être informées et soutenues leur avait permis de révéler les situations de violences. Nos résultats ont montré l’hétérogénéité des accompagnements médicaux, sociaux, psychologiques ou judiciaires reçus. Pour optimiser les soins, ces femmes avaient besoin d’un lieu de confiance avec une équipe pluridisciplinaire bienveillante. La Maison des femmes leur permettrait de se reconstruire en sécurité. Elles ont aussi imaginé un lieu de prévention. Discussion et conclusion : Chaque vécu était différent et un accompagnement personnalisé est essentiel. Pour autant, des similitudes ressortaient des histoires de ces femmes. La Maison des femmes était perçue comme indispensable pour accompagner au mieux les victimes de violences mais la duplication de ces structures nécessite la mise en place d’une politique de santé volontariste.
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Médecine Générale
/ 27-06-2023
Berrezaie Romain
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Introduction : La carence du lien Ville-Hôpital est un enjeu de santé publique en France, source de réhospitalisations précoces et évitables et de la morbi-mortalité qu’elles engendrent. Cette étude avant-après se propose d’évaluer l’impact d’une meilleure communication entre Ville et Hôpital sur les taux de réhospitalisation des sujets de plus de 75 ans. Matériel et méthodes : L’étude consistait à contacter le médecin traitant avant la sortie du patient afin de la préparer et à fournir une lettre de liaison à la sortie. L’inclusion a eu lieu du 1er mars au 31 août 2020 et 2021, pour les patients de plus de 75 ans admis en médecine polyvalente et rentrant à domicile. Résultats : Les réhospitalisations ont diminué sans significativité statistique, y compris selon le score de risque TRST, sur des cohortes comparables. Le profil des patients ré-hospitalisés à 7 et 30 jours semble différent. Conclusion : La complexité des causes de réhospitalisations nécessite la convergence d’actions ciblées, en plus d’un meilleur lien Ville-Hôpital.
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Médecine Générale
/ 27-06-2023
Limeul Audrey
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Contexte. Le Service d’Accès aux Soins (SAS) était en expérimentation dans plusieurs départements français entre 2021 et 2022. Il vise à répartir l’offre de soins ambulatoires et à désengorger les urgences. Un appel arrivant au 15 passe par l’Assistant de Régulation Médicale de niveau 1 (ARM N1) qui oriente l’appel vers la médecine générale ou la médecine d’urgence. Un appel relevant de la médecine générale est alors transféré à l’Opérateur de Soins Non Programmés (OSNP), métier créé avec le SAS, et enfin au Médecin Régulateur Généraliste (MRG). Objectifs. Explorer l’apport des OSNP aux MRG pour faciliter le parcours du patient sollicitant la plateforme téléphonique du SAS. Méthode. Il s’agissait d’une étude qualitative en miroir, suivant une analyse inspirée de la théorisation ancrée. Seize entretiens individuels semi dirigés ont été conduits auprès d’OSNP et de MRG dans un département français, jusqu’à saturation des données. Une analyse triangulée a été effectuée. Résultats. Les OSNP agissaient en autonomie sur le choix du mode de régulation et sur leur fonction d’aval pour trouver des rendez-vous en ambulatoire aux patients. Les MRG témoignaient d’un confort de travail apporté par les OSNP, qui identifiaient les motifs d’appels et les éléments principaux du dossier de régulation. Les OSNP devaient veiller à ne pas dépasser leurs fonctions et capacités actuelles. Ils travaillaient dans une équipe pluri professionnelle et étaient acteurs de l’évolution de leur métier. Il était envisagé de leur permettre de réguler seuls certains dossiers, via une formation approfondie et des fiches précises de régulation. Le SAS répondait à un changement sociétal, il tentait de réguler l’offre de soins en contexte de pénurie de médecins, de lacunes en connaissances médicales de la population et de surconsommation médicale. Conclusion. Cette étude sur le rôle des OSNP ouvre des pistes de réflexion pour réorganiser le système de régulation français. Il existe toutefois une hétérogénéité des organisations locales que d’autres études pourraient explorer. Dans le cadre de la généralisation du SAS, il émerge l’idée d’un système à trois niveaux où chacun clôturerai ou transférerai le dossier de régulation selon ses capacités : OSNP, puis Infirmier de Pratique Avancée de régulation, puis MRG.
