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Médecine Générale
/ 26-09-2023
Picault Marie-Hélène
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Contexte : Depuis le 1er juillet 2021, la réglementation en matière de congé paternité, permet aux médecins généralistes notamment libéraux de bénéficier d'un congé de 25 jours calendaires. Comment les médecins ayant bénéficié de ce dispositif ont-ils vécu cette expérience au niveau professionnel ? Objectifs : Décrire et analyser l'organisation et le ressenti des médecins généralistes libéraux vis-à-vis du nouveau dispositif de congé paternité. Etudier les éventuels changements de pratiques professionnelles dans le contexte de paternité. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de dix hommes médecins généralistes libéraux installés en France. Une analyse thématique réflexive a été menée. Résultats : Les médecins ayant bénéficié de la durée allongée du congé paternité ont fait ce choix par conviction selon leurs valeurs familiales. Cet allongement a donné entière satisfaction à l'ensemble des médecins interrogés. Ils ont planifié leur congé en recherchant très en amont un remplaçant et en anticipant des économies dès le début de la grossesse de leur conjointe, au vu de l'indemnisation insuffisante. Afin de pouvoir s'occuper de leurs enfants, les médecins ont déployé des stratégies de régulation de leur temps de travail de façon individuelle et collective. Conclusion : Une revalorisation de l'indemnisation et une meilleure information des droits sociaux des médecins libéraux devraient être considérées au regard des limites identifiées du dispositif. La paternité entraîne une évolution dans les pratiques des médecins généralistes : une volonté d'aménager leur organisation professionnelle pour se rendre davantage disponible auprès de leur famille.
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Médecine générale
/ 26-09-2023
Renard Camille
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Contexte : L’endométriose est une pathologie gynécologique fréquente touchant environ 10% des femmes et souffrant d’un retard au diagnostic d’environ 7 ans, à l’origine de coûts humains et économiques importants. Le médecin généraliste est le premier acteur dans le parcours de soins de ces patientes. La stratégie nationale de lutte contre l’endométriose 2022-2025 vise à réduire le délai de diagnostic et améliorer l’accès aux soins pour toutes avec la création de filières territoriales dédiées par région. Objectif : Recueillir le ressenti et les attentes des médecins généralistes bretons vis-à-vis de la création de la filière EndoBreizh. Méthode : Étude quantitative auprès de 94 médecins généralistes bretons, avec envoi d'un questionnaire via le logiciel d’enquête statistique Google Forms. Résultats : 73.4% des médecins n’avaient pas connaissance de la création du réseau EndoBreizh. La quasi-totalité des médecins souhaitent adhérer au réseau (91.5%) et pensent qu’il pourra répondre à leurs attentes (94.7%). Une minorité de médecins (5.3%) souhaitent être praticiens de la filière EndoBreizh. Les principales attentes concernent l'annuaire des professionnels référents médicaux (98.9%) et paramédicaux (88.3%), les outils d'aide à la prise en charge en première ligne (91.5%), les thérapies non médicamenteuses à visée antalgique (73.4%), et l’amélioration du délai de prise en charge en cas d’échec du traitement de première intention (71.3%). Conclusion : les médecins généralistes bretons ont un vif intérêt pour le réseau EndoBreizh. Ils ont la volonté de collaborer avec tous les professionnels susceptibles d'améliorer la prise en charge des patientes; et pour certains, de mettre à profit leurs connaissances pour constituer un premiers recours de proximité dans la filière. Le recueil de leurs attentes permet de dégager des pistes pour le développement du réseau.
