Les lasers médicaux sont appliqués en dentisterie depuis la fin des années 1990. Toutefois, ils restent des outils thérapeutiques peu utilisés et leurs indications notamment en parodontologie et en chirurgie orale restent mal connues. L’objectif de cette thèse visait à évaluer l’intérêt et les limites des thérapeutiques laser par rapport aux traitements conventionnels en parodontologie et en chirurgie orale. Ainsi ce travail s’articule en deux parties : une revue narrative de la littérature et une enquête transversale par questionnaire auprès des chirurgiens-dentistes de la région Bretagne. La recherche bibliographique a été effectuée à l’aide de la base de données PubMed et a inclus 49 articles. Les résultats de l’enquête par questionnaire menée auprès de 164 chirurgiens-dentistes montrent un taux d’équipement laser de 15,8% en région Bretagne. Parmi les praticiens équipés, les principales applications sont les gingivectomies, les frénectomies, le traitement des lésions de la muqueuse buccale et le traitement parodontal non chirurgical. Bien que le laser permette de réduire les saignements et la douleur dans les gingivectomies et les frénectomies, son efficacité dans le traitement parodontal non chirurgical ne dépasse pas celle des méthodes conventionnelles. Les résultats de la revue narrative couplés à ceux de l’enquête montrent que les pratiques en parodontologie et en chirurgie orale ne semblent pas toujours s’appuyer sur des recommandations scientifiques. L’intégration du laser médical dans les cabinets dentaires en Bretagne demeure faible. Les praticiens qui ne sont pas équipés d’un laser jugent cet instrument inutile et trop couteux. En conclusion, le laser est un moyen complémentaire aux traitements de référence mais il présente des inconvénients qui peuvent expliquer sa faible diffusion dans les cabinets dentaires.

Les lasers médicaux sont appliqués en dentisterie depuis la fin des années 1990. Toutefois, ils restent des outils thérapeutiques peu utilisés et leurs indications notamment en parodontologie et en chirurgie orale restent mal connues. L’objectif de cette thèse visait à évaluer l’intérêt et les limites des thérapeutiques laser par rapport aux traitements conventionnels en parodontologie et en chirurgie orale. Ainsi ce travail s’articule en deux parties : une revue narrative de la littérature et une enquête transversale par questionnaire auprès des chirurgiens-dentistes de la région Bretagne. La recherche bibliographique a été effectuée à l’aide de la base de données PubMed et a inclus 49 articles. Les résultats de l’enquête par questionnaire menée auprès de 164 chirurgiens-dentistes montrent un taux d’équipement laser de 15,8% en région Bretagne. Parmi les praticiens équipés, les principales applications sont les gingivectomies, les frénectomies, le traitement des lésions de la muqueuse buccale et le traitement parodontal non chirurgical. Bien que le laser permette de réduire les saignements et la douleur dans les gingivectomies et les frénectomies, son efficacité dans le traitement parodontal non chirurgical ne dépasse pas celle des méthodes conventionnelles. Les résultats de la revue narrative couplés à ceux de l’enquête montrent que les pratiques en parodontologie et en chirurgie orale ne semblent pas toujours s’appuyer sur des recommandations scientifiques. L’intégration du laser médical dans les cabinets dentaires en Bretagne demeure faible. Les praticiens qui ne sont pas équipés d’un laser jugent cet instrument inutile et trop couteux. En conclusion, le laser est un moyen complémentaire aux traitements de référence mais il présente des inconvénients qui peuvent expliquer sa faible diffusion dans les cabinets dentaires.

L'étude des effets de l'hyperglycémie sur les cellules du ligament alvéolo-dentaire (LAD) apparaît cruciale pour comprendre les retards de cicatrisation parodontale observés chez les patients diabétiques et favoriser la régénération des tissus. Les objectifs de cette revue de la littérature étaient de présenter une synthèse des principaux dommages induits par l’hyperglycémie sur les cellules du LAD. Les paramètres étudiés étaient la morphologie cellulaire, la migration cellulaire, la viabilité cellulaire (prolifération, apoptose, cytotoxicité), la différenciation cellulaire et l’inflammation. Une recherche bibliographique a été menée dans cinq bases de données jusqu'en mai 2024. Seules les études in vitro portant sur des cellules humaines du LAD ont été retenues. Ainsi, 36 études ont pu être incluses. Les résultats ont montré que l'hyperglycémie a un impact sur les cellules du LAD en altérant leur morphologie, leur adhésion, leur migration et leur prolifération, tout en favorisant leur apoptose. Elle affecte également leur potentiel de différenciation ostéoblastique, essentiel à la régénération du parodonte, et maintient un environnement inflammatoire, propice à la dégradation des tissus parodontaux et aggravant la parodontite chez les patients diabétiques. Plusieurs stratégies thérapeutiques ont été proposées pour atténuer ces effets et promouvoir la régénération tissulaire.

Cette thèse explore l’impact de l’introduction d’une unité mobile de soins dentaires dans un EHPAD du Cotentin. Face aux défis croissants d'accès aux soins bucco-dentaires pour les résidents, une approche innovante a été adoptée, avec un matériel mobile permettant des interventions sur site. L’étude, combinant méthodes quantitatives et qualitatives, a mis en évidence une amélioration notable de l’accès aux soins, tout en soulignant des difficultés persistantes liées à la compliance des patients et à la communication entre les parties prenantes. Les résultats plaident pour une généralisation de ce type d’initiative, avec des ajustements pour une meilleure efficacité.

