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Sciences économiques
/ 07-12-2009
Cadet Raulin Lincifort
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L'expérience des différents épisodes de défaillance bancaire à travers le monde, notamment celle qu'occasionna aux Etats-Unis d'Amérique et dans d'autres économies, la crise des subprimes, montre que la défaillance bancaire a des conséquences néfastes sur l'économie. Même la défaillance d'une seule banque peut causer un coût élevé pour l'économie. Elle peut, entre autres, occasionner une panique bancaire, réduire les activités économiques, augmenter le déficit budgétaire. Puisque la défaillance bancaire fait supporter des coûts élevés à l'économie, il est important d'identifier les facteurs qui l'expliquent, afin de pouvoir la prévenir. L'un des facteurs macroéconomiques de la défaillance bancaire que l'on retrouve dans la littérature est la croissance des taux d'intérêt. Or, lorsque la banque centrale applique une politique monétaire restrictive, une augmentation des taux d'intérêt en découle. Dans ce cas, une politique monétaire restrictive peut être un facteur de défaillance bancaire. Cependant dans les pays en développement, la vente de bons du trésor par la banque centrale, dans le cadre d'une politique monétaire restrictive constitue une source alternative de profit pour les banques. Si cette politique rend les banques efficientes à maximiser leur profit, alors, réduit-elle la défaillance bancaire dans les pays en développement ? Pour répondre à cette question, nous considérons le cas d'Haïti où la vente de bons par la banque centrale constitue une source alternative de profit pour les banques. Nous présentons un modèle théorique relatif aux pays en développement. Ce modèle montre que bien que son impact soit plus important sur les banques inefficientes à maximiser leur profit, une politique monétaire restrictive augmente le niveau de défaillance des banques efficientes aussi bien que celui des banques inefficientes. Pour mesurer l'efficience bancaire, nous estimons un modèle d'analyse des frontières stochastiques de la forme translog. Puis, nous construisons un indice de défaillance bancaire. Nous utilisons cet indice comme variable endogène dans des estimations qui nous permettent de vérifier si une politique monétaire restrictive augmente la défaillance bancaire. Les résultats empiriques révèlent que bien qu'une politique monétaire restrictive augmente l'indice de défaillance des banques efficientes en profit aussi bien que celui des banques inefficientes (en profit), son impact est plus important qur celles qui sont inefficientes. De plus, nous avons trouvé que l'augmentation de l'efficience à maximiser le profit qui résulte d'une politique monétaire restrictive est illusoire. L'implication des résultats de cette thèse pour les pays en développement, c'est que la banque centrale, en planifiant sa politique monétaire, doit tenir compte de l'effet non désiré d'une politique monétaire restrictive sur l'efficience en profit et sur le niveau de défaillance des banques. Des actions doivent être entreprises également en vue d'inciter les banques à être efficientes, puisque l'indice de défaillance des banques inefficientes est plus sensible à une politique monétaire restrictive. L'une des principales contributions de cette thèse à la littérature, c'est qu'elle montre qu'au delà du bilan bancaire, la politique monétaire affecte aussi l'efficience ainsi que le niveau de défaillance des banques
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Sciences Economiques
/ 12-07-2011
Bousrih Jihéne
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Cette thèse s’intéresse à étudier la politique de ciblage de l’inflation compte tenu des caractéristiques économiques et financières des économies émergentes. Depuis sa première adoption en adoption en 1990, la politique de ciblage de l’inflation a montré son efficacité en limitant la flambée des prix et en favorisant la croissance économique. Cependant, pour les marchés émergents, l’amélioration de leur performance économique reste faible par rapport aux économies développées. Ce résultat est du principalement aux caractéristiques de ces économies et à leur vulnérabilité économique et financière. Ce travail explore l’impact de deux importantes caractéristiques des marchés émergents, sur le choix de la politique monétaire. Il s’agit de la dépendance commerciale et de la dépendance financière. L’approche théorique de cette thèse montre que la Banque Centrale des économies émergentes a intérêt à adopter la politique de ciblage de l’inflation qui limite la transmission de l’inflation importée vers le niveau des prix domestiques. La thèse propose également une approche empirique qui cherche à identifier, d’une part, l’efficacité de la politique de ciblage de l’inflation et d’autre part, les facteurs qui peuvent influencer la volatilité des prix. Les résultats montrent, dans un premier temps, qu’il y a une amélioration de la performance des pays adoptant la politique de ciblage de l’inflation mais dans des proportions relativement faibles. Puis dans un deuxième temps, qu’un système monétaire, financier et budgétaire sain favorise la maîtrise de l’inflation.
