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Medecine
/ 15-07-2024
Shadili Freslon Camille
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L'Assurance maladie recense plus de 600 000 accidents du travail par an en France, dont 661 mortels en 2023, selon les chiffres de l'Organisation internationale du travail (OIT). Pour éviter les accidents du travail, la première étape est la prévention. La prévention est une obligation légale de l'employeur. Il comprend la formation de tous ses collaborateurs sur les risques encourus dans l'entreprise et les moyens pour les prévenir. En effet, l'élaboration d'un protocole d'urgence d'entreprise doit répondre à certaines spécificités et prendre en compte le contexte de l'entreprise. Naval Group est un chantier naval militaire français créé au XVIIème siècle et implanté dans 18 pays. Elle compte environ 16 000 salariés, dont 3 000 basés sur le site de Lorient en France. un nouveau protocole d'organisation des urgences a été élaboré en 2022 par le SPST avec la collaboration de la Direction de la Santé et de la Sécurité du Travail. Malgré les mesures mises en place depuis le nouveau protocole 2022, des dysfonctionnements dans la prise en charge des victimes d'accidents du travail persistaient. Dans cette optique, nous avons souhaité évaluer les connaissances avec pour objectif principal de déterminer la prévalence des salariés estimant avoir de bonnes connaissances à travers un auto-questionnaire diffusé sur la période s'étendant du 16 octobre 2023 au 4 décembre 2023. Il s’agit d’une étude transversale utilisant un auto-questionnaire. La prévalence de la connaissance du protocole d'urgence est donnée en nombre de cas pour 100 personnes avec un intervalle de confiance de 95 %. Une analyse multivariée pour évaluer les facteurs associés aux connaissances théoriques a été réalisée à l'aide d'une régression logistique. Les variables ont été sélectionnées suite à l'analyse univariée, par leur pertinence, puis par le critère d'information d'Akaike dans un algorithme pas à pas. Notre étude montre une prévalence de 90% de participants déclarant avoir connaissance du nouveau protocole. L'évaluation des connaissances théoriques montre qu'il y avait un score médian pour tous les participants à l'étude de 12 [10,5-13,5]. Cependant, le niveau de connaissance n’était pas différent entre les participants déclarant connaître le nouveau protocole et ceux déclarant ne pas le connaître. Dans notre recherche, nous avons constaté que seule la possession d'une carte mémo était indépendamment associée à une bonne connaissance théorique de la nouvelle procédure. Contre toute attente, le fait d’avoir reçu une information ou une formation n’est pas apparu comme un facteur favorisant de bonnes connaissances théoriques. L'étude a donc permis de réévaluer, de modifier et d'améliorer la procédure d'aide aux victimes au sein de Naval Group Lorient afin qu'elle reste adaptée au contexte de l'entreprise et qu'elle ne devienne pas obsolète. Les résultats de l'étude suggèrent l'importance d'une information complète et claire pour tous les salariés, associée à une formation adaptée au contexte et à l'environnement de chaque entreprise. La formation est le maître mot de la prévention en santé au travail.
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Médecine
/ 09-07-2024
Norée Germain
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Introduction : Le TDAH est une pathologie qui touche 3 à 5 % de la population pédiatrique, et qui est donc fréquemment rencontrée par le médecin traitant. Le seul traitement médicamenteux ayant une AMM dans la prise en charge du TDAH est le méthylphénidate. Ses règles de prescription strictes expliquent la régularité des consultations de ces enfants chez leur médecin. Objectif : Explorer le vécu et les attentes des parents quant à la prise en charge par le médecin traitant de leur enfant atteint de TDAH et traité par méthylphénidate. Méthodes : 13 entretiens semi-dirigés ont été conduits, avec des parents d’enfants atteints de TDAH et traités par méthylphénidate. Les entretiens se sont déroulés de juin 2023 à janvier 2024. Une analyse qualitative de type inductive générale a ensuite été menée. Résultats : Les parents attribuent des rôles multiples au médecin traitant dans le cadre du suivi du TDAH. Ils souhaitent évidemment une gestion scrupuleuse du traitement médicamenteux et de ses effets indésirables. Ils souhaitent aussi que leur médecin occupe un rôle de coordinateur, qui est essentiel à leurs yeux. Même s’ils le trouvent parfois insuffisamment formé ou moins important que le médecin de deuxième recours, ils expriment la singularité de leur relation avec lui. Ils lui font davantage confiance et voient sa position de médecin de famille comme un atout dans la prise en charge. Ils demandent d’ailleurs son soutien psychologique pour les épauler dans les difficultés inhérentes à la gestion du TDAH. Les parents veulent que le rôle du médecin traitant se renforce, par exemple en lui laissant plus de liberté dans la gestion du traitement médicamenteux. Conclusion : Les parents ont un vécu plutôt positif de la prise en charge du TDAH de leur enfant par le médecin traitant. Ils lui attribuent des fonctions multiples. Pour améliorer son action, ils souhaitent une meilleure sensibilisation des médecins de premier recours, ainsi qu’une prise en charge globale, avec soutien de l’ensemble de la famille. Les autorités publiques semblent vouloir développer la place du médecin traitant dans la prise en charge, ce qui correspond aux attentes parentales.
