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Medecine
/ 26-09-2026
Herbreteau Thomas
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Introduction : A l’heure actuelle, Internet et ses commentaires en ligne font partie intégrante de notre quotidien, pour les achats de tous biens de consommation par exemple, mais également dans le domaine de la santé. La réputation numérique d’un médecin correspond à l’ensemble des informations de ce médecin présentes sur les différentes plateformes en ligne. Les avis Google™ en sont le meilleur exemple. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la connaissance et l’utilisation de la e-réputation des médecins généralistes par les patients de l’agglomération lorientaise. L’objectif secondaire était d’évaluer son impact lors du choix d’un médecin généraliste. Matériel et Méthode : Étude descriptive quantitative réalisée à partir d’un auto-questionnaire via QR code à disposition dans les salles d’attente de cabinet de l’agglomération lorientaise du 31 juillet au 1er décembre 2023. Les résultats ont été analysés par des tests du Chi-deux ou du Fisher Exact avec un seuil significatif de 5%. Résultats : 143 questionnaires ont été récupérés dont 120 exploitables. 65% connaissaient les sites de notation. 47,5% les avaient déjà consultés. 7,5% avaient déjà laissé un commentaire ou une note en ligne. Les sites de notation étaient plus utilisés pour les médecins spécialistes d’organes ou chirurgiens que pour les généralistes. L’importance accordée à la réputation numérique des médecins était moyenne, et inférieure à celle du bouche-à-oreille ou de recommandations de l’entourage. 44,2% ont déjà consulté ou ont préféré ne pas consulter un médecin en particulier après avoir eu connaissance d’avis en ligne. Conclusion : L’e-réputation est un phénomène récent et à l’influence encore limitée pour les patients en raison de divers facteurs comme l’offre de soins primaires par exemple. Sa connaissance, son utilisation et son impact sont inexorablement en train de croître au fil des années. Il devient nécessaire pour les médecins de se protéger et de savoir maîtriser ce nouvel outil, encore imparfait
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médecine générale
/ 14-11-2024
Victor Clément
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Contexte : La télémédecine, dont fait partie la télé-expertise, est en plein essor sur les dernières années. Ces échanges asynchrones sont facilités par des plateformes dédiées comme Omnidoc et peuvent apporter des solutions aux problématiques rencontrées aussi bien par les professionnels de santé que les patients. En cardiologie, la télé-expertise s’avère particulièrement pertinente en raison de la fréquence de ses motifs de consultations en médecine générale et de l’utilisation de l’ECG comme support des demandes. Cet outil de communication apporte une solution aux problématiques actuelles d’accès aux soins. L’objectif de ce travail a été de faire une analyse descriptive de son utilisation par les médecins généralistes rennais envers des cardiologues libéraux et d’en observer les conséquences sur la prise en soins des patients. Méthode : étude observationnelle descriptive transversale, incluant un protocole prospectif de 3 mois, réalisée à partir d’avis de télé-expertises recueillis sur la plateforme Omnidoc dans un cabinet de cardiologie libéral. Une base de données préalablement élaborée a été enrichie avec les variables d’intérêt à la lecture des avis, permettant une agrégation et une anonymisation des données au sein de clusters. Résultats : sur 479 avis reçus, 183 ont pu être analysés et 173 inclus dans la base. 86% des avis ont été rendus en moins de 24 heures, 61% par une réponse unique du cardiologue, avec un ECG dans 72 % des demandes. Les médecins requérants étaient en grande majorité âgés de moins de 45 ans (80 %) et exerçaient en zone de vigilance (72 %). 40 % des patients étaient âgés de plus de 65 ans, dont 46 % suivis par le cardiologue requis. Les motifs « trouble du rythme et palpitations » et « surveillance d’une pathologie cardiaque connue » étaient les plus fréquents chez les patients de plus de 65 ans. « Douleur thoracique » et « interprétation d’un ECG » constituaient les deux motifs les plus retrouvés chez les moins de 65 ans. 75 rendez-vous (43 %) ont été fixés à l’issue de la télé-expertise dont les trois quarts dans le mois suivant la demande. 31 % des avis ont amené à une proposition de changement de traitement pour le patient. Conclusion : La télé-expertise en cardiologie, sur Omnidoc, répond à un besoin important des médecins généralistes, notamment des plus jeunes. Par des échanges rapides, sécurisés et rémunérés, elle semble optimiser le parcours de soins des patients.
