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Médecine
/ 27-10-2022
Du Plessis D'Argentré Guillemette
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La pancréatite auto-immune est une pathologie de découverte récente, majoritairement décrite chez l’adulte. La plus grande étude rétrospective multicentrique pédiatrique rapporte 48 cas en 2017. Il semblerait selon ces observations que la PAI de l’enfant soit une forme spécifique ne pouvant être classée selon les critères adultes. On manque cependant de données à ce jour. Il n’existe pas de registre français recensant les cas pédiatriques. Nous entendons avec cette étude apporter une expérience multicentrique française décrivant les caractéristiques des patients pédiatriques porteurs de PAI. Nous souhaitons également évaluer l’adéquation avec les recommandations pour les patients pris en charge après 2018.
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MEDECINE
/ 27-10-2022
Ziaï Sophie
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Les pseudo rétinites pigmentaires sont un ensemble de pathologies de la rétine d’origine génétique. . Les gènes mis en causes sont variés et de nombreux gênes et leur expression phénotypique restent à découvrir. L’un des principaux diagnostics différentiels de ces pathologies sont les pseudorétinites pigmentaires. Il peut être difficile de faire la part des choses entre les deux diagnostics. Le but de cet étude est d’étudier les caractéristiques fonctionnelles, cliniques et anatomiques d’une population de patient afin d’essayer d’élaborer une conduite à tenir qui permettrait de déterminer plus aisément l’étiologie en cause.
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Chirurgie dentaire
/ 27-10-2022
Raimbault Pierre
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Face aux découvertes sur l’évolution du genre Homo, cette thèse aborde des relations existantes entre la présence des agénésies dentaires, notamment les agénésies des 3èmes molaires, et la taille du complexe cranio-facial. (Matériel et Méthode) Une analyse des données bibliographiques disponibles à ce jour a été menée permettant de dégager 20 articles relatant de la taille du massif cranio-facial et de la présence d’agénésies dentaires. De plus, une étude clinique de cas-témoins observationnelle monocentrique rétrospective a été réalisée dans le but de comparer les données bibliographiques obtenues et celles relevées sur notre population ciblée. Cette étude clinique a été menée par une analyse des clichés radiographiques selon une analyse de Tweed et de Ricketts. (Résultats) Les résultats obtenus amènent à définir l’existence d’une corrélation entre la présence d’agénésies dentaires et la susceptibilité des patients soumis à des agénésies de développer une hypodivergence faciale, une hypodivergence des maxillaires ainsi qu’une position du menton plus avancée. (Conclusion) Pour conclure, des paramètres faciaux traduisent une corrélation entre la présence d’agénésies dentaires et la taille du massif cranio-facial. Afin d’aller plus loin sur l’exploration de cette corrélation, la biologie moléculaire semble proposer des analyses prometteuses.
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Médecine
/ 27-10-2022
Grasland Olivier
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Introduction : La chirurgie de l’obésité est un traitement permettant la perte de poids et son maintien à long terme et l’amélioration des comorbidités associées à l’obésité. Un suivi au moins annuel, à vie, par le médecin généraliste, est indispensable. Or, il est constaté que le suivi s’étiole au fil du temps, notamment à plus de 5 ans de la chirurgie. L’objectif était de comprendre les freins au suivi et les attentes des patients vis-à-vis du médecin traitant à plus de 5 ans de leur chirurgie de l’obésité Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 15 patients à la recherche des freins et des attentes vis- à-vis du suivi à plus de 5 ans d’une chirurgie de l’obésité par le médecin généraliste. Résultats : Les freins sont liés au patient, au médecin et à la relation médecin-patient. Il est surtout identifié que les patients n’ont pas intégré la notion de suivi à vie, la difficulté étant que les déficits nutritionnels sont majoritairement asymptomatiques. Ils aimeraient être suivis mais n’en font pas la démarche. Parmi les freins liés au médecin, il est rapporté un défaut de connaissances et d’intérêt sur le sujet et un manque de temps en consultation. Un manque de communication ville-hôpital est aussi pointé. Les attentes des patients sont cohérentes avec la littérature (suivi pondéral, surveillance biologique et supplémentation, soutien psychologique). Conclusion : Notre étude suggère des freins intrinsèquement liés au patient, au médecin, ainsi qu’à la relation qu’ils entretiennent. Les patients ont des attentes en apparence assez simples. L’analyse de ces freins et de ces attentes fait émerger des solutions concrètes. Le patient doit prendre conscience de sa maladie chronique et être pleinement acteur de sa prise en charge. Le médecin généraliste, qui a un rôle central dans le suivi de son patient, doit travailler en collaboration avec les autres professionnels de santé et le centre de référence en nutrition.
