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Science politique
/ 12-11-2021
Alleno Kevin
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Cette thèse d’histoire sociale des idées politiques analyse la naissance, les usages et les réceptions du concept de « Françafrique ». Forgé par l’ancien président de l’association Survie, François-Xavier Verschave, qui reprenait une formule de F. Houphouët-Boigny, il constitue un instrument puissant du soft power de cette association. Ce concept s’est largement diffusé au sein de la société au point de constituer une grille de lecture des relations franco-africaines pour les médias et de se diffuser largement au sein de la culture populaire.
Avec ce succès, on peut même parler de mythe au sens où ce concept apparaît au moment même où émergent de profondes mutations dans les relations franco-africaines. Si bien qu’il existe bien un décalage entre la représentation véhiculée par le concept de « Françafrique » et la réalité de la politique africaine de la France aujourd’hui.
Sans que cela ne signifie que ces rapports soient guéris totalement des maux dénoncés par les militants associatifs, journalistes et politiques qui mobilisent ce concept.
Cette thèse étudie ainsi dans un premier temps les matériaux historiques à partir desquels a été bâti le concept de « Françafrique » qui reformule, en fait, l’imaginaire colonial. Il s’agit ensuite d’analyser comment le concept de « Françafrique » s’est diffusé au sein du débat public français et est devenu un mythe. Et enfin, dans la dernière partie, nous étudions les conséquences de ce mythe sur la politique africaine de la France. Nous analysons comment le concept de « Françafrique », qui constitue un stigmate fort, a modifié un pan de la politique étrangère de la France.
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Science politique
/ 06-11-2019
Auffret Yves
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Partant du phénomène de la prolifération du « cyberespace » et de l’ensemble des termes qui en sont dérivés, cette thèse interroge la prise en considération de la sécurité de l'information et de son influence sur les Relations Internationales. Afin de répondre à cette question, cette recherche croise la combinaison pragmatique conduite par les problèmes avec une analyse de discours mobilisant plusieurs approches méthodologiques, notamment la logométrie et les communautés épistémiques.
Parmi ses principaux résultats, cette thèse déconstruit les récits qui entourent le cyberespace de ses origines littéraires à son réemploi dans l’administration. Elle quantifie un accroissement de sa diffusion pour définir un ensemble de préoccupations liées à la sécurité de l’information. Après l’analyse de discours sous l’angle des études critiques de sécurité combinée à l’étude de ses réceptions dans les Théories des Relations Internationales, la thèse propose de comprendre la sécurité de l’information notamment sous l’angle des théories cyberpolitiques de Nazli Choucri et de la théorie de l’acteur-réseau.
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Science politique
/ 23-01-2020
Barrez Célia
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Cette thèse porte sur l’étude de l’appréhension d’un mot d’ordre politique, à savoir la lutte contre les « sorties scolaires précoces » (« early school leaving »). Ce travail de recherche s’intéresse à la formulation et diffusion du problème à travers l’analyse de documents politiques français et allemands matérialisant sa mise à l’agenda à différents niveaux de l’action éducative. En cela, il cherche particulièrement à discuter le point selon lequel les acteurs de l’école auraient un rôle déterminant à jouer. Dans cette perspective, la recherche consiste également en une enquête concernant les perceptions qu’ont ces acteurs de ce problème construit dans les termes du projet européen d’une « Europe de la connaissance » compétitive, performante économiquement et socialement « plus » cohésive. Dans quelle mesure les acteurs de l’école perçoivent-ils leur responsabilité quant à la lutte contre les « sorties précoces » ? Ou encore leur capacité concrète pour peser face aux problèmes et difficultés diverses et variées qui peuvent influer négativement une trajectoire éducative ? Dans quelle mesure enfin les acteurs de l’école, pris dans leur diversité, tendent-ils à voir majoritairement dans l’école, chez l’individu et son environnement ou encore dans les choix politiques, la cause des « participations négatives » qui les conduit parfois exclure de leurs murs les éléments les plus perturbateurs ? Quelle légitimité accordent-ils à ce nouveau combat, à la lumière de la nature historiquement sélective des systèmes éducatifs allemands (Bade Wurtemberg) et français, et des récents discours qui s’alarment aujourd’hui de la « massification » de l’enseignement supérieur. Lutter contre les « sorties précoces » et s’inquiéter de « l’envahissement » de l’Université, voilà qui est étrange ! Cette thèse tente de saisir les tenants et les aboutissants de ce combat au nom d’une meilleure « égalité des chances » à et par l’école, et de la perception qu’en ont ceux en charge de la réaliser. A l’aune de cette année 2020 (l’horizon repris par la « Stratégie Europe 2020 » dans la continuation de la Stratégie de Lisbonne), cette thèse permet également de discuter l’influence de l’Union européenne sur les agendas nationaux, régionaux et locaux traitant d’éducation –jusqu’à ceux, parfois, des principaux. Plus spécifiquement, elle propose une lecture interactive de la traduction de ce mot d’ordre mettant en lumière les filtres de nature structurelle, institutionnelle et individuelle mobilisés dans les discours et les usages.