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médecine
/ 27-06-2023
Lequinio Agathe
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Le hikikomori est une forme de retrait social pathologique de l’adolescent et du jeune adulte dont la caractéristique essentielle est l'isolement physique à domicile. Ce phénomène est apparu au Japon dans les années 90, puis a émergé dans de nombreux pays. Ses répercussions sont importantes au niveau individuel et familial. Malgré un intérêt croissant de la communauté internationale pour le sujet, de nombreuses questions demeurent tant sur sa définition que sur son étio-pathogénie. Les études existantes ont montré l’influence de facteurs sociaux, psychologiques, biologiques et psychiatriques sur sa survenue. Il y a de nombreux points de convergence dans les définitions de l’hikikomori et des TSA (trouble du spectre de l’autisme). Les quelques études réalisées sur le sujet suggèrent une comorbidité fréquente entre ces deux troubles, ainsi que des traits autistiques plus importants chez les sujets en situation de hikikomori. De plus, beaucoup de rapprochements peuvent être établis entre des caractéristiques propres aux TSA et des facteurs de risque de hikikomori. L’objectif de cette étude est d'explorer les liens entre hikikomori et TSA, notamment en recherchant des particularités dans l’histoire développementale de personnes en situation de hikikomori. Pour cela, une ADI-R (Autism Diagnostic Interview-Revised) a été réalisée avec 9 parents de jeunes adultes en situation de hikikomori. L’ADI-R est un entretien semi-structuré standardisé utilisé dans les démarches diagnostique d’autisme. Des statistiques descriptives ont été réalisées à partir des scores obtenus à l’ADI-R et une analyse qualitative des entretiens a permis de préciser les particularités rencontrées chez les participants. Nos résultats montrent que 6 (66%) des 9 participants à l’étude, qui sont en situation de hikikomori, obtiennent des scores supérieurs au seuil dans au moins 2 des 3 domaines de l’ADI-R, ce qui suggère qu’ils présentent des traits autistiques significatifs dans ces mêmes domaines et qu’ils pourraient répondre au diagnostic de TSA. D’autre part, l’analyse thématique des entretiens révèle des caractéristiques communes au sein de l’échantillon. Il s’agit de la présence d'intérêts restreints, de difficultés conversationnelles et des difficultés dans les interactions avec les pairs. Un tempérament introverti et des troubles sensoriels étaient également fréquents. Les résultats de cette étude vont donc dans le sens d’un lien étroit entre hikikomori et TSA et permettent de dégager des pistes de réflexion sur l'étiologie et la prise en charge de ces jeunes adultes.
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medecine
/ 23-06-2023
Lecante Laurie
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Introduction : Période de profonde transformation physique, psychique et relationnelle, l’adolescence est une phase de transition durant laquelle une activité physique régulière est recommandée. C’est pourquoi de nombreux adolescents s'adonnent à des sports dit à catégorie de poids comme le Judo. Cependant, la pratique de ce sport et particulièrement en compétition nécessite une gestion appropriée de l’alimentation et du poids. Objectif: L’objectif principal de cette étude est de déterminer la prévalence des conduites à risque dans la gestion de l’alimentation et du poids chez les judokas de 13 à 17 ans en Bretagne. Méthode: Une étude observationnelle descriptive a été réalisée. En effet, des judokas bretons, âgés de 13 à 17 ans ont pu être interrogés par le biais d’un questionnaire. En fonction des réponses, les sportifs ont été classés en 2 catégories : conduite simple et conduite à risque. Résultats : 151 questionnaires complets ont pu être recueillis sur la période de mai à novembre 2022. On constate que 83 judokas soit 55% de la population ont au moins une conduite à risque. De plus, on observe que les conduites à risque sont plus fréquentes dans certaines populations comme les filles, les cadets (15-17 ans) ou la vie en internat. Aussi, on remarque que la majorité des judokas interrogés s’adonnent à des variations de poids puisque 95 athlètes soit 63% déclarent avoir déjà perdu du poids pour une compétition. Au contraire, 25 athlètes soit 17% déclarent avoir déjà pris du poids pour une compétition. Conclusion : Au total, la majorité des judokas interrogés ont des conduites à risque. Celles-ci entraînent un impact sur la santé des adolescents. C’est pourquoi, les professionnels de santé, notamment les médecins généralistes, ont un rôle de prévention. Pour ce faire, ils peuvent être accompagnés de divers intervenants (parents, entraîneurs…).