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Sciences économiques
/ 04-07-2012
Jebli Sinda
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Le retour des problèmes financiers depuis plusieurs années a conduit à une prise en compte des frictions financières dans les modèles de la nouvelle macroéconomie keynésienne. Cette thèse s'attache à analyser les mécanismes de transmission des chocs financiers sur l'économie réelle, dans le cadre d'une petite économie ouverte. La première approche théorique de cette thèse montre que la banque centrale peut être induite en erreur en s'appuyant sur un modèle standard sans secteur bancaire. Elle montre également que les implications des contraintes financières sont relativement plus importantes pour la transmission du choc financier aux principaux agrégats d'une petite économie ouverte. La deuxième approche théorique, qui cherche à étudier l'interaction entre la règlementation du capital et la politique monétaire, montre que l'introduction du ratio d'endettement dans la règle de Taylor ne semble pas améliorer la performance par rapport à une règle de taux d'intérêt standard. Cette thèse propose également une approche empirique afin de tester, d'une part, la présence d'un mécanisme d'accélérateur financier en République Tchèque et d'autre part, de montrer que la sensibilité aux contraintes financières est différente selon la taille des firmes. Les résultats montrent que les micro-entreprises, les plus dépendantes du crédit bancaire, font preuve d'une forte sensibilité de leur comportement d'investissement aux coûts de l'accès au financement externe
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Sciences économiques
/ 19-02-2013
Mohamed Cheik Hamidou Issoufa
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Les évolutions récentes des prix des actifs (actions, immobilier) enregistrées au cours de la dernière décennie ont ravivé le débat sur l'origine de certains dés ajustements (bulles) et sur leur impact dans l'économie réelle. En effet les prix des actifs réagissent à l'excès de création monétaire (la base monétaire mondiale croissant plus vite que la production mondiale) dans un régime de basse inflation. Cette thèse cherche à éclaircir le lien entre les conditions de liquidité et les prix contribuant à rendre les économies plus sensibles aux chocs financiers (par exemple à la suite de l'éclatement d'une bulle des prix des actifs). Nous avons vu ensuite, dans quelle mesure la politique monétaire doit réagir face à cette menace par une analyse des implications de l'existence de l'excès de liquidité monétaire sur la politique d' « inflation targeting » de la banque centrale. Pour résorber l'excès de liquidité et assurer la stabilité financière, les banques centrales doivent-elles tenir compte des prix d'actifs dans la formulation de la politique monétaire?
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Sciences de gestion
/ 29-04-2013
Moungala Wilfried Paterne
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La crise financière de ces dernières années a relancé le débat sur le caractère dit « sans risque de défaut » des obligations souveraines. Face aux enjeux économiques et financiers, les établissements de crédit et les Institutions Financières ont du revoir les méthodes d’évaluation des obligations. Cette thèse a pour objectif la modélisation et la Gestion des prix obligataires et s’articule autour de quatre points. Dans le premier point, nous avons présenté les approches théoriques portant sur les modèles traditionnels des taux d’intérêt. Dans le second point, nous avons conçu un modèle test nommé M-M en discrétisant les modèles à temps continu du taux d’intérêt court et en recourant aux modèles de la famille GARCH. Ce modèle est construit en incorporant les effets niveau des taux d’intérêt à court terme et GARCH (1,1). Les résultats de l’estimation du modèle M-M suggère la nécessité de tenir compte des deux effets pour la modélisation des rendements des bons du Trésor américain. Le troisième point consiste à extraire les facteurs que l’on peut interpréter comme le niveau, la pente et la courbure. Ces facteurs sont extraits à partir de deux modèles qui sont des extensions dynamiques de la fonctionnelle de Nelson et Siegel. Les courbes des taux utilisés sont celles des Etats-Unis, de la France et de l’Afrique du Sud. La présence de l’Afrique du Sud dans cette étude est due à notre envie de traiter la structure par terme des taux d’intérêt d’un pays africain et aussi son économie émergente. A l’aide des proxies, et d’une ACP sur la courbe des taux de ces trois pays, ces facteurs ont été analysés sur la base de leur qualité d’ajustement. Le dernier point a pour but de traiter les indicateurs macroéconomiques et financiers qui peuvent expliquer les facteurs endogènes extraits.