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Médecine générale
/ 09-07-2024
Laisné Eugénie
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Introduction : Différentes études ont montré que la prévalence de l’anxiété et de la dépression étaient importantes chez les internes. Par ailleurs, devenir parent implique de grands changements, et engendre souvent de nombreuses questions et incertitudes. Ce travail avait pour objectif d’étudier le vécu des internes devenus parents pendant leurs études de médecine et de faire émerger des pistes d’amélioration. Méthode : Étude qualitative réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés auprès de 11 internes ou médecins récemment diplômés devenus parents pendant leurs études de médecine. Nous avons analysé les données en nous inspirant de l’analyse phénoménologique interprétative. Résultats : Dans l’ensemble, les participants s’accordaient à dire qu’ils n’avaient pas regretté de devenir parents pendant leur internat. Cependant, ils ont pu évoquer des contraintes liées à leur temps de travail et leurs relations avec leurs supérieurs. Ils ont pu mettre en avant une fatigue physique et psychologique en lien avec la parentalité, mais aussi avec la lourdeur des études de médecine. Les internes ont manqué de temps et de disponibilité psychologique pour leur enfant. Ils proposaient des améliorations telles que la création d’un référent parentalité, un meilleur accès à la santé au travail, une meilleure application des droits concernant l’allaitement. Il semblait exister des propositions plus spécifiques à la faculté de Rennes comme l’abolition des impositions SASPAS pour les internes parents et la possibilité de demander un surnombre jusqu’au jour des choix. Conclusion : Les contraintes présentées par les participants constituaient des facteurs de risques psychosociaux engendrant chez certains participants un épuisement professionnel. Les participants ont pu décrire un conflit travail-famille et un enrichissement famille-travail. Nous avons pu faire émerger des propositions d’amélioration.
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Médecine
/ 09-07-2024
Daubresse Margaux
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Introduction : Le manque de médecins généralistes sur le territoire français est au cœur de l'actualité. Les critères motivant ces professionnels à exercer dans un lieu de soins ont évolué, et les propositions suggérées ne correspondent pas toujours à leurs attentes. Objectif : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer un site d’aide au remplacement et/ou à l’installation des soignants, afin de développer cet outil. Matériel et Méthodes : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée auprès de quinze médecins généralistes (internes ou remplaçants). Les entretiens ont été analysés par une analyse thématique. Résultats : Les attentes des médecins généralistes dans leur profession ont été mises en évidence. L’ergonomie du site est adaptée pour des démarches de recherche d’offre, et les propositions sont pertinentes. Effectuer un dépôt d’annonce s’est avéré fluide. Des pistes d’amélioration sont suggérées, des éléments étant indispensables (secrétariat, qualité de vie…). Cet outil apporte des réponses aux attentes des jeunes médecins généralistes. Discussion : Grâce à son angle nouveau par rapport aux outils existants, OùSoigner pourrait apporter une réelle aide dans les démarches des professionnels médicaux, et améliorer la démographie médicale. Conclusion : OùSoigner doit continuer à se développer au niveau national, et des études auprès d’autres catégories de soignants permettraient de poursuivre son optimisation.