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Science politique
/ 26-09-2014
Berthier Charles
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Des origines de l'écologie politique à nos jours, beaucoup d'écologistes pensent qu'ils participent à la réalisation d'une transformation politique et sociale de leur univers social, ainsi que de l'univers scientifique, cela dépasse les limites d'un pays et d'un continent, mais cela recouvre aussi certaines particularités au niveau national. Nous nous proposons d'étudier les spécificités de l'écologie politique française en la mettant en relation avec l'écologie politique américaine, puis en insistant sur le rôle des acteurs radicaux pour redéfinir une écologie radicale moins consensuelle que l'écologie institutionnalisée. Au XXIe siècle, l'intensité du besoin social d'un courant politique et d'une science écologique s’accroît avec la multiplication des catastrophes humaines et naturelles et avec l'augmentation de leur visibilité dans les médias. L'écologie radicale se propose de répondre à ces nouveaux défis. Nous pouvons en dégager une spécificité de l'écologie politique française placée à la fois à proximité des acteurs politiques conventionnels acceptant les règles du jeu existant et à la fois à la lisière, ainsi qu'à l'écoute, des marges politiques.
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Information-communication
/ 16-12-2014
Bissege François
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Les jeunes sont considérés par les pouvoirs publics comme une population particulièrement touchée par les conduites à risque, mais aussi comme un public difficile à atteindre par des messages de prévention. Les jeunes se détourneraient de cette logique de prévention pour de multiples raisons, dont le fait de considérer que leur capital santé est inépuisable ou encore que les questions de prévention ne les concernent pas encore. Face à ces difficultés et freins, ces dernières années ont vu apparaître, dans le domaine de la prévention en santé des jeunes et plus précisément dans le domaine de la communication sur la prévention des risques auprès des jeunes Français, un certain nombre d’actions sociales publiques qui s’opposent à la prescription forte, mais qui vont chercher une logique de co-construction des messages, c’est-à-dire qui essaient de faire passer le message préventif en associant le récepteur-destinataire dans la construction du message. Cette thèse vise à comprendre ce que sont véritablement ces nouvelles initiatives qui se veulent de co-construction des messages et comment elles fonctionnent : une attention particulière est portée à la manière dont se fait et se représente ce travail de co-construction des messages, sur les caractéristiques qui la décrivent le mieux et en quoi celle-ci contribue réellement à la construction du sens par le récepteur-destinataire. Elle articule, d’une part, une approche théorique basée sur une analyse de la littérature qui traite des populations juvéniles, de la santé des jeunes, des transformations du journalisme et du rapport entre jeunes et médias et, d’autre part, une approche empirique centrée sur un examen de trois objets distincts, qui mettent en évidence la tentative de trouver le moyen de faire passer le message préventif en associant le récepteur : les magazines pour adolescents, la Mission du bureau de la vie étudiante de l’IUT de Lannion et le dispositif de prévention rennais le Prév’en ville. Au cœur de cette double approche thématique (état de l’art et état social), ce sont les formes de co-construction des messages qui apparaissent, avec leurs logiques, leurs incertitudes, leurs tensions et leurs contradictions, mais toujours avec cette singularité qui est la leur : laisser la place au récepteur-destinataire, laisser la culture des récepteurs s’exprimer.