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Médecine Générale
/ 22-06-2023
Devaux Camille
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Introduction : L’American Geriatric Society a proposé en 2016 une définition des soins centrés sur la personne. Les éléments essentiels sont l’existence d’un plan de soins individualisé, de soins soutenus par une équipe interprofessionnelle dont la personne fait partie, avec un point de contact principal, et une coordination active entre tous soignants, impliquant un partage continu d’informations et une communication intégrée. Notre étude vise à confronter les expériences des patients âgées au moment clef de la sortie d’hospitalisation à cette définition. Méthodes : Nous avons mené une étude qualitative auprès de personnes âgées de plus de 75 ans ayant été hospitalisés plus de 24h lors des trois derniers mois. Des entretiens semi- directifs ont été menés selon un guide d’entretien évolutif. Après retranscription, une analyse déductive basée sur la définition des soins centrés sur la personne de l’American Geriatric Society et une analyse inductive thématique des entretiens ont été réalisées. Résultats : Douze entretiens ont été réalisés. Les participants n’évoquaient pas de plan de soin individualisé, ni de recherche sur leurs préférences. Ils décrivaient une intervention séquentielle de l’hôpital puis des intervenants libéraux, sans concertation apparente. La présence d’une équipe était perçue à l’hôpital mais pas en ville. Le médecin traitant était perçu comme le point de contact principal après la sortie. Les intervenants libéraux n’étaient pas perçus comme formant une équipe même s’ils communiquaient entre eux. Les informations n’étaient pas toujours explicites au moment de la sortie. Les patients ne constataient pas et n’attendaient pas de participation aux décisions. Ils donnaient leur accord implicite au partage d’informations entre soignants sans exprimer un besoin de l’expliciter. Ils valorisaient avant tout la gentillesse des soignants. Conclusion : Selon les résultats de notre étude, les patients âgés n’expérimentent pas un modèle de soins centrés sur la personne en sortie d’hospitalisation. Pour autant, ils ne sont pas en demande d’un plus grand partage de la décision médicale, mais valorisent plutôt la gentillesse et la disponibilité des soignants.
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Médecine
/ 22-06-2023
Dos Santos Alves Julien
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Introduction : La prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) peut être prescrite par les médecins généralistes (MG) français depuis 2021, mais ces dernier·e·s sont peu formé·e·s dans ce domaine. FormaPrEP est une plateforme de formation en ligne qui accompagne la primo-prescription de PrEP par les MG. Cette étude interroge les MG sur leur perception de gain en compétences après le suivi complet de la formation. Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative et transversale d’évaluation d’une formation destinée aux professionnel·le·s de santé, avec recueil de données par entretiens individuels semi-dirigés. Onze médecins généralistes de l’ouest de la France ont été interrogé·e·s entre juin 2022 et janvier 2023. Résultats : les interrogé·e·s soulignent l’aspect ergonomique de la plateforme et son apport fonctionnel pour l’initiation et le maniement de la PrEP en ambulatoire. Les attentes sont une actualisation de la plateforme dans le temps, ainsi que la création de modules dédiés à d’autres composantes de la santé sexuelle. Les principaux freins évoqués à la prescription de PrEP sont les difficultés de compréhension des patient·e·s, les craintes d’inobservance ou de néphropathies iatrogènes. Le public rencontré par les MG pour la prescription de la PrEP reste majoritairement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, et se diversifie peu. Conclusion : il s’agit de la première étude évaluant les perceptions des MG après suivi intégral de FormaPrEP. Elle suggère une validation de la qualité de la formation proposée et engage à la conseiller à un plus large panel de professionnel.le.s de santé.