Cette thèse explore l’impact de l’introduction d’une unité mobile de soins dentaires dans un EHPAD du Cotentin. Face aux défis croissants d'accès aux soins bucco-dentaires pour les résidents, une approche innovante a été adoptée, avec un matériel mobile permettant des interventions sur site. L’étude, combinant méthodes quantitatives et qualitatives, a mis en évidence une amélioration notable de l’accès aux soins, tout en soulignant des difficultés persistantes liées à la compliance des patients et à la communication entre les parties prenantes. Les résultats plaident pour une généralisation de ce type d’initiative, avec des ajustements pour une meilleure efficacité.

Introduction: Les données de la littérature mettent en évidence un lien fort entre tabac et santé bucco-dentaire. Toutefois les connaissances et attitudes cliniques face aux patients fumeurs au cabinet dentaire sont insuffisantes. L’objectif de cette thèse est d’analyser les connaissances, obstacles lors de la prise en charge du sevrage tabagique ainsi que les besoins de formation des chirurgiens-dentistes. Puis dans un deuxième temps, nous avons réalisé un guide clinique d’aide au sevrage à destination des praticiens et étudiants en chirurgie-dentaire. Matériels et méthodes: Une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire numérique comptant 25 questions élaborées à partir de données de la littérature ainsi que de questionnaires déjà existants. Les critères d’inclusion étaient: dentiste thésé, exerçant dans un cabinet en Bretagne, questionnaire rempli en totalité. Le questionnaire a été envoyé via les réseaux sociaux pour trois départements et via le Conseil de l’Ordre Départemental d’Ille et Vilaine du 17 mai au 15 juin 2024. Résultats: 127 réponses complètes ont été enregistrées. Après analyse de ces résultats, les réponses au questionnaire mettent en évidence une bonne compréhension de la part des chirurgiens-dentistes concernant leur rôle dans le sevrage tabagique de leur patient. Cette étude met en lumière un manque de temps accordé à l’aide au sevrage et un manque de connaissance théorique et pratique. Enfin, il ressort de cette étude que les praticiens souhaiteraient la mise en place de formation initiale et continue. Conclusion: Cette étude a permis de mettre en évidence les différents obstacles dans la prise en charge des patients fumeurs par les chirurgiens-dentistes. De nouvelles mesures seraient nécessaires pour inciter les praticiens à inclure la prévention et l’aide à l’arrêt du tabac dans leur pratique clinique. Ainsi, pour encourager les chirurgiens-dentistes de la région Bretagne et les étudiants du Centre de soins dentaires de Rennes dans cette voie, un guide clinique a été réalisé et diffusé aux chirurgiens-dentistes interrogés et au sein du Centre de Soin Dentaires de Rennes. Il a été effectué en se basant sur des guides cliniques déjà disponibles dans une volonté de synthétiser pour faciliter l’appropriation de ces connaissances par les étudiants et les chirurgiens-dentistes.

Introduction: Les données de la littérature mettent en évidence un lien fort entre tabac et santé bucco-dentaire. Toutefois les connaissances et attitudes cliniques face aux patients fumeurs au cabinet dentaire sont insuffisantes. L’objectif de cette thèse est d’analyser les connaissances, obstacles lors de la prise en charge du sevrage tabagique ainsi que les besoins de formation des chirurgiens-dentistes. Puis dans un deuxième temps, nous avons réalisé un guide clinique d’aide au sevrage à destination des praticiens et étudiants en chirurgie-dentaire. Matériels et méthodes: Une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire numérique comptant 25 questions élaborées à partir de données de la littérature ainsi que de questionnaires déjà existants. Les critères d’inclusion étaient: dentiste thésé, exerçant dans un cabinet en Bretagne, questionnaire rempli en totalité. Le questionnaire a été envoyé via les réseaux sociaux pour trois départements et via le Conseil de l’Ordre Départemental d’Ille et Vilaine du 17 mai au 15 juin 2024. Résultats: 127 réponses complètes ont été enregistrées. Après analyse de ces résultats, les réponses au questionnaire mettent en évidence une bonne compréhension de la part des chirurgiens-dentistes concernant leur rôle dans le sevrage tabagique de leur patient. Cette étude met en lumière un manque de temps accordé à l’aide au sevrage et un manque de connaissance théorique et pratique. Enfin, il ressort de cette étude que les praticiens souhaiteraient la mise en place de formation initiale et continue. Conclusion: Cette étude a permis de mettre en évidence les différents obstacles dans la prise en charge des patients fumeurs par les chirurgiens-dentistes. De nouvelles mesures seraient nécessaires pour inciter les praticiens à inclure la prévention et l’aide à l’arrêt du tabac dans leur pratique clinique. Ainsi, pour encourager les chirurgiens-dentistes de la région Bretagne et les étudiants du Centre de soins dentaires de Rennes dans cette voie, un guide clinique a été réalisé et diffusé aux chirurgiens-dentistes interrogés et au sein du Centre de Soin Dentaires de Rennes. Il a été effectué en se basant sur des guides cliniques déjà disponibles dans une volonté de synthétiser pour faciliter l’appropriation de ces connaissances par les étudiants et les chirurgiens-dentistes.