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Science politique
/ 17-05-2013
Collin François
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Cette étude analyse les différents angles de vue qui permettent de comprendre l’état des politiques internationales d’atténuation du changement climatique au début du XXIème siècle. Dans un contexte réellement inquiétant au regard des données scientifiques actuellement à disposition sur le sujet, elle interroge la capacité d’action de la communauté internationale dans la gestion de la crise environnementale en cours. Alors que la plupart des études et des mesures adoptées tendent à se concentrer sur les capacités d’adaptation au changement climatique, il importe de savoir dans quelle mesure les politiques d’atténuation de ce dernier gardent une forme de légitimité et d’intérêt. S’appuyant sur un grand nombre de publications du monde universitaire et de rapports publics nationaux ou internationaux, cette étude bibliographique dresse un bilan sur l’état des connaissances relatives à la gestion internationale de la crise environnementale contemporaine, sur les enjeux fondamentaux que cette dernière soulève pour les prochaines décennies par rapport à nos modèles de sociétés (politiques, économiques, sociaux, éthiques…), sur les difficultés qu’elle ne manque pas de rencontrer dans le cadre des négociations internationales (atteinte aux souverainetés nationales, défense d’intérêts particuliers, répartition des rôles entre les différents acteurs, organisation et mise en place de moyens complexes…), puis enfin sur les différentes perspectives qu’elle pourrait voir émerger au cours des décennies à venir en fonction du degré d’action ou d’inaction de la communauté internationale à court terme (ampleur du réchauffement et de ses conséquences, modèles politiques et économiques associés, forme et niveau de la coopération internationale…). Le travail s’intéresse dans un premier temps au processus du changement climatique lui-même ainsi qu’à son contexte par l’intermédiaire de l’évolution de la société contemporaine (Partie I). Il met ensuite en évidence l’existence des difficultés importantes auxquelles est confronté le politique aujourd’hui, dans sa capacité notamment à prendre en charge la gestion de la crise environnementale en cours (Partie II). Il analyse en outre l’incapacité systémique du modèle économique mondialisé à assurer seul l’atténuation du changement climatique (Partie III). Il met enfin en avant certaines pistes de réflexion démontrant la nécessité de l’établissement sur la scène internationale d’un développement mondial durable et équitable (Partie IV).
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Science politique
/ 06-12-2017
Comer Clémentine
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Cette recherche interroge les conditions de structuration et de perduration d’un engagement séparé pour les femmes dans les organisations et au sein de mobilisations agricoles bretonnes. Majoritairement composés d’exploitantes installées en couple et situés à la frontière entre associations de défense de l’égalité, cercles de sociabilités professionnelles et groupes de parole, les espaces d’encadrement agricole féminins offrent une occasion idoine de questionner non seulement l’imbrication des identités professionnelles et conjugales dans l’engagement mais également la labilité des usages rhétoriques de l'égalité et du féminisme dans des espaces professionnels non-mixtes. L’analyse de leur position dans l’espace de la représentation agricole questionne le degré d’autonomie des revendications portées au nom des agricultrices, leur influence sur les agendas organisationnels et leur effet sur la construction des carrières militantes.
L’enquête s’appuie sur un dispositif cumulant une observation de quatre années des activités formelles et informelles des groupes féminins, une étude de leur documentation professionnelle, un recensement de leurs tribunes dans la presse agricole, auxquels s’ajoutent la réalisation d’entretiens avec les actrices qui y sont engagées et la constitution de données statistiques relatives aux mandats féminins dans les organisations agricoles bretonnes depuis 1990. Sur la base d’une analyse croisant les études de genre, la sociologie du militantisme et celle de la représentation professionnelle agricole, notre thèse consiste à démontrer que les groupes et mobilisations d’agricultrices forgent les contours d’une « cause de femmes » agricole mise sous tutelle des intérêts catégoriels et chevillée à l’idéal normatif de la complémentarité des sexes. En tant que réceptacles de positions professionnelles, organisationnelles et conjugales entrecroisées, les espaces de l’engagement féminin produisent des politisations ambivalentes de ces appartenances multiples, à la fois porteuses de contestation comme de reproduction des hiérarchies sexuées et de l’ordre social et politique.
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Science politique
/ 09-12-2020
Dumollard Marie
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Pendant leur jeunesse, les jeunes qualifié·e·s de contrevenant·e·s sont confronté·e·s à un double enjeu : d’une part, les défis relatifs à l’entrée dans l’âge adulte, plus complexes dans leur situation que chez leurs pair·e·s non délinquant·e·s ; d’autre part, ceux liés au désistement du crime, socialement attendu pour remplir les normes associées au statut d’adulte. Ces processus individuels non linéaires se déploient sur fond de prises en charge institutionnelles au sein de l’État pénal et de son système de justice juvénile, et/ou par l’État social dans le cadre des politiques sociales de jeunesse pour certains d’entre eux·elles. Aussi, cette thèse s’intéresse-t-elle à cette action publique sociojudiciaire – ou sociopénale – déployée en direction des jeunes judiciarisé·e·s au pénal. Elle vise justement à mieux comprendre ses modalités d’intervention telles que mises en œuvre auprès de ce public à un moment charnière des parcours de vie. Autrement dit, comment l’action publique sociojudiciaire soutient-elle, ou non, l’entrée dans l’âge adulte des jeunes dit·e·s contrevenant·e·s ?