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Médecine générale
/ 14-11-2024
Monnot Noémie
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Introduction : Des études internationales montrent un déficit de dépistage du cancer du col de l’utérus dans la population Trans masculine. Le dépistage est historiquement la cause de la baisse de la morbi mortalité du cancer du col de l’utérus. Le but de notre étude est de réaliser un état des lieux du dépistage chez les personnes Trans masculines en France. Matériel et méthodes : Réalisation d’une étude descriptive transversale via un questionnaire en ligne adressé aux patients non cis possédant un col de l’utérus, entre septembre 2023 et mai 2024. Résultats : Analyse de 49 réponses dont 33 patients Trans masculins et 16 patients non binaire. 57,1% avait déjà réalisé un dépistage. 42,9% pouvait être à jour de leur dépistage. Nous retrouvons un lien significatif entre la réalisation du test et le fait d’être suivi par un gynécologue ou sage-femme, ainsi que l’âge > 30 ans. L’autotest n’était connu que de 22,4% des participants. Après présentation d’une information synthétique, 71,4% avait une préférence pour l’autotest versus le FCV classique. 45,5% des patients avait entendu parler du dépistage uniquement avant leur transition. 45,5% des patients avait eu cette information via leur médecin généraliste. Conclusion : Le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les personnes Trans masculines commence à être abordé depuis plusieurs années. Les résultats tendent à démontrer un déficit de dépistage, du fait de freins systémiques et individuels. Des solutions comme la proposition de l’autotest, ou la formation des professionnels de santé à l’accueil et aux soins globaux des personnes Trans masculines, seraient des solutions concrètes à apporter.
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Diplôme d'état de docteur en médecine
/ 12-11-2024
Labonnette Mathilde
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Introduction : La gastro-entérite aiguë représente une pathologie fréquente chez les moins de cinq ans. Le rotavirus représente en moyenne chaque hiver plus de 57.000 consultations en médecine générale et plus de 20 000 hospitalisations en France chez les enfants de moins de trois ans, avec un impact économique pour le système de soins non négligeable. La prise en charge de la gastro-entérite aiguë repose sur l’utilisation du soluté de réhydratation orale. Malgré les recommandations, son taux d’utilisation est estimé à 20% dans le monde. L’objectif de ce travail est d’explorer les connaissances des parents de jeunes enfants sur l’utilisation du soluté de réhydratation orale dans la gastro-entérite aiguë et d’évaluer les facteurs facilitants et limitants son utilisation. L’idée étant de proposer une fiche d’information claire et précise afin de limiter le nombre de consultations en médecine générale et aux urgences. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été réalisée auprès de 14 parents d’enfants âgés de moins de 5 ans. L’analyse des verbatims a été mené selon un codage descriptif puis thématique. Résultats : Cette étude a permis de mettre en évidence des écueils dans la prise en charge d’une gastro-entérite aiguë chez l’enfant, notamment concernant les conseils liés à l’alimentation, l’hydratation et l’usage du SRO, bien que le risque de déshydratation soit connu des parents. Les principaux facteurs limitants sont liés aux gouts, à l’absence d’effet sur les diarrhées selon les parents, l’utilisation d’alternative comme l’eau ou les traitements médicamenteux. Des explications claires associées à une prescription adaptée optimisent l’utilisation du soluté de réhydratation par les parents. Conclusion : La prise en charge de la gastro-entérite aiguë repose sur une bonne utilisation du SRO. Cependant, des écueils persistent concernant son utilisation, d’une part, par méconnaissance de l’importance du traitement et de ses modalités de mise en place par les parents, et d’autre part, par la surutilisation de traitements adjuvants. Afin d’améliorer la compliance des parents, une fiche conseils semble intéressante à proposer.
