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Médecine
/ 05-05-2023
Carton Isis
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Objectif : Evaluer dans une population de patientes nullipares et infertiles, avec un facteur utérin d’infertillité identifié, qu’il s’agisse d’une dysmorphie à type d’utérus en T ou encore d’un endomètre fin, le résultat sur la fertilité après réalisation d’une métroplastie d’agrandissement. Le critère de jugement principal porte sur la survenue d’une naissance vivante à 18 mois post chirurgie. Design: Il s’agit d’une étude retrospective observationnelle monocentrique réalisée entre entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019 à la clinique Mutualiste de la Sagesse. Resultats : 43 patientes ont été inclues dans l’étude. En post chirurgie le taux de naissance vivante était de 53.5% dont 27.9 % à 18 mois post chirurgie, contre 0% avant la chirurgie. Nous n’avons relevé aucune complication per ou post opératoire. Conclusion : La métroplastie d’agrandissement semble améliorer significativement les chances de naissance vivante dans une population de patientes nullipares et infertiles souffrant a minima d’une pathologie utérine à type d’utérus en T ou d’endomètre fin.
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Psychiatrie
/ 26-09-2023
Saurel Olivier
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Contexte. La dépression majeure (MDD) est une des principales causes d'incapacité à l'échelle mondiale, avec jusqu'à 29% des patients présentant une dépression résistante au traitement (TRD). Bien que la neuro-imagerie ait identifié des anomalies structurelles dans les régions cérébrales régulant les émotions dans les premiers stades de la MDD, les spécificités du TRD restent peu connues. Notre étude utilise des outils avancés tels que MP2RAGE et Freesurfer pour identifier les différences corticales et sous-corticales chez les jeunes adultes atteints de TRD et ceux en rémission. Méthodes. Nous avons comparé les IRM cérébrales de 29 patients résistants aux antidépresseurs à celles de 31 patients en rémission et 19 témoins sains, en mettant l'accent sur les différences morphologiques du cortex et des sous-régions spécifiques de l'amygdale, de l'hippocampe et du thalamus. Résultats. Des réductions de volume ont été observées dans le cortex ainsi que dans plusieurs sous-régions de l'hippocampe et de l'amygdale. Ces sous-régions semblent jouer un rôle dans la régulation émotionnelle et sont reconnues comme cibles des antidépresseurs. Conclusion. Ces résultats apportent des perspectives prometteuses sur la physiopathologie du TRD. Les modifications observées chez ces jeunes adultes pourraient être des indicateurs prédictifs du développement du TRD.
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ORL
/ 22-09-2023
Tanguy Gwenole
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Objectif : L’objectif de cette étude était de déterminer l’effet de l’intervalle inter implant sur les capacités de localisation des patients sourds avec une implantation cochléaire bilatérale. Matériel et Méthode : Une étude rétrospective et observationnelle a été conduite dans le service d’ORL du CHU de Rennes entre mars 2022 et avril 2023. Elle a utilisé les données de routine clinique de 34 patients sourds implantés cochléaires de manière bilatérale. La moyenne de l’intervalle inter implant était de 4 ans (±4). Quinze pour cent des patients avaient une surdité congénitale, 70% une surdité progressive et 15% une surdité brusque. Les patients participaient à un test de localisation sonore, les stimuli étaient présentés depuis 7 enceintes à -90,-60,-30, 0, 30, 60 et 90° d’azimut. les stimuli étaient présentés à 65dB. L’erreur quadratique moyenne était calculée. Les patients participaient également à un test de compréhension dans le bruit. Ces données étaient analysées avec un modèle de régression linéaire appliqué au groupe de patients. Résultats : Chez l’adulte il n’y avait pas de corrélation significative entre les résultats au test de localisation ou au test de compréhension dans le bruit et l’intervalle inter implant. Chez l’enfant, la localisation n’était pas non plus influencée par l’intervalle inter implant mais la compréhension dans le bruit y était corrélée. il existait une différence significative en termes de localisation sonore pour les patients qui avaient un antécédent de panne d’implant avec nécessité de réimplantation et les patients sans antécédent de panne. Conclusions : Le délai entre les deux implantations des sourds implantés cochléaires de manière bilatérale n’a pas de conséquence sur les résultats auditifs en termes de localisation sonore et de compréhension dans le bruit chez l’adulte. En revanche cette étude a montré une corrélation entre les capacités de compréhension dans le bruit et le délai entre deux implantations chez l’enfant et a soulevé l’importance des antécédents de panne d’implant sur les capacités audiométriques des patients implantés cochléaires.