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Sciences économiques
/ 07-06-2013
Sobczak Karolina
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Dans cette thèse, nous analysons la question de l’ajustement réel entre des économies de niveau de développement diffèrent au sein d’une union monétaire. Dans ce, les deux économies représentées – une économie développée et une économie émergente – ne peuvent utiliser le taux de change nominal pour s’ajuster à des chocs asymétriques. Pour étudier les conditions de l’ajustement réel entre ces pays, nous prenons en compte les flux d’investissements directs. En effet, ce type d’investissement a profité largement aux économies d’Europe de l’est non membres de le zone euro. Pour étudier cette question, nous utilisons un modèle DSGE (« dynamic stochastic general equilibrium ») permettant de micro fonder les décisions d’investissement direct sur l’hétérogénéité productive des firmes. Nous complétons la littérature existante dans ce domaine en privilégiant deux aspects : (1) les investissements directs peuvent être à la fois des substituts aux importations ou une solution retenue par les firmes pour réduire leurs coûts de production afin de réimporter des biens sur leur marché national et (2) les pays sont traités de manière asymétrique, afin de relier leur niveau de développement aux types de variétiés de biens (non échangeables, exportables, délocalisables). Nous évaluons de quelle manière ces éléments affectent la dynamique des économies à un choc de productivité asymétrique. De manière générale, on observe que les économies vont répondre de manière différente au niveau macroéconomique en fonction de leur structure productive. En résumé l’analyse proposée dans cette thèse montre que des différences structurelles et la possibilité pour les pays de s’engager dans des investissements directs détermine de manière critique la réaction des variables macroéconomiques à des chocs asymétriques.
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Sciences économiques
/ 14-10-2013
Ben Cheikh Nidhaleddine
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Cette thèse met en évidence l’aspect macroéconomique du degré de report du taux de change sur les prix dans la zone euro. Nous utilisons un large éventail de méthodes économétriques récentes afin de fournir des mesures robustes sur la transmission du taux change ainsi que sur ses déterminants macroéconomiques. Notre recherche révèle le rôle prépondérant des facteurs macroéconomiques dans le déclin récent du degré de report. Une conséquence directe de ce résultat est que la baisse du taux de transmission du change n’est pas nécessairement un phénomène structurel, et il peut être ainsi résolu par des politiques macroéconomiques conjoncturelles. Par exemple, l’adoption de régimes de politique monétaire plus crédibles avec l’engagement de maintenir une inflation faible joue un rôle important dans la réduction de la sensibilité des prix aux variations du change. Ceci est particulièrement valable pour les pays dont les politiques macroéconomiques sont historiquement laxistes. Ainsi, la poursuite de politiques économiques solide et lisible au sein de l’UEM peut être un outil efficace pour réduire le degré de report du taux de change
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Sciences économiques
/ 08-11-2013
Peterle Emmanuel
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Malgré une amélioration significative de la place des femmes sur le marché du travail depuis les années 60, des inégalités femmes-hommes en termes de salaire et de position dans l’emploi subsistent toujours. Dans cette thèse, nous utilisons à la fois des données d’enquête et des données expérimentales afin d’étudier ce problème. Nous réalisons tout d’abord une étude empirique sur données d’enquête afin d’identifier les déterminants structurels de ces différences femmes-hommes. Nos résultats indiquent qu’une part significative de ces inégalités ne peut être expliquée par des écarts en termes de caractéristiques observables. Nous faisons ensuite appel à l’économie expérimentale afin d’explorer deux facteurs potentiels de cet écart résiduel : la discrimination et les différences femmes-hommes en termes de préférences. Nous nous intéressons à la discrimination en réalisant une première expérience contrôlée en laboratoire. Nous observons une discrimination à l’embauche à l’encontre des femmes dans un cadre d’information imparfaite. Cette discrimination semble provenir du manque d’information à disposition de l’employeur, plutôt que de ses préférences. Dans une seconde expérience en laboratoire, nous mettons en avant les différences entre femmes et hommes en termes d’attitude face à la compétition. Nos résultats suggèrent que les femmes sont moins enclines à entrer en compétition, notamment car elles ont moins confiance en leurs aptitudes que les hommes. Si la discrimination est un facteur potentiel des inégalités femmes-hommes sur le marché du travail, nous montrons dans ces travaux que les différences en termes de préférences sont aussi à considérer.
