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Science politique
/ 10-06-2020
Porcherie Marion
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Les inégalités sociales de santé sont des problèmes complexes dont les institutions de santé publique doivent pourtant se saisir pour ajuster leurs politiques. En France, ces politiques sont à la charge des Agences Régionales de Santé depuis 2009. Nous avons à comprendre de quelle manière les ARS conçoivent leur rôle sur les inégalités sociales de santé. Nous nous sommes pour cela appuyé sur une approche cognitive des politiques publiques en accordant une importance particulière aux acteurs et aux idées circulant au sein des institutions. Une étude empirique menée entre 2014 et 2016 auprès des acteurs des Agences Régionales de Santé visait à étudier leurs idées sur les inégalités sociales de santé et à comprendre l’influence de ces idées sur l’action institutionnelle. Nous avons mobilisé l’étude de cas multiples par cas comparables et avons sélectionné trois Agences Régionales de Santé et leurs instances de démocratie dans trois régions. Nous avons mobilisé une approche qualitative par théorisation ancrée pour mener l’analyse de discours de soixante-neuf acteurs interrogés par entretiens semi-directifs, complétée d’une analyse documentaire et d’observations participantes. Les idées des inégalités sociales de santé sont diverses et sont plus ou moins tournées vers une définition des déterminants sociaux de la santé. Le rôle attribué à l’institution pour agir sur celles-ci est aussi plus ou moins important selon les acteurs. Ces deux tendances dessinent quatre profils d’idées caractérisant l’action institutionnelle sur les inégalités sociales de santé. Ces profils reflètent aussi les stratégies d’intervention et les instruments mobilisés. L’analyse comparée de ces profils entre les trois régions met en évidence les facteurs favorisant la circulation des idées au sein de l’institution. Ces derniers esquissent les leviers d’action pour favoriser la prise en compte des inégalités sociales de santé dans les politiques régionales.
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Science politique
/ 25-06-2014
Rouzeau Marc
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La gestion de la question sociale s’est traduite, en France, par la constitution d’un « quasi –secteur » qui, à son apogée au milieu des années 1970, articule protection sociale, aide sociale et action sociale. A la suite, et afin de faire face aux « nouveaux problèmes sociaux », se propage un processus assez généralisé de socio-territorialisation empruntant à quatre répertoires d’action assez distincts : l’aménagement réparateur, l’administration intégrative, la gestion modernisatrice et le développement endogène. L’expertise d’Etat se double alors d’une expertise davantage généraliste, construite à l’articulation des différentes échelles d’action publique. Depuis 2005, le nouveau répertoire qui se structure, celui de l’activation cohésive, s’accompagne d’une expertise plus prescriptive et fonctionne comme un marqueur du nouveau régime d’Etat social actif. Le détour par le Québec permet alors d’entrevoir le sens et les modalités des réordonnancements en cours et, tout à la fois, de repérer certaines des composantes spécifiques de notre dynamique nationale.
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