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Gastroentérologie
/ 10-03-2023
Gagnaire Marion
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Introduction : L’endoscopie digestive reste la méthode de référence au cours de la maladie de Crohn (MC) pour évaluer la cicatrisation muqueuse mais demeure invasive et coûteuse. La cicatrisation muqueuse est la cible consensuelle des stratégies thérapeutiques actuelles en raison de son association à un meilleur pronostic de la MC. La calprotectine fécale n’est encore qu’un marqueur associé faute de donnée sur sa capacité à prédire l’évolution de la maladie. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si la valeur de la calprotectine fécale après introduction d'une biothérapie est prédictive de l'évolution à long terme de la maladie de Crohn. Matériels et Méthodes : Les données de l’ensemble des patients suivis pour une maladie de Crohn dans un centre de soin tertiaire ont été analysées. Nous avons inclus ceux chez qui une calprotectine fécale avait été dosée 3 à 6 mois après l'introduction d'un traitement par biothérapie (n=198). Les patients étaient ensuite séparés en deux groupes en fonction de la valeur de la calprotectine fécale (supérieure ou inférieure à 250 μg/g). Le devenir de la maladie était évalué par un critère composite comprenant : la nécessité d'une chirurgie abdominale, l'évolution vers un phénotype compliqué (B2, B3) et un changement de traitement de fond pour cause de non réponse. Résultats Un total de 198 calprotectines fécales ont : été dosées dans les 3 à 6 mois suivant l’introduction d’une biothérapie. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 10 ans, 41% (n=82) n’avaient jamais eu de biothérapie. 127 (64%) calprotectines fécales étaient inférieures à 250 μg/g. Nous avons identifié une forte association entre la valeur de la calprotectine fécale post induction et l'évolution à long terme de la maladie de Crohn. La calprotectine fécale était significativement associée à la rémission clinique sans corticoïde à 1 an du début du traitement (p : 0,014). Dans notre population, 20 (10%) patients ont nécessité une chirurgie, 45 (23%) un changement de traitement, 13 (7%) ont changé de phénotype et 61(31%) ont eu au moins un des trois évènements sus décrits. Un niveau de calprotectine fécale supérieure à 250 μg/g était associé à plus de chirurgie abdominale, de changement de phénotype et de changement de traitement (HR 2,47 [1,4 ;4,36] p :0,0018). La calprotectine fécale était le seul facteur significativement associé en uni et multivarié au devenir à long terme de la maladie. Si les patients avaient une calprotectine fécale élevée au début de la biothérapie, la valeur pronostique de la calprotectine fécale post induction était encore meilleure HR 4.83 [2.02; 11.6] p<0.001). Conclusion : La calprotectine fécale post induction semble être un bon marqueur pronostique de l'évolution au long cours de la maladie de Crohn. Ces données pourraient amener à limiter le recours à la coloscopie actuellement recommandée à 6 à 9 mois après le début du traitement.
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Gynécologie Médicale
/ 13-06-2023
Mercier Marion
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Cette étude visait à déterminer la fréquence des maladies auto-immunes, dans une population de patientes présentant des fausses couches à répétition. L'objectif secondaire était d'analyser l'issue des grossesses ultérieures. Nous avons mené une étude de cohorte au CHU de Rennes, de 2010 à 2021, incluant les patientes ayant consulté en médecine interne pour au moins trois fausses couches consécutives ont été incluses. Nous avons inclus 180 patientes. Le SAPL a été diagnostiqué chez 24 patients (13,3 %). Nous n'avons pas trouvé de différence concernant les signes cliniques, les maladies chroniques, maladies thromboembolique, antécédents obstétricaux et pathologie vasculaire du placenta entre le groupe du SAPL et le groupe des pertes de grossesse récurrentes inexpliquées. Une nouvelle grossesse est survenue dans 114 cas (63%), dont 95 (61%) dans le groupe des pertes de grossesse récurrentes inexpliquées et 19 (79%) dans le groupe des SAPL (p=0,094). Le taux global de naissances vivantes ne différait pas entre les deux groupes (p=0,1). Au cours des 114 grossesses suivantes, 67 (59%) patientes ont bénéficié d’un traitement par HBPM. Le traitement par HBPM a donné lieu à 55 (82%) naissances vivantes, tandis que les patientes n’ayant reçu aucun traitement ont eu 37 (79%) naissances vivantes dans l’ensemble de la population (p=0,7). Les résultats des grossesses ultérieures ne diffèrent pas entre les patientes atteintes de SAPL et les patientes atteintes de fausses couches inexpliquées. Nous n'avons pas trouvé de différence entre les patientes, en ce qui concerne les caractéristiques cliniques ou le taux de réponse à la LWMH. Ces résultats remettent en question la relation entre SAPL et fausses couches, et renforcent l'importance des nouveaux critères SAPL en cours, qui devraient aider à mieux identifier les patientes à fausses couches répétées inexpliquées.
