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Médecine générale
/ 18-04-2024
Caget Lise
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Introduction : Les violences sexuelles sur mineurs sont un fléau qui touche près d’un enfant sur dix en France. Les conséquences physiques, psychologiques et sociales sont majeures. Une prévention pour empêcher leur survenue est possible. L’objectif est d’analyser le ressenti des médecins généralistes concernant une telle prévention et de dégager des pistes pour la favoriser. Méthode : Etude qualitative réalisée par entretiens individuels semi-directifs auprès de dix médecins généralistes exerçants dans le Morbihan. Analyse par théorisation ancrée. Résultats : Les médecins généralistes estiment tenir un rôle dans cette prévention primaire des violences sexuelles sur mineurs mais la réalisent peu à l’heure actuelle. Plusieurs causes sont retrouvées : ne pas y penser, sujet anxiogène et tabou, mauvaise connaissance du sujet, peur de devoir gérer des révélations, crainte de réactions de gêne, incompréhension des enfants, impression d’accuser les parents et de s’emparer d’un de leur rôle. Un support, comme par exemple un marque page à glisser dans le carnet de santé, pourrait limiter les freins et faciliter cette prévention en la rendant systématique, en donnant des idées aux médecins et aux parents pour délivrer les bons messages. Conclusion : Les médecins généralistes peuvent être un des acteurs de cette prévention, un support pourrait les aider dans ce but.
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Médecine Générale
/ 18-04-2024
Gaignon Théophane
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Introduction : La métaphore est un processus cognitif permettant de comprendre un sujet (et d'en faire l'expérience) à travers la compréhension (et l’expérience) d’un autre sujet. Appliquée à la médecine, la métaphore permettrait au patient de pouvoir ré-explorer sa propre histoire à la recherche d’un nouvel éclairage pouvant déboucher sur un changement cognitif, émotionnel ou comportemental. Son utilisation consciente par les médecins généralistes est encore à décrire. L’objectif de cette étude est de recueillir l’expérience de terrain des médecins généralistes quant à leurs usages des métaphores en pratique et leurs perceptions de la métaphore comme outil de consultation. Méthode : Étude qualitative par entretien semi-dirigé individuel auprès de 8 médecins généralistes du bassin rennais. Le recrutement a été réalisé entre Octobre 2023 et Février 2024 par échantillonnage intentionnel jusqu’à suffisance des données. Une analyse ouverte axiale et intégrative du verbatim a été effectuée, inspirée de la théorisation ancrée, permettant une modélisation d’un modèle explicatif. Résultats : Notre étude montre un usage large des métaphores par les médecins généralistes. C’est un vecteur d’information et d’émotion qui participe à créer un espace réflexif et relationnel commun au médecin et au patient. La métaphore, pensée dans des utilisations thérapeutiques, permet de préciser des sensations, de rendre accessible et utilisable l’information et le raisonnement qui s’y rapportent, d’accéder aux représentations, de sortir d’une situation complexe, de penser et renforcer la relation médecin patient, de favoriser l’autonomie en facilitant la mémorisation de l’information, d’accompagner une modification comportementale. Les médecins généralistes héritent d’un catalogue de métaphores, issu de leur formation : il y a celles auxquelles ils ont été exposés et celles qu’ils ont créées pour leur propre compte lorsque leur raisonnement était d’inspiration métaphorique. Ils utilisent également celles issues de leurs vécus et de leur expérience physique du monde. Des limites et des précautions à son utilisation sont mises en avant pour que la métaphore reste bénéfique au patient. Conclusion : Les métaphores sont omniprésentes pour les médecins. Bien sûr, le langage imagé ne remplace ni l’expérience accumulée, ni la formation technique, ni l’écoute du patient. Il n’en reste pas moins un moyen par lequel le médecin peut faire passer un message. La métaphore, en offrant au patient à réfléchir et à partager, favorise son adhésion, sa motivation et son autonomisation. La métaphore devra être adaptée au contexte et aux besoins, en faisant attention aux représentations qu’elles convoquent. Alors, si elle est utilisée en ayant conscience de ses possibilités et de ses précautions d’usage, elle aura des vertus thérapeutiques : elle sera cognitive, relationnelle et centrée-patient.