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Sciences économiques
/ 08-11-2013
Augustin Ted Emmanuel
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La résilience apparente du secteur financier haïtien face à la crise financière de 2007-2008 soulève de nombreuses questions quant à son degré réel d’immunité face au risque systémique et aux raisons fondamentales qui auraient pu expliquer ce phénomène. Leur apporter des éclairages, notamment à partir d’études empiriques, peut aider à mieux cerner les enjeux et la formulation d’une politique macro-prudentielle pour Haïti. De fait, Haïti est un pays à faible revenu disposant d'un système financier formel restreint. De ce point de vue, son exposition aux aléas de l’environnement financier international peut paraître relativement faible. Toutefois, on se demande comment protéger l’industrie bancaire – et, incidemment l’économie haïtienne – d’un risque de nature systémique, compte tenu en particulier de l’ampleur des transferts de liquidité par la diaspora et ceux en nature. On peut donc y voir une source supplémentaire de vulnérabilité en cas de récession appelant un changement de priorité chez ces pays donateurs aux dépens de l’équilibre financier global de cette petite économie de la zone Caraïbe. Dans cette perspective, le présent travail de thèse vise d’abord à déterminer les principaux facteurs de la résilience des banques haïtiennes à la crise financière de 2007-2008. Les interdépendances entre les cycles financiers haïtien et ceux de ses voisins nord-américains sont ainsi étudiées. Pour apprécier la dimension systémique du risque que fait peser l’activité des banques, l’analyse porte aussi sur les liens entre cycle de crédit et cycle d’activité en Haïti. Ensuite, des estimations sont réalisées pour quantifier l’impact de la variabilité de la conjoncture sur les performances des banques. Les enseignements tirés de ces analyses alimentent la réflexion sur l’élaboration d’un dispositif de surveillance macro-prudentielle en Haïti. Les résultats obtenus attestent du lien étroit entre le cycle financier haïtien et ceux des membres de l’accord de libre échange nord-américain. Ceci représente une source de risques exogènes pour le système financier haïtien. De plus, l’analyse de l’impact de la variabilité de l’environnement macroéconomique sur les performances financières des banques commerciales haïtiennes supportent l’hypothèse de la fragilité du secteur bancaire. La diversité des expériences de politique macroprudentielle invite à recommander une voie médiane, entre séparation totale et fusion complète des pouvoirs monétaires et de surveillance de l’industrie bancaire, compatible avec les contraintes auxquelles Haïti est soumise. Finalement, l’implémentation d’une direction de macroprudence et une liste de plusieurs recommandations d’ordre macroprudentiel ont été proposées. Ces propositions visent à répondre aux problématiques qui semblent mettre en lumière les limites des instruments de la politique monétaire.
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Sciences économiques
/ 10-12-2013
Donfouet Hermann Pythagore Pierre
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Le financement des soins de santé de qualité constitue un défi majeur pour les pays en développement. Malgré les efforts consentis pour améliorer l’offre des services de santé, une frange importante de la population n’a toujours pas accès aux soins de santé. La faible croissance économique, le manque des ressources, la corruption et les contraintes imposées au secteur public peuvent expliquer pourquoi la conception d’un système de financement des soins de santé est complexe. Au cours des deux dernières décennies, il y a eu une baisse de l'utilisation des services de santé après l'introduction du recouvrement des coûts dans les établissements de santé publics. Les personnes les plus touchées par cette politique sont les ménages à faibles revenus notamment dans les zones rurales qui sont le plus souvent vulnérables aux maladies. L'assurance communautaire a été proposée comme une alternative pour améliorer une meilleure accessibilité des ménages à faibles revenus aux soins de santé. L'assurance communautaire apparaît ainsi comme un outil de protection sociale pour un grand nombre de personnes qui, autrement, n'auraient pas une couverture face au risque maladie. Toutefois, un tel système d’assurance maladie ne peut avoir des effets à long terme que s’il existe une forte préférence des ménages pour une telle politique, et un capital social dans les zones rurales. Evaluer les préférences des ménages pour l'assurance communautaire est importante pour la formulation des recommandations de politique économique. Une connaissance adéquate des déterminants de la demande pour l'assurance communautaire est aussi essentielle pour l'élaboration de stratégies visant à accroître l’allocation des ressources, et à améliorer la qualité des services. La présente étude a pour objet d’évaluer les préférences des ménages pour l’assurance communautaire en milieu rural camerounais. L’usage de la méthode d’évaluation contingente suggère que les ménages à faibles revenus sont disposés à payer pour l’assurance communautaire. En outre, le capital social a un effet positif et significatif sur la demande. L’usage des doubles questions binaires pour évaluer des préférences des ménages est incompatible avec les incitations et sujets à un shift effect hétérogène expliqué par les caractéristiques intrinsèques des ménages. Les ménages très certains de leurs réponses ne sont pas sujets aux anomalies comportementales. Enfin, les préférences des ménages sont inter-indépendantes du fait des interactions spatiales expliquées par les normes sociales
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