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Sciences de gestion
/ 17-11-2014
Bellion Amélie
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L’objet de notre thèse est de situer l’analyse de l’innovation au niveau précis de la signification. Le point d’ancrage de l’étude d’une innovation est déplacé d’un point de vue purement technique à une approche représentationnelle et dialogique de l’innovation. Il s’agit de proposer une approche interprétative de l’innovation en procédant à l’analyse des imaginaires et représentations de trois catégories d’acteurs (offre, consommateurs et résistants) participant à la construction de sens d’un marché innovant « en train de se faire » : les nanotechnologies. En envisageant l’innovation comme un signifiant aux signifiés variables selon les acteurs – i.e un praxème -, nous tentons à la fois de renverser les schémas traditionnels en marketing de l’innovation - qui proposent une lecture déterministe, mécaniste et linéaire du rapport entre offre et marché -, et d’instaurer une lecture dialogique entre les acteurs de l’offre, les consommateurs et les résistants à l’innovation. Par une approche qualitative, nous étudions les modalités discursives et rhétoriques que s’opposent les acteurs de « l’arène sémantique » que constitue l’innovation. Ces modalités s’inscrivent tantôt dans une co-construction de sens et de marché, tantôt dans une déconstruction-reconstruction de sens et de marché. Ce travail vise d’une part à valoriser l’importance du sens, des jeux rhétoriques et symboliques en contexte innovant et, d’autre part, à montrer en quoi la signification d’une innovation n’est pas prédéfinie unilatéralement par l’offre, mais procède davantage d’un affrontement sémantique entre acteurs engagés dans un rapport dialogique.
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Sciences de gestion
/ 04-12-2017
Dabadie Isabelle
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La consommation collaborative désigne un ensemble de pratiques très variées – parmi lesquelles la location, le prêt, le don, le troc ou le partage entre consommateurs –, qui remettent en question la primauté accordée à la propriété individuelle. Ce phénomène en plein essor fait l’objet de nombreuses recherches tentant de définir, de cartographier ou d’expliquer le phénomène, en identifiant ses déterminants ou en évaluant ses impacts. Peu de travaux se sont penchés sur l’arrière-plan culturel de ce mouvement. C’est l’objet de ce travail, qui étudie la consommation collaborative dans une perspective anthropologique, autour de la question, centrale, du rapport à la propriété. Cette recherche, ancrée dans la Consumer Culture Theory (CCT), adopte une approche phénoménologique centrée sur le sens des expériences vécues par les consommateurs. Elle s’appuie au plan empirique sur une ethnographie menée sur trois terrains reflétant la diversité des pratiques collaboratives – l’habitat participatif, la plaisance collaborative et les bibliothèques de vêtements. Et elle a pour première assise théorique la mobilisation d’un cadre d’analyse original – l’infrastructure cosmologique –, inspiré des travaux de Stoczkowski (2008), qui permet de révéler les traits saillants d’une vision du monde. Les résultats mettent en lumière l’émergence, au sein d’un mouvement qui reste largement consumériste, d’une contre-culture, proche de la simplicité volontaire, caractérisée par un rapport nouveau à la propriété, dans laquelle celle-ci n’est pas simplement remplacée par l’usage mais se charge d’un sens différent. Nous l’avons nommée « cosmologie de l’alter-possession ». Cette recherche permet de mieux comprendre les comportements de consommateurs qui entretiennent un rapport ambivalent aux possessions, entre détachement et recherche de liens durables, et aspirent à des formes de propriété plus ouvertes et plus collectives en réponse aux enjeux sociaux et environnementaux d’un monde aux ressources finies.
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Sciences de Gestion
/ 22-10-2014
Ballesteros Leiva Felix
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Suite à la globalisation des affaires et aux multiples changements démographiques, de plus en plus de professionnels vont travailler à l’étranger de leur propre initiative ou encore, pour réaliser un mandat au sein d’une filiale de leur entreprise localisée à l’étranger. L’objectif de cette recherche consiste à étudier le bien-être des travailleurs à l’international en s’appuyant sur deux courants théoriques, celui du bien-être psychologique et du bien-être subjectif. Le bien-être subjectif se réfère à l’évaluation que font les personnes des conditions et des caractéristiques de l’environnement. Le bien-être psychologique fait référence à l’ampleur avec laquelle la personne se sent bien avec elle-même et à la cohérence de son projet de vie avec ses valeurs et ses objectifs de vie. Tenant compte du fait qu’un travail à l’étranger affecte tout autant les vies professionnelle, personnelle et souvent de couple et familiale, cette étude analyse les incidences du conflit et de l’enrichissement travail-famille sur le bien-être des travailleurs en mobilité à l’international. Notre recherche permet aussi d’explorer comment l’articulation travail-famille (tant par les perceptions de conflit que d’enrichissement) des TMI peut être expliquée par trois grands déterminants: le soutien social, l’autoévaluation de soi et l’intelligence culturelle des TMI. L’étude a été menée auprès de 284 travailleurs en mobilité à l’international vivant et travaillant dans différents pays. Au terme de multiples analyses, nos résultats confirment l’importance pour les TMI de ne pas ressentir de conflit travail-famille, mais de percevoir de l’enrichissement travail-famille pour ressentir plus de bien-être. Nos résultats démontrent que le conflit travail-famille est lié négativement aux deux types de bien-être évalués, alors que l’enrichissement travail-famille est seulement lié au bien-être subjectif. Nos résultats confirment aussi les liens négatifs entre d’une part, le soutien offert par l’organisation et la famille et le sentiment d’autoévaluation de soi et d’autre part, sur le conflit travail-famille que ressentent les TMI. Il apparaît aussi que le soutien offert par les collègues a un effet positif sur le sentiment d’enrichissement travail-famille exprimé par les TMI. Cette thèse conclue sur les implications de ses résultats pour la recherche et la pratique. Pour finir, les limites et les perspectives de la recherche future sont exposées
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