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médecine générale
/ 16-04-2024
Leboucher Marie
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Introduction : L’adolescence est un moment charnière entre l’enfance et l’âge adulte. Cette période est synonyme de grands changements à la fois du corps et de l’esprit et peut être la source de vulnérabilité et le berceau de conduites à risques. Les pathologies psychiatriques représentent un problème de santé fréquent et grave. Les pathologies somatiques chez ces patients sont surreprésentées par rapport à la population générale. A la lumière de ces différents constats, il semble donc primordial de s’intéresser à la santé des adolescents en pédopsychiatrie sur le plan psychiatrique mais aussi somatique. Or, il existe de la littérature concernant la santé sexuelle et affective des adolescentes et de la littérature sur le suivi des jeunes sur le plan pédopsychiatrique mais peu sur le suivi somatique des jeunes suivies en pédopsychiatrie et leurs spécificités, s’il y en a. Notre travail s'inscrit dans cette dynamique, à la croisée du psychique et du somatique, de l'adolescence et de la construction de soi, de l'information et de la prévention, dans le but de cerner au mieux les besoins et attentes de ces jeunes, et d'y mieux définir la place de l'interlocuteur privilégié qu'est le médecin généraliste. Matériels et méthodes : Étude qualitative par entretiens physiques, semi dirigés de douze jeunes femmes de 15 à 18 ans suivies en pédopsychiatrie sur Rennes et ses alentours. Une analyse en deux étapes et une catégorisation en thématique a été réalisée. Résultats : Nos entretiens nous ont d’abord permis de faire un état des lieux des connaissances et représentations en matière de contraception de ces jeunes, afin d’identifier leurs attentes et préoccupations intimes. Nous avons ensuite tenté d’identifier le cadre et les intervenants privilégiés pour leurs discussions autour du bien être sexuel et affectif. Ces données sont précieuses afin de favoriser la communication avec les professionnels de santé notamment leur médecin traitant. Nous avons également tenté d’identifier les particularités du parcours en pédopsychiatrie. Discussion : Ce travail met en évidence un intérêt important des jeunes interrogées pour les questions de santé sexuelle et affective, mais les montre aussi très seules en termes de sources d’informations. On peut noter la part grandissante des réseaux sociaux, avec lesquels la médecine doit aujourd’hui composer. La plupart des jeunes rapportent un regard assez critique sur les enseignements en santé sexuelle et affective menés en milieu scolaire. Ce travail souligne aussi la place cruciale du médecin généraliste qui doit savoir se positionner comme un interlocuteur de premier recours sur le plan somatique certes, mais aussi face à leurs interrogations sur ce sujet. Somme toute, les jeunes filles de 15 à 18 ans prises en charge en pédopsychiatrie… sont avant tout des jeunes filles de 15 à 18 ans avec les représentations de leur âge à qui il est important d’apporter des réponses concrètes et adaptés à leurs questions.
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Médecine
/ 12-04-2024
Ildis Claire
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Introduction : La mesure de l'expérience des patients par approche quantitative de type “Patient Reported Experience Mesures” (PREM) est largement utilisée pour évaluer la qualité des soins mais ces enquêtes sont rares en gériatrie. Notre objectif est de décrire l’expérience hospitalière des patients gériatriques à travers les sept dimensions de l’expérience patient, issues des principes des “Patient-Centered Care”. Méthode : Une étude prospective monocentrique a été menée dans le service de soins de suite et de réadaptation du CHU de Rennes, auprès de patients âgés de 65 ans et plus. L’outil de mesure est un questionnaire standardisé et validé en 15 items : le Picker Patient Experience Questionnaire version courte (PPE-15). Résultats : 103 participants dont 70% de femmes, d’âge moyen 84,4 ans, avec une durée moyenne de séjour de 44,5 jours ont répondu à l’enquête. Les principaux problèmes déclarés portent sur la transition ville-hôpital devant un manque de continuité des informations en sortie d’hospitalisation pour 78% des répondants, et sur le respect des préférences et des valeurs personnelles notamment du fait d’une faible participation aux décisions pour 68% d’entre eux. A l’inverse, le confort physique, par une prise en charge satisfaisante de la douleur et l’implication des aidants sont les dimensions les moins problématiques (respectivement 15% et 20%). L’habitude de l’usage des moyens numériques influe par une moins grande fréquence des problèmes touchant les transitions ou le respect des préférences. Conclusion : Cette étude montre des carences dans les dimensions de l’expérience patient explorées par le questionnaire PPE-15. Elle servira de base pour évaluer l’impact de la mise en œuvre d’un espace patient personnalisé sous forme d’une application numérique Patient Informé, sur les scores de l’expérience des patients âgés hospitalisés.