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Médecine générale
/ 04-07-2024
Capéran Pauline
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Introduction : L’antibiorésistance est un problème de santé publique majeur. Dans un objectif de lutte contre l’antibiorésistance et comme il est mentionné dans la Stratégie Nationale 2022-2025 de prévention des infections et de l’antibiorésistance, il est envisagé de déployer prochainement des réseaux de médecins généralistes « ambassadeurs en antibiothérapie » dont les missions ne sont toutefois pas clairement précisées actuellement. L’objectif de cette étude était de recueillir l’avis des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine concernant la création d’un réseau de médecins généralistes ambassadeurs en Bretagne, afin d’identifier les besoins du territoire et de déployer un réseau répondant à ces besoins. Méthodes : 3 focus groupes au sein de 3 groupes qualités déjà constitués de 6 à 9 médecins généralistes exerçant en Ille-et-Vilaine. Les focus groupes étaient réalisés par un animateur, sur la base d’un questionnaire préétabli abordant l’expérience en antibiothérapie des médecins généralistes et l’intérêt de la création d’un réseau de MGA. Les verbatims étaient enregistrés, retranscrits et analysés par l’interne en médecine générale réalisant cette thèse. Résultats : Les médecins généralistes pensent que les outils de bon usage des antibiotiques et d’aide à la prescription actuels sont suffisants (Antibioclic, ligne d’avis infectiologique téléphonique ou via Omnidoc…) bien qu’ils pourraient être encore améliorés (par exemple en ajoutant une télé-expertise vidéo). Il ne serait donc pas pertinent que les médecins généralistes aient pour mission de réaliser du conseil en infectiologie. En revanche, les médecins généralistes expriment un besoin de formation sur la thématique du bon usage en antibiothérapie et également la nécessité de mieux sensibiliser les usagers sur la question. Discussion : Le point fort de cette étude est son ancrage fort avec le terrain, ce qui permet d’identifier précisément les besoins. Les limites sont un biais de sélection des participants (qui sont déjà sensibilisés à la question des bonnes pratiques) ainsi que l’absence de médecins exerçant en milieu rural, qui auraient peut-être exprimé un point de vue différent. Conclusion : La création d’un réseau de médecins généralistes « ambassadeurs en antibiothérapie » est jugée intéressante, à condition que ses missions principales concernent la formation des professionnels de santé et la sensibilisation des usagers au bon usage des antibiotiques, et non d’effectuer du conseil en infectiologie. Le déploiement d’un tel réseau est cours d’organisation en Bretagne.
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MEDECINE
/ 02-07-2024
Carre Robin
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Introduction : L’hypertension artérielle, première maladie chronique dans le monde, représente un enjeu majeur de santé publique. En 2004, le protocole de coopération ASALEE voit le jour, avec pour principal objectif d’améliorer la prise en charge des maladies chroniques. Notre étude vise à analyser et décrire le ressenti des patients hypertendus au sein de ce suivi conjoint par un médecin généraliste et une infirmière déléguée à la santé publique. Méthode : Étude qualitative par entretien individuel semi-dirigé auprès de 13 patients hypertendus suivis dans le cadre du protocole de coopération ASALEE. Le recrutement s’est étalé de juillet 2023 à février 2024, avec analyse conjointe jusqu’à saturation des données. Un double codage et une triangulation des données ont été réalisés par la suite. Résultats : Grâce aux modifications de leurs règles hygiéno-diététiques, les patients interrogés dans cette étude ressentent une amélioration de leur qualité de vie. Sans avance de frais, ce nouvel espace d’écoute avec l’infirmière est un soutien moral et psychologique. Cependant, l’HTA reste une pathologie peu abordée lors des entretiens. Discussion : La plupart des travaux semblables au nôtre, portant principalement sur le diabète, montrent un taux de satisfaction élevé des patients. L’association ASALEE, financée par le CNAM, fait face à une problématique budgétaire, incitant une réflexion attentive sur les négociations futures. Conclusion : Devant une organisation des soins primaires en perpétuelle évolution, ASALEE semble être une solution efficace de coopération interprofessionnelle, offrant une voie prometteuse d’amélioration de la prise en charge de l’hypertension artérielle.