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Pneumologie
/ 09-06-2023
Pierre Clémence
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Introduction : L’utilisation des nouveaux schémas d’administration du Pembrolizumab 400 mg toutes les 6 semaines (Q6W) et du Nivolumab 480 mg toutes les 4 semaines (Q4W) a été débutée pour limiter les visites à l'hôpital des patients atteints de CBNPC pendant la pandémie de covid-19. Cette recommandation était basée sur des modèles pharmacocinétiques et pharmacodynamiques. L'objectif principal de l'étude IDEE est de déterminer la sécurité et l'efficacité de ces schémas thérapeutiques dans des conditions de vie réelle. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective et multicentrique incluant des patients atteints d'un cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules (CBNPC) avancé et ayant reçu du Pembrolizumab Q6W ou du Nivolumab Q4W entre le 01 mars 2020 et le 01 mars 2021. Le suivi a été effectué pour chaque patient jusqu’en mars 2022. Résultats : 117 patients ont été inclus, avec 73 et 44 patients recevant respectivement le Pembrolizumab Q6W et le Nivolumab Q4W. L'âge médian était de 67 ans, 68 % étaient des hommes avec un sous-type d'adénocarcinome pulmonaire prédominant. Le temps médian jusqu'à échec du schéma double dose était de 9,2 mois. Le taux de survie à 12 mois était de 79 % et de 72 % à 18 mois. Le temps médian jusqu’à échec n'a pas été influencé par le sexe, l'histologie, la ligne de traitement ou la molécule utilisée. Il n'y avait pas de corrélation entre le temps jusqu’à échec de la double dose et le nombre de mois d'exposition antérieure à l'immunothérapie avant switch. 68 patients ont connu un échec du traitement par double dose : 28 % pour cause de toxicité dont 5 arrêts définitifs, 51 % pour cause de progression. 5 événements indésirables immunomédiés de grade III ou plus ont été signalés, dont 2 cas de pneumopathie. Conclusion : Ce travail basé sur des données de vie réelle est rassurant quant à l'efficacité et à la sécurité du schéma en double dose espacé de l'immunothérapie dans le CBNPC avancé.
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Medecine
/ 07-04-2023
Guckert Perrine
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L’évaluation de la survenue d’un événement occasionnant une morbidité sévère en lien avec l’anesthésie est un indicateur des soins et de la sécurité du patient. Nous avons réalisé une revue systématique et nous avons créé un set d’indicateurs associés à leur définition selon un processus de Delphi. Nous avons retenu 25 indicateurs dont 23 ont été définis, répartis en 8 catégories (cardiovasculaire, respiratoire, sepsis, rénal, neurologique, erreur médicamenteuse, digestif et autres). Cet ensemble d’indicateurs et leur définition est utilisable en pratique clinique ainsi que pour l’évaluation de la survenue de ces morbidités dans les études.