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Médecine
/ 11-04-2024
Louifi Théolyne
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Contexte : La dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) demeure une complication respiratoire majeure chez les nourrissons nés grands prématurés. Parmi les approches explorées pour réduire l’incidence de DBP, l'utilisation précoce de CPAP (Continuous Positive Airway Pressure), associée à l'administration de surfactant par la méthode LISA (Less Invasive Surfactant Administration), est reconnue pour réduire significativement le risque de DBP ou de décès. Toutefois, les indications précises de cette méthode restent à établir. Objectif : Évaluer les effets respectifs du timing d'administration du surfactant et du terme de naissance sur l'incidence de la DBP ou du décès Matériel et méthode: Nous avons entrepris une étude observationnelle, monocentrique, rétrospective. Comparant l’évolution respiratoire et le taux de DBP grade 2/3 ou décès en fonction du timing d’administration du surfactant (avant H2 ou après H2) et en fonction du terme, chez des nouveau-nés de moins de 31 SA nés entre septembre 2018 et mars 2020 au CHU de Rennes. Résultats : Sur les 49 nouveau-nés inclus, 12 (25%) ont présenté une DBP de grade 2/3 ou décès. Le groupe ayant reçu le surfactant tardivement a présenté un taux de DBP de grade 2/3 ou de décès deux fois plus élevé que le groupe ayant reçu le surfactant précocement (40% contre 18,5%), bien que cette différence ne soit pas statistiquement significative. Les patients DBP avaient une augmentation significative de la FiO2 entre H3 et H72, une Pmoy plus élevée après H24 et un score FiO2 P plus élevé après H2, surtout à H72. L'administration tardive de surfactant était associée à un taux d’échec plus élevé de la stratégie initiale choisie (CPAP avec ou sans LISA) (67% vs 7% pour l'administration précoce, p=0,005). Parmi les 13 nouveau-nés entre 26 et 29 SA recevant un surfactant précoce, aucun n'a développé de DBP, tandis que les 4 recevant un surfactant après H2 ont tous développé une DBP (p=0,0004). Conclusion : L'administration tardive de surfactant chez les nouveau-nés, nés entre 26 et 29 SA, est associée à une évolution vers la DBP grade 2/3 ou le décès. Il serait intéressant d’évaluer prospectivement l'utilisation d'un seuil de FiO2 entre 25 et 30% pour guider l'administration de surfactant chez cette population
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Médecine Générale
/ 11-04-2024
Delaunay Laurène
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Contexte : Les écrans sont de plus en plus présents dans le quotidien des Français y compris dans celui de leurs enfants. Malgré les données scientifiques qui s’accumulent à propos des conséquences sur le développement de l’enfant de la surexposition aux écrans (trouble du langage, trouble de la concentration, trouble de la sociabilité et du comportement, trouble du sommeil, majoration du risque d’obésité…), ces derniers y sont de plus en plus confrontés. Objectif : Appréhender le point de vue des parents sur le sujet. Quelle organisation des écrans dans le quotidien peuvent-ils avoir ? Quelles connaissances ont-ils sur les conséquences des écrans ? Ont-ils de potentielles difficultés ou inquiétudes ? Méthode : Etude qualitative avec réalisation de 14 entretiens semi-dirigés auprès de parents d’enfant âgés de 1 à 12 ans, issus d’une population semi-rurale d’Ille et Vilaine. Le recrutement a été effectué par l’intermédiaire d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI) et de 2 cabinets de médecine générale. Durée moyenne des entretiens 40 minutes. Résultats : Les parents rapportent des aspects positifs et négatifs des écrans. Ils mettent en avant le divertissement, la convivialité ou encore la culture, générés par les écrans. Ils constatent que leurs enfants peuvent être vite accaparés par les écrans, et doivent mettre en place des limites en s’aidant parfois de technologies numériques. Les parents ont des connaissances incomplètes sur les écrans, et s’inquiètent des réseaux sociaux et de l’usage d’internet. Conclusion : Au quotidien, il n’est pas toujours simple pour les parents de gérer l’exposition aux écrans de leurs enfants. Ils ont conscience que des limites sont nécessaires mais ne sont pas toujours faciles à faire respecter. Les parents sont intéressés par le sujet des écrans vis-à-vis de leurs enfants, ils veulent d’avantages d’informations et font confiance au milieu médical et scolaire. Ils apprécieraient des conseils spécifiques dans l’accompagnement de leurs enfants avec les écrans. Il serait intéressant pour les professionnels de santé médicaux et paramédicaux d’accentuer leur démarche de prévention vis-à-vis des écrans auprès des familles.
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Médecine
/ 08-04-2024
Livenais Thomas
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A Rennes, la prise en charge d’un choc hémorragique présumé́ en préhospitalier, demande à l’équipe du SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) de prendre des culots globulaires avec eux en vue d’une transfusion préhospitalière. La récupération de ces produits prend un temps inévitable. Or ce temps retarde l’arrivée d’une équipe SMUR auprès du patient et donc sa prise en charge, ce qui est préjudiciable. L’objectif de la présente étude est de quantifier ce temps nécessaire à la récupération des CGR, elle permet une analyse du parcours de la transfusion préhospitalière dans son ensemble. Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique au CHU de Rennes sur une période de trois années (soit du 01/01/2021 au 31/12/23). Cette étude compare les temps d’arrivée des équipes SMUR équipés de culots globulaires (cas transfusé). Le groupe contrôle est constitué d’interventions SMUR sans produits sanguins dont le lieu d’intervention est à proximité des cas transfusés. 34 patients ont été inclus dans le groupe des « patients transfusés », le groupe contrôle contient 62 patients. Les temps de trajet sont plus longs de manière significative (p=0,000386) pour les équipes SMUR partant avec des produits sanguins. La différence des médianes de temps d’arrivée sur place est de 4 minutes (pour les moyennes des temps, elle est de 5 minutes et 35 secondes). La récupération des CGR pour la prise en charge d’un choc hémorragique en préhospitalier coûte en moyenne 5minutes et 35 secondes. Ce temps n’est pas négligeable au vue de l’objectif de la « golden hour » et nous demande de questionner le parcours de transfusion préhospitalière pour l’améliorer.