Bâtie sur une perspective conceptuelle à la croisée du parcours de vie, de la gouvernementalité et de la réception de l’action publique, la recherche privilégie une analyse de l’action publique « par le bas ». Elle interroge à ce titre les jeunes judiciarisé·e·s au pénal qui en sont destinaires et deviennent en ce sens des agent·e·s d’influence de sa mise en œuvre. À partir d’une méthodologie qualitative et compréhensive, les récits de vie de jeunes suivi·e·s dans le cadre de mesures pénales effectuées dans la communauté ont ainsi été recueillis. Les résultats s’articulent autour de quatre grands axes. 1) Les prises en charge institutionnelles passées occupent une place marquante et centrale dans les parcours juvéniles en transition. Plus précisément, l’enfermement et la prédominance de la logique pénale de contrôle au détriment d’une logique sociale, partenariale et intégrée d’accompagnement teintent les expériences qui ponctuent les parcours juvéniles. 2) Un continuum de réception de l’action publique se dessine alors, témoignant de la modulation des formes de l’intervention sociojudiciaire en fonction de deux profils de jeunes et de leur parcours antérieur. 3) Les conséquences positives des interventions sociojudiciaires sont minimisées par leur double caractère paradoxal et contradictoire. 4) Dans ce contexte, les jeunes judiciarisé·e·s dans le système québécois de justice des mineur·e·s adoptent des stratégies ambivalentes, entre conformité et résistance aux changements attendus d’une part, entre sollicitation et mise à distance des soutiens sociaux d’autre part. Cette thèse contribue finalement à une meilleure compréhension des supports apportés à une catégorie de jeunes généralement considérée à travers la question de la délinquance. Ce faisant, elle nourrit les réflexions sur les hybridations entre État pénal et État social et caractérise les formes de la responsabilisation individuelle qui traversent les interventions sociojudiciaires portées en direction des jeunes judiciarisé·e·s dans le système québécois de justice des mineur·e·s.
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Science politique
/ 06-01-2022
Fauvel Guillaume
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Le transhumanisme promeut un modèle d’humanité intégralement soumis à la seule puissance technoscientifique qui se trouve elle-même orientée par l’idéologie néolibérale. La figure de « l’homme augmenté » ou « posthumain » se constitue sur la réduction de l’humain à ce qui dans sa condition est le plus « gouvernable », le plus docile, le plus facile à diriger et à adapter aux besoins d’efficacité et de performativité économique. Le transhumanisme devient ainsi le support de création et de conditionnement d’une nouvelle subjectivité disposée à se laisser conduire selon les exigences d’une société de marché. Le « posthumain » permettrait d’atteindre l’objectif ultime d’une dépolitisation totale des individus et de la société au profit d’une économisation intégrale des individus et de la société. Prise dans cette sotériologie transhumaniste, l’humanité des hommes n’apparaît plus comme une énigme (aínigma), comme ce que les hommes peuvent “laisser entendre de leur humanité” quand ils sont libres d’en questionner perpétuellement le sens qui renvoie à une Idée indéfinissable et donc essentiellement énigmatique [Robert Legros].
Lorsque l’énigme de l’humanité des hommes fait signe vers la condition politique [Hannah Arendt], elle constitue le moteur d’une démocratie toujours à venir [Jacques Derrida], invitant les hommes à s’approprier librement l’agir politique comme instrument de problématisation du sens de l’humain. Problématisation éminemment politique qui permet aux individus de refuser toute forme de normalisation aliénante de leur existence.
En mobilisant les outils de la Théorie critique, de la philosophie politique, des théories de la démocratie et de l’histoire des idées politiques, l’enjeu de cette thèse réside dans l’analyse du mouvement transhumaniste à l’aune d’une domination de l’idéologie néolibérale qui dissimule le fait que l’utopie d’une posthumanité n’est que l’illusion idéologique d’une démocratie qui aura définitivement épuisé son énergie utopique en même temps qu’elle aura cessé de maintenir l’énigme de l’humanité des hommes comme la source politique d’une émancipation véritable.
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Science politique
/ 30-01-2015
Floss Sidney
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Cette thèse s’interroge sur les raisons de la crise actuelle de la notion de souveraineté. La plupart des critiques affirment dénoncer la souveraineté dans sa conception classique telle que formulée par Hobbes et Bodin. Il s’agira alors de montrer que ces critiques manquent leur objet. Elles ne concernent pas la souveraineté de Hobbes ou Bodin mais une reconstruction de celle-ci. La thèse soutenue est que les évolutions paradigmatiques au sein des différentes disciplines ayant à traiter de la souveraineté ont profondément modifié son sens, de même que le sens des termes la définissant. Les concepts de pouvoir, d’État, de droit, ont été transformés en fonction de l’évolution des États et des préoccupations de chercheurs appartenant à des champs différents. Ce travail s’attachera à préciser la diversité de sens accordée aux différentes notions pour ensuite montrer que les critiques actuelles de la souveraineté transposent leurs propres définitions aux termes utilisés par Bodin et Hobbes. Il apparaîtra alors qu’en reprenant la souveraineté dans son sens originel, il est impossible de la considérer comme limitée.
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