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Médecine
/ 15-09-2023
Ragey Evan
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Contexte - La stigmatisation désigne un ensemble de préjugés et de stéréotypes associés à des caractéristiques d’une personne, source d’une discrimination parfois inconsciente. Cette stigmatisation peut être source d’inégalité d’accès et de qualité des soins pour les patients handicapés, que ce soit physiquement ou mentalement. Le fauteuil roulant est un symbole assez commun de handicap physique, et est assez commun chez la personne âgée souffrant de trouble dépressif, dont l’évaluation peut être influencée par la présentation physique du patient, comme dans l'étude du « syndrome du pyjama bleu ». Méthodologie de l’étude – WHEELDEP est une étude bicentrique, contrôlée randomisée comparant l’évaluation clinique globale des psychiatres évaluant la sévérité du syndrome dépressif de personne âgée se présentant en fauteuil roulant ou sur une chaise classique, via la cotation de la iCGI après visualisation d’un entretien semi structuré filmé. Nous avons inclus 100 sujets, d’un âge ≥65 ans, hospitalisés ou en ambulatoire, capable de marcher seul, avec un score de dépression ≥5 à la PHQ-9 et un score ≥18 au MMSE, sans diagnostique de schizophrénie ou de trouble neurologique. Le critère de jugement principal est la différence des moyennes de score d’iCGI. Résultats – Les résultats étant revenus non significatifs avec un p-value >0.05, nous n’avons pas pu conclure à l’existence d’un biais de jugement de la
part des psychiatres évaluant la dépression de personnes âgées en fauteuil roulant . Discussion – Plusieurs différences avec l’étude ayant servi de modèle pour la réalisation de WHEELDEP pourrait expliquer ces résultats négatifs. Il est aussi possible d’envisager la préexistence d’une stigmatisation des personnes âgées plus importante que celles concernant les personnes en fauteuil roulant, masquant l’impact de cette stigmatisation sur l’évaluation. Conclusion – Cette étude n’a pas permis de démontrer l’existence d’un biais de stigmatisation des personnes âgées en fauteuil roulant de la part des psychiatres. Cependant plusieurs modifications du protocole restent envisageables pour expliquer ces résultats et démontrer l’existence de ce biais.
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Pharmacie
/ 14-04-2023
Grandjean Eléonore
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Le pharmacien d’officine est un professionnel de santé facile d’accès qui peut répondre aux questions des parents sans nécessité de rendez-vous. Ce travail de thèse repose sur la mise en avant du rôle du pharmacien dans l’accompagnement des parents au cours de la première année de vie de l’enfant. Cette année est pleine de découvertes et d’interrogations pour les parents auxquelles le pharmacien peut répondre. Il pourra notamment conseiller les parents dans l’alimentation de leur enfant à travers l’allaitement, le lait artificiel ou encore la diversification alimentaire. Il sera également présent pour les accompagner dans la vaccination de l’enfant mais aussi pour répondre aux petits maux du quotidien et ainsi les conseiller.
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Hépato-gastro-entérologie
/ 23-06-2023
Trihan Clémence
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Contexte : L'activité physique adaptée (APA) est un soin de soutien essentiel pour les patients atteints de cancer. Cependant, peu d'études se sont concentrées sur l'APA dans les cancers digestifs, et l'éligibilité et la faisabilité d'un programme d'APA dans cette population sont mal définies. Objectifs : Objectif principal : évaluer l'éligibilité et la faisabilité de l'APA chez les patients atteints de cancer digestif et analyser les raisons de la non-éligibilité ou de la non-réalisation du programme d'APA. Objectifs secondaires : évolution des paramètres de qualité de vie, des performances physiques et des paramètres nutritionnels. Méthodes : APACADIG était une étude pilote prospective à un seul bras visant à tester un programme d'APA supervisé de 2 mois chez des patients atteints de cancer digestif. Résultats : Soixante-cinq patients consécutifs (hommes 69 %, âge médian 69,8 ans, PS 0/1 : 78,5 %) ont été inclus. Parmi eux, 47 patients (72 %) étaient éligibles et 22 d'entre eux (46,8 %) ont accepté le programme d'APA. Ces derniers étaient plus souvent des femmes actives, de milieu urbain (59,1 %) et de catégories sociales favorisées (40,9 %). Les obstacles à l'APA étaient les problèmes cliniques ou les coûts de transport, le manque de sensibilisation et le mode de vie sédentaire avant le cancer. Les raisons de l'abandon de l'APA étaient liées à l'altération des fonctions physiques. Le programme d'APA a permis une amélioration de la condition physique. Conclusion : Seul un sixième des patients atteints de cancer digestif a suivi le programme d'APP. Plusieurs obstacles à l'APA ont été identifiés.
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