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Médecine Générale
/ 04-04-2024
Burban Marion
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Contexte : La démographie des gynécologues médicaux décroît depuis plusieurs années. Certaines femmes, en rupture de suivi, méconnaissent les compétences des médecins généralistes dans ce domaine. Dans cette étude, nous avons souhaité quantifier l’information que les femmes avaient quant à la possibilité de réaliser leur suivi gynécologique par un généraliste. Méthodologie : Étude épidémiologique descriptive menée dans des cabinets de médecine générale et Centres de Santé Sexuelle d’Ille-et-Vilaine, incluant des femmes majeures, interrogées par questionnaire de novembre 2022 à mars 2023. Résultats : 289 questionnaires ont été analysés. 67,1% des femmes interrogées connaissaient la possibilité du suivi gynécologique par un médecin généraliste. Les facteurs principaux influençant la connaissance de ce suivi étaient l’âge et le niveau d’étude. Les femmes interrogées bénéficiaient d’un suivi gynécologique pour 84,4% d’entre elles. La proposition active du médecin traitant de réaliser le suivi de ses patientes, tout comme le fait d’être informée d’une possibilité de suivi par le médecin généraliste, influençaient significativement le fait de bénéficier d’un suivi gynécologique. Conclusion : Un tiers des femmes interrogées ne possédait pas l’information de la possibilité d’un suivi gynécologique par un médecin généraliste. Il est nécessaire que l’information auprès des femmes des acteurs potentiels en matière de prévention soit renforcée. Bien qu’il joue un rôle majeur dans la prévention et dans la coordination des soins, la transmission d’information n’est pas que l’affaire du médecin traitant. Celle-ci pourrait également être relayée à travers les autres professionnels de santé et renforcée par les pouvoirs publics.
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médecine générale
/ 04-04-2024
Picquet Mathilde
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INTRODUCTION : La surconsommation de benzodiazépines et apparentés constitue un problème de santé publique. Les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) concernant leur sevrage préconisent une réduction progressive de la posologie, et la réalisation d’une intervention minimale : information orale sur les effets délétères d’une consommation prolongée, proposition de sevrage, utilisation de supports écrits. OBJECTIF : L’objectif est d’évaluer les connaissances des médecins généralistes bretons concernant les recommandations de sevrage des benzodiazépines ou apparentés, et faire un état des lieux de leurs pratiques concernant les consultations de renouvellement et de sevrage des benzodiazépines. MÉTHODE : Une étude quantitative observationnelle transversale à visée descriptive sous forme de questionnaire en ligne, à destination des médecins généralistes bretons (installés, remplaçants, internes) a été réalisée. RÉSULTATS : 138 questionnaires ont été analysés. Cent-vingt-huit (92.8 %) des médecins interrogés renouvellent des benzodiazépines ou apparentés pour des durées supérieures aux recommandations. Sept (5.1 %) connaissent la vitesse de décroissance recommandée par la HAS. Neuf (6.5 %) ont des pratiques en accord avec les recommandations. Les supports écrits d’aide au sevrage sont peu connus et peu utilisés. CONCLUSION : Le protocole de diminution préconisé par la HAS est très peu connu des répondants (5.1 %), les médecins interrogés proposent majoritairement à leurs patients une décroissance plus rapide (87.1 %). Plusieurs pistes d’amélioration des pratiques peuvent être discutées : mise à jour des recommandations, implications de professionnels paramédicaux (infirmiers, psychologues), campagnes de sensibilisation, formation des médecins à la prise en charge non médicamenteuse des troubles du sommeil.
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Médecine générale
/ 28-03-2024
Jégo Solène
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Introduction : Les maladies rares touchent à ce jour 4,5% de la population. L’hémophilie est par définition une maladie rare et représente la plus fréquente des maladies hémorragiques graves. Le processus diagnostique de ces maladies est souvent ponctué d’obstacles. Malgré son manque de connaissance sur ces pathologies, le médecin généraliste est le plus souvent sollicité devant l’apparition des premiers symptômes. L’objectif de cette étude était d’étudier le vécu, les ressentis et les attentes des parents d’enfant atteint d’hémophilie sévère concernant le parcours diagnostique en médecine générale. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés. La population étudiée était des parents ayant vécu le parcours diagnostique de l’hémophilie sévère de leur enfant. Résultats : Le parcours diagnostique d’une maladie rare est un long processus semé d’embuches où se mêlent des réactions divergentes chez les receveurs de l’annonce. Bien que le médecin généraliste ne soit pas souvent l’acteur principal de l’annonce diagnostique, il représente un pivot central dans le parcours qui le précède et le suit. Conclusion : Le rôle du médecin généraliste n’est pas totalement mis à profit dans ce parcours. Il intervient pourtant avant, pendant et après l’annonce diagnostique et a un rôle majeur de coordinateur entre les différents acteurs.
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