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Médecine Générale
/ 27-06-2024
Deblock Manon
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Introduction : Le changement climatique tend à augmenter les inégalités sociales de santé. Plusieurs travaux explorent l’application de la santé planétaire en médecine générale mais sans aborder spécifiquement les inégalités sociales de santé. Objectif : Explorer les enjeux entre inégalités sociales de santé et changement climatique à l’échelle des soins primaires par le retour d’expériences d’acteurs ayant une expertise sur ces domaines. Matériels et méthodes : Étude qualitative auprès d’acteurs francophones de nationalités et de disciplines variées (chercheurs, représentants d’associations, acteurs de soins primaires). Recueil de données par entretiens semi-dirigés. Échantillonnage à la fois théorique et raisonné (âge, pays, type de savoir) jusqu’à saturation des données. Analyse inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Treize participants ont été interrogés de mai 2023 à février 2024. Pour eux, comprendre la pluralité et l’importance des synergies entre environnement et inégalités sociales de santé, amène à repenser les pratiques à l’échelle des soins primaires. Il s’agirait notamment d'inclure la question sociale dès la mise en place d'une action de santé planétaire. Les médecins généralistes pourraient appliquer des mesures visant à atténuer et s’adapter au changement climatique tout en protégeant les plus vulnérables. Ils pourraient s’intéresser davantage à l’environnement des patients, faire plus de prévention, de promotion de la santé et plaider à l’échelle locale. Des savoirs et outils existent (concept des co-bénéfices par exemple). Les obstacles identifiés sont le pouvoir d’action limité sur les déterminants de santé, le modèle de santé individuel, les préjugés, les discriminations, la charge de travail, le mode de rémunération et l’influence des politiques publiques. Plus de coopération à l’échelle des territoires, incluant les patients et des acteurs locaux variés, permettrait de gagner en efficience (santé communautaire ou projet de santé local, par exemple). Discussion : Le caractère interdisciplinaire de cette étude offre une perspective globale, malgré un champ d’application limité par une représentativité uniquement francophone. Notre étude suggère une évolution des pratiques des soins primaires pour faire face aux enjeux de santé planétaire. Il serait nécessaire de déconstruire les préjugés et pallier les contraintes organisationnelles pour rapprocher les patients vulnérables des actions de santé planétaire. Des études d'évaluation et d'impact sont à poursuivre.
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Médecine générale
/ 27-06-2024
Genest Audrey
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Introduction : Depuis la rentrée 2023, le DES de médecine générale s’allonge à 4 ans (au lieu de 3), sans allongement de la période durant laquelle les femmes peuvent procréer. Avoir un enfant pendant l’internat sera peut-être plus fréquent dans les années à venir, quels impacts l’acquisition et le développement de ce nouveau rôle peuvent avoir sur la construction d’une future médecin ?Méthode : Etude qualitative inspirée de la théorisation ancrée par entretiens semi-dirigés individuels auprès de 9 femmes ayant eu un enfant durant l’internat et 1 MSU ayant accueilli une mère-interne en stage. Le recrutement a été réalisé entre Septembre 2023 et Février 2024 par échantillonnage raisonné théorique jusqu’à saturation des données. Des analyses ouverte, axiale et intégrative des verbatims ont été effectuées, permettant l’élaboration d’un modèle explicatif. Résultats : Les retentissements de la co-construction maternelle et médicale ont été regroupés en 3 catégories : la formation initiale (les difficultés d’assiduité aux cours ou aux stages, l’invalidation de semestres, la facilitation des apprentissages, la concrétisation des savoirs théoriques, les occasions d’avoir une formation supplémentaire), l’acquisition des compétences professionnelles (le manque de stages et donc de pratique, l’acquisition de savoirs expérientiels, de compétences relationnelles, de compétences organisationnelles), et enfin la construction identitaire (dissonance identitaire, maturité professionnelle et personnelle, adhésion des patients, rapprochement des chefs par l’expérience commune de la parentalité, décalage avec les co-internes non parents). La volonté d’être à la fois un « bon médecin » et une « bonne mère » est omniprésente, les implications émotionnelles sont variées, et ce d’autant plus que leur bien-être en stage est plus ou moins assuré. Les mères-internes doivent user de stratégies pour combiner ces 2 nouveaux statuts. Conclusion : Les représentations de la société sur les étudiants-parents, en particulier les mères-internes, sont toujours présentes, y compris chez les étudiants-parents. Alors que les gains pour la construction professionnelle sont multiples. La quête de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle n’est pas aisée durant les études, d’autant plus lorsque l’on est parent. Il faut améliorer les informations sur la parentalité, l’intégration des identités personnelles à la construction de l’identité professionnelle.