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médecine
/ 12-11-2024
Jouancastay Léa
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Introduction : L'infection par le SARS-CoV-2 a été déclarée pandémie par l'OMS en mars 2020, entraînant des bouleversements majeurs à l'échelle mondiale. En France, plusieurs vagues épidémiques ont eu lieu, avec des impacts significatifs sur le système de santé et l'enseignement, notamment pour les étudiants en médecine, dont les stages et les modalités d'enseignement ont été modifiés. Cette étude vise à évaluer l’évolution des choix de spécialités des étudiants en médecine en France avant et après la pandémie. Matériels et méthodes : Une étude descriptive rétrospective a été réalisée, incluant toutes les étudiants ayant été affectés au décours des Épreuves Classantes Nationales informatisées (ECNi) entre 2017 et 2023. Les données collectées comprenaient l'année de concours, le genre, le rang de classement, la spécialité choisie et la subdivision. Des rangs fictifs ont été ajoutés pour tenir compte des postes non pourvus. Notre critère de jugement principal était l’évolution de l’indicateur d’attractivité en comparant la période pré-Covid et la période post-Covid, calculé pour chaque spécialité, et inspiré de celui de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques). Les critères de jugement secondaires étaient l’évolution annuelle du classement des spécialités et l’évolution de l’attractivité des spécialités pour chaque subdivision.
Résultats : Sur la période étudiée, 59 721 étudiants ont été affectés à 44 spécialités dans 28 subdivisions. La période 2017-2019 était définie comme « pré-Covid », et la période 2020-2023 comme la période « post- Covid ». En comparant les périodes pré et post-Covid, 9 spécialités gagnent en attractivité : l’anesthésie- réanimation (p<0,001), la chirurgie maxillo-faciale (p<0,005), la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (p<0,001), la dermatologie et vénérologie (p<0,001), la gynécologie-obstétrique (p<0,001), la gynécologie médicale (p<0,001), la médecine générale (p<0,001), la médecine d'urgence (p<0,001), et l’ophtalmologie (p<0,01). A l’inverse, 17 spécialités perdent en attractivité : l’allergologie (p<0,05), la gériatrie (p<0,05), l’hématologie (p<0,05), l’hépato-gastro-entérologie (p<0,05), les maladies infectieuses et tropicales (p<0,001), la médecine intensive-réanimation (p<0,001), la médecine physique et de réadaptation (p<0,001), la néphrologie (p<0,001), la neurochirurgie (p<0,01), la neurologie (p<0,05), l’oncologie (p<0,05), la pédiatrie (p<0,001), la pneumologie (p<0,01), la psychiatrie (p<0,001), la radiologie et imagerie médicale (p<0,001), la rhumatologie (p<0,05), et la santé publique (p<0,05). Conclusion : L'étude met en lumière la complexité des choix de spécialités en médecine, influencés par divers facteurs, y compris la pandémie de Covid-19. Les résultats soulignent la nécessité d'une recherche plus approfondie pour mieux comprendre les motivations des étudiants en médecine et l'évolution de l'attractivité des spécialités.
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Médecine Générale
/ 07-11-2024
Le Mestre Elisa
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L’allongement de l’espérance de vie des Français oblige à une réflexion sociétale et politique autour de l’organisation du parcours de soin des patients gériatriques. C’est dans ce contexte que les Equipes Mobiles de Gériatrie sont apparues. Elles ont pour missions de fluidifier le parcours de soins de ces patients au sein des hôpitaux, mais également en extra-hospitalier, en dispensant une évaluation gérontologique médico-psycho-sociale et un avis à visée diagnostique et/ou thérapeutique. A Saint Malo, l’Equipe Mobile de Gériatrie s’est renforcée de plusieurs professionnels de santé permettant la réalisation d’interventions extra-hospitalières après sollicitation des médecins généralistes. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux sur le recours, la satisfaction et les attentes concernant l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière des médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine, par le biais d’une étude observationnelle descriptive via un questionnaire envoyé aux médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine.