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Médecine Générale
/ 26-09-2023
Cadieu Théo
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Contexte. Les moins de 25 ans sont fréquemment touchés par les IVG et les IST. L’amélioration de leurs connaissances en contraception pourrait permettre d’en minimiser les risques. Peu d’études s'intéressent aux connaissances des jeunes hommes. Objectifs. Rechercher une différence de niveau de connaissance en contraception selon le genre. Identifier les profils à risque de bas niveau de connaissance. Méthode. Étude transversale, quantitative, observationnelle, multicentrique, descriptive et analytique. 727 lycéen.ne.s interrogé.e.s, de 14 à 20 ans, dans 6 lycées bretons. Données recueillies par questionnaire individuel. Niveau de connaissance en contraception quantifié par un score. Descriptions statistiques et analyses bivariées (risque ɑ = 5%). Résultats. 695 questionnaires analysés. Le groupe femme a une moyenne (8,5) au score de niveau de connaissance significativement plus élevée (p < 0,001) que celle du groupe homme (7,4), et que celle du groupe non binaire (7,0 ; p < 0,01). D’autres variables que le genre féminin influencent positivement la moyenne du score : lycée privé (p < 0,001), filière générale (p < 0,001), niveau Première (p < 0,01), BAC +2 envisagé (p < 0,04), lycéen.ne.s estimant ne pas manquer d'information (p < 0,03), discussions contraception dans la famille (p < 0,01), diversités des sources d’information (p < 0,05), consultation contraception avec un professionnel de santé (p < 0,001), idée claire des consultations CSS et PF (p < 0,001), absence de grossesse avant 20 ans dans la fratrie (p < 0,01). Conclusion. Chez les lycéen.ne.s de 14 à 20 ans, les femmes ont un niveau de connaissance en contraception supérieur à celui des hommes. Ce résultat incite à la mise en place d’actions destinées aux jeunes hommes. Les autres variables identifiées faciliteront le dépistage des jeunes à risque de bas niveau de connaissance. Elles permettront de prioriser les classes à couvrir par les interventions scolaires.
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Médecine générale
/ 26-09-2023
Juré Romane
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L'acidocétose diabétique (ACD) au diagnostic du diabète de type 1 (DT1) est une cause de morbidité élevée qui peut être évitable si le diagnostic est précoce. Sur le plan épidémiologique, sa prévalence est contrastée. Le but de cette étude est de caractériser la prévalence de l'acidocétose lors du diagnostic de DT1 au CH St-Brieuc, chef-lieu du département des Côtes d'Armor et le parcours de soins primaires de ces enfants. Méthode - Cette étude monocentrique observationnelle quantitative rétrospective, inclus tous les enfants avec un diagnostic de DT1 pris en charge au Centre Hospitalier de St Brieuc, entre le 1er janvier2013 et le 31 décembre 2021, soit 150 enfants de moins de 18 ans. Les paramètres anamnestiques avec le parcours de soins, ainsi que les paramètres cliniques et biologiques ont été étudiés. Résultats - Sur les 150 enfants, 83 présentaient les critères de l'ACD au diagnostic, soit une prévalence de 55 ,3 %. L'âge moyen au diagnostic est de 9,5 ans (± 4, 1 ). Sur les 150 enfants, 11 0 ont consultés leur médecin généraliste avant le diagnostic, soit 73,3 %. 52 des enfants ayant consulté un médecin généraliste (=47,3%), ont eu une biologie sanguine à réaliser en ville. Seulement 45 enfants sur les 110 qui ont consultés leur médecin généraliste ont eu soit une glycémie capillaire ou une bandelette urinaire à la recherche de glycosurie. Conclusion - La prévalence de l'ACD au diagnostic de DT1 dans notre étude est élevée. Une meilleure connaissance du DT1 par les professionnels et la population générale reste un enjeu majeur dans la prévention de l'ACD
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Psychiatrie
/ 26-09-2023
Saurel Olivier
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Contexte. La dépression majeure (MDD) est une des principales causes d'incapacité à l'échelle mondiale, avec jusqu'à 29% des patients présentant une dépression résistante au traitement (TRD). Bien que la neuro-imagerie ait identifié des anomalies structurelles dans les régions cérébrales régulant les émotions dans les premiers stades de la MDD, les spécificités du TRD restent peu connues. Notre étude utilise des outils avancés tels que MP2RAGE et Freesurfer pour identifier les différences corticales et sous-corticales chez les jeunes adultes atteints de TRD et ceux en rémission. Méthodes. Nous avons comparé les IRM cérébrales de 29 patients résistants aux antidépresseurs à celles de 31 patients en rémission et 19 témoins sains, en mettant l'accent sur les différences morphologiques du cortex et des sous-régions spécifiques de l'amygdale, de l'hippocampe et du thalamus. Résultats. Des réductions de volume ont été observées dans le cortex ainsi que dans plusieurs sous-régions de l'hippocampe et de l'amygdale. Ces sous-régions semblent jouer un rôle dans la régulation émotionnelle et sont reconnues comme cibles des antidépresseurs. Conclusion. Ces résultats apportent des perspectives prometteuses sur la physiopathologie du TRD. Les modifications observées chez ces jeunes adultes pourraient être des indicateurs prédictifs du développement du TRD.