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médecine générale
/ 20-06-2023
Cavart Clémentine
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Introduction : La population âgée augmente. Les pathologies et les incapacités qui en découlent aboutissent parfois à un accompagnement des personnes âgées à domicile. Il est important de favoriser un partenariat avec les patients afin d’optimiser les soins. Connaitre leur vécu des aides et soins proposés peut aider à optimiser cet accompagnement. Méthode : Notre étude a questionné le vécu des personnes âgées accompagnées par des aidants et des soignants à domicile. Nous avons interrogé douze patients chez eux, recrutés par les professionnels qui les accompagnent. Ce travail est qualitatif, l’analyse s’est inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Notre étude a permis de mettre en lumière les ambivalences de ces vécus, du quotidien et des soins, avec des personnes se percevant tantôt déclinantes et gênantes, tantôt s’adaptant aux changements qui adviennent. De même notre travail souligne la difficulté d’accorder les attentes des patients et celles des professionnels intervenants chez eux : la technique est certes attendue mais une relation empreinte d’émotion peut aussi l’être. La place du secret médical est aussi questionnée par certains. Les supports des soins, les coordinateurs et aidants informels, ont un rôle encore à caractériser mais sont des soutiens pour les personnes qu’elles accompagnent, palliant certaines limites des propositions de soins et d’aides actuelles. Discussion : Nos résultats seraient à analyser avec l’aide de domaines complémentaires. Nous pourrions mesurer l’impact de la « construction sociale » de la vieillesse, des convictions des personnes, ou encore de leurs « expériences du vieillissement ». La relation entre soignants et soignés est aussi à repenser, une « juste » distance semble illusoire. Former et accompagner les professionnels afin de se positionner au mieux serait intéressant. De mêmes les attentes des patients envers les soignants sont diverses (secret médical compris) et sont à analyser plus finement. Conclusion : S’intéresser au vécu des personnes âgées peut permettre aux soignants d’établir un partenariat avec ceux qu’ils accompagnent. Les points mis en lumières par ce travail préliminaire sont à prendre en compte afin d’améliorer les soins et aides proposés
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Médecine générale
/ 20-06-2023
Guillopé Simon
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Contexte : Depuis plus de 20 ans nous assistions à une transition dans le modèle relationnel médical, du paternalisme vers le patient acteur de sa santé. Une nouvelle relation qui nécessite un médecin à l'écoute, pédagogue et disponible. En parallèle de cette transition, de nouveaux acteur tiers pouvant intervenir dans cette relation se sont développés, dont le plus souvent cité est internet. La crise du Covid a été un bouleversement inédit sur le plan sanitaire et propice à un développement de ces acteurs tiers. Cette étude donne la parole à ces patients sur leur ressenti vis à vis de leur relation avec leur médecin traitant dans les suite de la pandémie. Objectif : Explorer et analyser le sentiment et le comportement des patients vis à vis des tiers dans leur relation avec leur médecin traitant et mettre en lumière d'éventuel modification de leur ressenti sur cette relation depuis la pandémie. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de patients recrutés au sein de cabinets de médecine générale d'Ille-et-Vilaine entre décembre 2022 et avril 2023. Les données ont par la suite été analysées sur le principe de la théorisation ancrée. Résultats : 18 patients ont été interrogés. La population interrogée a confirmée cette transition de modèle qui s'opère chez les jeunes avec un besoin de participer à la décision médicale pour établir une relation de confiance. Ce besoin se traduit par une recherche chez un médecin de qualités de communication et de pédagogie. Des résultats qui se confirment par une utilisation d'internet répandue et avouée chez l’ensemble des patients interrogés, avec un but principal de complément d'informations pour une meilleure compréhension de la pathologie et des traitements. Les autres sources d'informations semblent à ce jour moins répandues dans la population. Bien que très utilisé, on retrouve une parole du médecin traitant qui reste centrale pour le patient, avec un besoin pour ce dernier de pouvoir communiquer sur ces recherches pour une meilleur compréhension. La pandémie, période très anxiogène, a mis en avant une remise en question chez les patients de la parole des médias, des autorités scientifiques et politiques, mais a confirmé la place centrale du médecin traitant dans la transmission des informations. Conclusion : Les patients, bien que recherchant de l'information médicale sur d'autres sources, conservent une confiance solide dans leur médecin traitant et sa parole. Cette crise sanitaire a démontré toute l'importance d'une communication franche et réfléchie, dans laquelle le médecin généraliste conserve une place primordiale auprès des patients.
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