Plus de 88% des médecins répondeurs connaissent l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière et plus de 85% d’entre eux l’ont déjà utilisée. Quatre-vingts pourcents des médecins répondeurs s’estiment satisfaits des interventions de l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière. Plus des trois quarts considèrent que l’intervention de l’EMGEH permet d’éviter un passage aux Urgences et plus de 88% d’entre eux pensent qu’elle permet le maintien à domicile des patients. Ce travail souligne l’intérêt de cette Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière du point de vue des médecins généralistes dans la prise en soin et l’élaboration de projet de santé des patients gériatriques. Son développement permettrait une meilleure accessibilité à la filière gériatrique du bassin malouin. Cette étude confirme l’utilité perçue par les médecins généralistes de l’EMGEH et la nécessité de renforcement de la filière gériatrique malouine au sein d’une dynamique territoriale d’amélioration de parcours de soins des patients gériatriques.
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Médecine générale
/ 07-11-2024
Le Prevost Clémentine
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Contexte : La diversification alimentaire du nourrisson est une étape fondamentale conditionnant le bon développement de l’enfant et impactant sa santé future. Le médecin est l’interlocuteur privilégié des parents face à l'influence croissante des nouveaux régimes et tendances alimentaires. L’objectif de notre étude était d’évaluer les pratiques des internes de médecine générale de Rennes sur les informations délivrées aux parents en matière de diversification alimentaire afin d’identifier un éventuel besoin de formation chez les internes. Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative sous la forme d’une enquête de pratiques. Nous avons élaboré un questionnaire en ligne associé à une vignette clinique diffusé par mail aux internes de médecine générale rennais. Résultats : Parmi les 209 internes interrogés, 107 ont répondu (51%). La majorité (87%) éprouvait des difficultés en consultation sur la DA. Chez un enfant au terrain atopique, la quasi-totalité des internes (95%) débutait la DA entre 4 et 6 mois et plus de 78% d’entre eux conseillaient l’introduction de tous les groupes d’aliments, y compris ceux à risque allergique. L’ajout de matière grasse aux préparations « maison » était largement recommandé (87%) mais très peu dans les petits pots industriels (29%). Seuls 44% des internes recommandaient des apports protéiques journaliers en accord avec les recommandations. Conclusion : Les internes rennais ont de bonnes connaissances en matière de DA mais font face à des difficultés pour recommander les différents groupes d’aliment et les quantités appropriées. Une formation dédiée est souhaitée et permettrait de diffuser des messages clairs sur la place des lipides et protéines et sur les aliments à risque allergique.
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Médecine Générale
/ 05-11-2024
Langeard Marine
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Introduction. – On assiste à une évolution des modèles de décision médicale avec une volonté de valorisation de l’autonomie du patient et l’intervention désormais de plusieurs acteurs dans la prise de décision. Mais leur application dans le domaine de la limitation de soins et notamment chez les patients ayant des troubles neurocognitifs semble présenter quelques difficultés pour le médecin généraliste, qui s’y retrouve de plus en plus confronté du fait d’un vieillissement de la population. L’objectif de cette étude était de recueillir auprès des médecins généralistes, les éléments qu’ils identifient comme influençant leur prise de décision de limitation de soins chez les patients ayant des troubles neurocognitifs afin d’identifier leur processus décisionnel conduisant à une telle décision. Méthode. – Notre étude utilise la méthode qualitative par entretiens semi-dirigés. L’échantillonnage était raisonné et les médecins ont été inclus jusqu’à atteindre la suffisance des données. L’analyse a été réalisée manuellement en s’inspirant de la méthode par théorisation ancrée avec double codage jusqu’à aboutir à la construction d’un modèle explicatif. Résultats. – Pour la plupart des médecins généralistes, les troubles neurocognitifs n’enlèvent pas au patient sa place dans la prise de décision de limitation de soins et viennent confirmer celle du médecin généraliste qui, du fait de sa position, apparaît comme un acteur central dans ces situations. Cependant, leur présence semble motiver et valoriser la sollicitation d’autres éléments par ces derniers que sont l’entourage, la collégialité ainsi que la société. La décision apparaît alors comme un phénomène plus global, suscitant l'intervention de différents acteurs, générant de multiples discussions et conduisant à une entente entre les différents participants. Discussion. – Malgré l’existence de plusieurs modèles de décision médicale, on s’aperçoit que leur applicabilité dans une situation de limitation de soins chez un patient ayant des troubles neurocognitifs en médecine générale reste encore complexe étant donné le sujet sensible concerné ainsi que la diversité des situations et acteurs rencontrés. Cependant, ils permettent la prise de conscience des différents éléments mis en jeu et ainsi d’initier une discussion entre les différents participants dont fait partie le médecin généraliste. L’utilisation de la méthode de l’Advance Care Planning peut permettre une évolution de la pratique de médecine générale ainsi que des lois codifiant la limitation de soins.