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Médecine
/ 25-09-2023
Ray Apolline
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Introduction : Les contentions sont une mesure de contrainte qui vient du milieu psychiatrique, transposée aux urgences notamment pour la prise en charge des patients agités. Cependant, malgré les risques qu’elle comprend, cette procédure reste peu étudiée en dehors de son milieu d’origine. Il s’agit dans ce travail d’étudier le profil des patients sous contentions aux urgences, et d’analyser les mesures associées à cette pratique. Méthode: Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, dans un service d’accueil des urgences adultes (SAU) en Bretagne accueillant 69000 passages/an, du 01/01/2022 au 31/12/2022. Tous les patients majeurs étaient inclus s’ils étaient mis sous contentions durant leur passage aux urgences. Les données ont été obtenues à partir du dossier médical informatique, et ont été analysées de manière descriptive. Résultats : Sur 57080 passages au SAU, 977 patients ont été mis sous contentions (1,7%). L’âge médian était de 43 ans [30;64], 60,9% sont des hommes. Ils consultaient pour troubles mentaux dans 51,9% des cas, et 43,6% d’entre eux avaient consommé de l’alcool ou d’autres toxiques. A la suite de la prise en charge, 43,6% étaient sortant des urgences, et 21,9% étaient hospitalisé en psychiatrie, sous un mode de contrainte dans 84,5% des cas. 3 sous-groupes étaient distingués : un groupe d’hommes sous toxiques sortant au domicile ensuite, un groupe de patients jeunes consultant pour troubles mentaux, qui seront hospitalisés en psychiatrie, et enfin un groupe de patients âgés qui seront hospitalisés en service somatique. Seuls 68,7% des patients bénéficiaient d’une sédation associée, et 14,3% de la prescription d’une surveillance adaptée. Conclusion : Notre étude décrit les principales caractéristiques des patients sous contentions dans un SAU, avec l’identification de 3 principaux sous-groupes. Elle montre également une association insuffisance à une sédation chimique, et un manque de surveillance adaptée, qui pourraient être améliorés par formation des personnels soignants et mise en place de protocoles locaux.
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Pharmacie
/ 25-09-2023
Le Mapihan Candice
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Ces dernières années, les animaux, et particulièrement ceux de compagnie ont pris une place de plus en plus importante dans la société. Ces espèces telles que le chat, le chien ou encore le cheval, domestiqués depuis plusieurs milliers d’années, voient leur population augmenter en France mais aussi ailleurs dans le monde. La place accordée par les propriétaires à leurs animaux et le bonheur associé à leur présence décrit par nombre d’entre eux a encouragé les chercheurs à étudier ces effets positifs et à tenter de les expliquer. Cette thèse est donc un passage en revue des bienfaits des animaux de compagnie sur les thématiques suivantes : la santé psychologique avec l’exemple de la dépression, la santé physique avec les pathologies cardiovasculaires et enfin la prévention des pathologies allergiques, de l’asthme et des cancers.
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Pharmacie
/ 22-09-2023
Renouard Sophie
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Nous expérimentons l’hypnose dans notre quotidien sans nous en rendre compte. L’état hypnotique est un processus naturel qui permet à l’être humain de mobiliser ses ressources pour s’adapter et modifier son rapport à soi, au monde, à l’autre. Les troubles des comportements alimentaires entrainent de nombreuses complications et nécessitent une prise en charge pluridisciplinaire. Les thérapies psychologiques, sociales et familiales décrites par l’HAS ont une approche psychique et leur finalité est la modification du symptôme alimentaire. Les patientes présentant un trouble alimentaire sont figées corporellement, émotionnellement et rationnellement dans une homéostasie familiale dysfonctionnelle. Le travail hypnotique et son approche corporelle, apporte une autre dimension dans la prise en charge des troubles des conduites alimentaires. Il permet de mobiliser les ressources des patientes, pour induire des changements corporels, émotionnels, et relationnels durables et à terme la guérison.