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Médecine générale
/ 26-06-2024
Roland Jeanne
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Contexte : L’ostéoporose est un problème de santé publique étant donné les conséquences dramatiques de certaines fractures. Cependant, cette maladie reste sous traitée et sous diagnostiquée. L’amélioration de sa prise en charge passe actuellement par la création de filières fractures au sein de centres hospitaliers. Objectif : Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, observationnelle basée sur les patients inclus dans la filière fracture du centre hospitalier de Saint Malo de janvier 2021 à décembre 2021. L’analyse des pratiques des médecins généralistes, de ces patients, a été évaluée par questionnaires papiers. Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, observationnelle basée sur les patients inclus dans la filière fracture du centre hospitalier de Saint Malo de janvier 2021 à décembre 2021. L’analyse des pratiques des médecins généralistes, de ces patients, a été évaluée par questionnaires papiers. Résultats : Trente-neuf réponses des médecins généralistes ont été obtenues, parmi les deux cent quarante-cinq questionnaires envoyés. Quarante-huit pourcents des patients ont reçu un traitement anti-ostéoporotique avec un taux de prescription statistiquement plus important chez les jeunes médecins. Les causes principales de non prescription sont : les comorbidités du patient et le manque de communication au médecin traitant des conclusions de la filière fracture. L’étude confirme la gravité de la pathologie avec vingt-trois pourcents de décès la première année suivant la fracture. Conclusion : Malgré un faible retour des médecins généralistes, il semble que la filière fracture de Saint Malo contribue à améliorer la prise en charge de l’ostéoporose post-fracturaire. La communication auprès des médecins généralistes et le suivi des patients de la filière restent cependant à améliorer. Les chiffres alarmants de mortalité, permettent de prendre conscience, à l’échelle locale, de la gravité de l’ostéoporose.
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Médecine générale
/ 25-06-2024
Orhant Jeanne
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Contexte : Dans un contexte sociétal où le parcours professionnel s’allonge, où l’âge de la retraite recule, nous sommes de plus en plus confrontés à des problématiques de désinsertion professionnelle. Celles-ci entraînent des répercussions socio-économiques majeures. Le repérage précoce des situations à risque par le médecin généraliste fait partie intégrante de la prévention de la désinsertion professionnelle, afin d’orienter au mieux les patients dans le processus du maintien dans l’emploi. Objectif : L’objectif principal de l’étude est d’évaluer le recours aux différents outils et interlocuteurs de prévention de la désinsertion professionnelle (service de santé au travail, temps partiel thérapeutique, visite de pré-reprise, RQTH, service social de la CARSAT) par les médecins généralistes bretons. Matériel et méthodes : Etude quantitative descriptive et transversale réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne. La population étudiée est constituée de médecins généralistes inscrits à l’Ordre des Médecins de la région Bretagne. Résultats : 87 réponses complètes ont été analysées. Les médecins généralistes bretons ont des connaissances globalement correctes des différents dispositifs et interlocuteurs du maintien en emploi (hormis le service social de la CARSAT), mais s’en saisissent de manière sous-optimale. Conclusion : A l’avenir, les enjeux seront de promouvoir la prévention et la santé au travail dès les études de médecine, puis au cours de la formation continue des médecins généralistes, afin que leurs connaissances des dispositifs et interlocuteurs soient solidifiées et à jour. En associant une meilleure formation et promotion du maintien en emploi à une coordination optimisée des différents acteurs, la prévention de la désinsertion professionnelle pourra investir la réflexion des médecins généralistes dans leur quotidien, afin que la qualité de vie des travailleurs soit durablement maintenue.
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