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Médecine
/ 05-11-2024
Beignet Simon
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Introduction : En lien avec les problématiques rencontrées aux urgences, le Service d’Accès aux Soins (SAS) lancé en 2021 est sensé apporter une réponse aux consultations non programmées. Les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) ont été chargés d’organiser l’effection des SNP et l’articulation avec le SAS sur leurs territoires. L’objectif principal était de saisir l’organisation des CPTS vis-à-vis du SAS. Les objectifs secondaires étaient de cerner les problématiques locales d’accès aux soins, de comprendre les raisons de leur choix d’organisation et enfin d’évoquer avec les répondants les possibles améliorations pour l’accueil des soins non programmés sur leur territoire. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretien individuel semi-dirigé auprès de représentant de chaque CPTS d’Ille-et-Vilaine. Une analyse de contenu thématique fût réalisée à partir des données recueillies afin d’en faire émerger les thèmes principaux. Résultats : 11 entretiens ont été réalisés. L’organisation des CPTS vis-à-vis du SAS était variable, la moitié des répondants n’avaient pas d’organisation spécifique. Les raisons expliquant leurs choix d’organisation étaient guidées à la fois par une volonté de simplicité, en prenant en compte les particularités démographiques, le recrutement au sein des structures. La demande de soin émanant du dispositif SAS était perçue comme limitée. Conclusion : A l’échelle des CPTS, le Service d’accès aux soins semble pour le moment en cours de développement. L’analyse de la démographie médicale révèle des disparités d’accès aux soins qui semblent conditionner l’organisation des CPTS vis-à-vis du SAS. Cette étude met en exergue la nécessité de renforcer l’adhésion au sein des CPTS et l’éducation des populations pour un meilleur respect du parcours de soin.
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Medecine
/ 05-11-2024
Hareng Marion
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Introduction : La désobstruction rhino-pharyngée du nourrisson (DRP) est un traitement à part entière, de pratique courante, et pourtant source de difficultés dans sa réalisation et son apprentissage, à la fois du côté des parents et des professionnels de santé. Objectif : L’objectif de cette étude est de comprendre les différents mécanismes mis en jeu dans la réalisation et l’apprentissage de la DRP afin d’améliorer l’éducation dispensée sur ce sujet par les médecins généralistes. Comment intégrer l’éducation à la DRP dans une consultation de médecine générale en utilisant des outils pédagogiques pertinents ? Méthode : Une étude qualitative par focus groups homogènes et hétérogènes, recrutant des parents de nourrissons et des professionnels de santé, a été menée de mai à juin 2023. Résultats : Cette étude montre que les ressentis des parents sont complexes, oscillant entre des peurs et insécurités, et la prise de conscience de l’importance de la DRP et de son efficacité, pouvant mener à un sentiment d’échec et l’arrêt du geste, ou à une progression et une mise en confiance par rapport à la réalisation de ce geste. Les médecins, quant à eux, pointent un défaut de formation dans ce domaine, menant à une hétérogénéité des connaissances et des méthodes d’éducation. Une réflexion conjointe entre les médecins et les parents a mené à des pistes d’amélioration de cette éducation, notamment via un début d’apprentissage tôt dans la vie du nourrisson, une démonstration visuelle et supervision incontournables, ainsi que l’instauration d’ateliers collectifs autour de la DRP. Conclusion : La DRP a une place légitime dans une consultation de médecine générale au cours du suivi du nourrisson et des consultations pour des pathologies aigües nécessitant ce traitement. Il revient au médecin généraliste d’être à l’écoute des parents et de veiller à la bonne réalisation des DRP selon les recommandations en vigueur, par une éducation basée sur la démonstration visuelle et la supervision. L’instauration d’ateliers collectifs est une piste à explorer pour compléter cet apprentissage et combattre le sentiment de solitude parentale.
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