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ORL
/ 22-09-2023
Tanguy Gwenole
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Objectif : L’objectif de cette étude était de déterminer l’effet de l’intervalle inter implant sur les capacités de localisation des patients sourds avec une implantation cochléaire bilatérale. Matériel et Méthode : Une étude rétrospective et observationnelle a été conduite dans le service d’ORL du CHU de Rennes entre mars 2022 et avril 2023. Elle a utilisé les données de routine clinique de 34 patients sourds implantés cochléaires de manière bilatérale. La moyenne de l’intervalle inter implant était de 4 ans (±4). Quinze pour cent des patients avaient une surdité congénitale, 70% une surdité progressive et 15% une surdité brusque. Les patients participaient à un test de localisation sonore, les stimuli étaient présentés depuis 7 enceintes à -90,-60,-30, 0, 30, 60 et 90° d’azimut. les stimuli étaient présentés à 65dB. L’erreur quadratique moyenne était calculée. Les patients participaient également à un test de compréhension dans le bruit. Ces données étaient analysées avec un modèle de régression linéaire appliqué au groupe de patients. Résultats : Chez l’adulte il n’y avait pas de corrélation significative entre les résultats au test de localisation ou au test de compréhension dans le bruit et l’intervalle inter implant. Chez l’enfant, la localisation n’était pas non plus influencée par l’intervalle inter implant mais la compréhension dans le bruit y était corrélée. il existait une différence significative en termes de localisation sonore pour les patients qui avaient un antécédent de panne d’implant avec nécessité de réimplantation et les patients sans antécédent de panne. Conclusions : Le délai entre les deux implantations des sourds implantés cochléaires de manière bilatérale n’a pas de conséquence sur les résultats auditifs en termes de localisation sonore et de compréhension dans le bruit chez l’adulte. En revanche cette étude a montré une corrélation entre les capacités de compréhension dans le bruit et le délai entre deux implantations chez l’enfant et a soulevé l’importance des antécédents de panne d’implant sur les capacités audiométriques des patients implantés cochléaires.
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Médecine générale
/ 21-09-2023
Poncet Mathilde
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Introduction : Au cours des dernières années, les écrans ont pris une place prépondérante dans nos vies, jusqu’à devenir quasiment indispensables. Néanmoins, en cas de pratique excessive, ils peuvent entraîner des désordres sur le plan physique, psychologique et social. De nombreux programmes sont déjà en place pour limiter l’exposition chez les enfants, mais il n’y a que peu de ressources concernant les adultes. Cette étude s’est donc intéressée à l’élaboration d’une intervention centrée sur l’exposition aux écrans chez des adultes en soins primaires et à en évaluer la pertinence et l’impact sur les participants. Méthodes : Il s’agit d’une étude mixte, qualitative, observationnelle participante et quantitative. La première partie était une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés menés auprès de 13 patients entre Juin 2022 et Décembre 2022. La seconde partie a été la participation à l’élaboration d’une intervention centrée sur les écrans au sein d’une MSP du Morbihan, inspirée d’un programme d’ETP. La dernière partie a été l’évaluation de l’intervention via un questionnaire détaillé. Une analyse descriptive simple des résultats a été réalisée. Résultats : Pour les patients interrogés, il n’y a pas d’autre choix que de vivre dans un monde d’écrans, avec le smartphone comme outil indispensable. Cette omniprésence a néanmoins un retentissement physique et psychique important selon eux, pouvant même entraîner des troubles addictifs. Cela entraîne alors une volonté de changement et une adhésion au projet proposé dans cette étude. Concernant l’intervention qui a eu lieu concernant l’exposition aux écrans, les résultats semblent mitigés. Si une franche satisfaction est constatée, les habitudes de vie semblent en revanche peu modifiées. Il existe néanmoins une demande de nouvelles interventions en soins primaires concernant l’exposition aux écrans. Conclusion : Une intervention centrée sur l’exposition aux écrans chez les adultes semble réalisable en soins primaires. Le modèle de l’ETP semble pertinent, mais un programme complet validé sur le sujet serait à évaluer. En dehors de tout programme, le médecin généraliste garde un rôle important de dépistage, de conseils et d’orientation en ce qui concerne l’usage problématique des écrans.
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