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Médecine d'urgence
/ 27-10-2022
Lehoux Julie
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Rationnel. Dans les services de santé en France, l’évaluation de la douleur des patients se fait via des échelles validées et reproductibles, dont la problématique est la suivante ; ces échelles ne s’intéressent qu’à l’intensité de la douleur mais n’intègrent en rien l’expérience émotionnelle désagréable qui lui est liée. De plus, il est désormais acté que l’utilisation de termes à connotation négative peut induire une suggestion négative entrainant un changement subconscient dans la perception du patient et exacerbant la sensation désagréable liée à la douleur. Il nous a paru intéressant d’étudier l’emploi d’une nouvelle échelle, de confort, dans l’évaluation des patients douloureux aux Urgences pour s’affranchir de l’effet nocebo du mot douleur. Matériel et méthode. Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle, monocentrique, de type « cas – témoin » dans le but de comparer l’utilisation d’une échelle de confort à l’EN douleur habituelle dans l’évaluation initiale des patients se présentant aux Urgences du CHU de Rennes pour un motif douloureux. Le groupe cas était le groupe évalué initialement sur l’échelle de confort, le groupe témoin celui évalué grâce à l’échelle de douleur conventionnelle, chaque groupe était ensuite questionné sur la modalité contraire'. Le critère de jugement principal est l’intensité de la douleur cotée par les patients selon leur groupe d’attribution, pour évaluer l’impact de l’utilisation de l’échelle de confort dans l’évaluation des patients se présentant aux Urgences pour un motif douloureux. Résultats. Nos deux groupes étaient comparables, notamment sur le sexe, l’âge et les motifs de consultation. Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative dans la cotation de l’intensité douloureuse entre les deux groupes ; 5,00 (2,28) dans le groupe douleur et 4,50 (2,40) dans le groupe confort, p = 0,104. De la même manière, le score de confort ne variait pas de manière significative dans les deux groupes, ni le taux de prescription d’antalgiques, quel qu’en soit le pallier. Cependant, nous avons prouvé que les deux échelles peuvent se correspondre, la différence entre les deux (EN douleur et 10 – EN confort) étant en moyenne de 0,336, non significative p = 0,051. Conclusion. Cette étude n’a pas mis en évidence de différence significative dans le report de l’intensité de la douleur grâce à l’échelle de confort. Cependant, cette étude a été menée sur un échantillon trop faible et manque donc de puissance, ainsi que sur une population restreinte, uniquement de patients douloureux. Il serait dont intéressant de poursuivre l’évaluation de cette nouvelle échelle sur un plus large échantillon de patients, pour essayer de prouver son bénéfice, comme dans de précédentes études.
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Anesthésie réanimation
/ 27-10-2022
Pernel Maxime
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Introduction : La ventilation protectrice avec pression expiratoire positive (PEEP) est recommandée chez tous les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, afin de diminuer l’incidence des complications respiratoires post-opératoires. En neurochirurgie, cette stratégie de ventilation mécanique avec PEEP n’est pas utilisée dans tous les centres car la PEEP serait à risque de saignements et de poussées d’oedème cérébral per-opératoire. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact de la PEEP per-opératoire sur les complications sur le champ opératoire de neurochirurgie. Méthode : CranioPEEP est une étude observationnelle prospective monocentrique portant sur des patients bénéficiant d’une exérèse de tumeur cérébrale par craniotomie, recevant ou non une ventilation per-opératoire avec PEEP. Ces patients ont été inclus dans 2 groupes ; low PEEP (0-4 cmH2O) et high PEEP (5-8 cmH2O). Le critère de jugement principal était la survenue de complications du champ opératoire définies par des saignements significatifs et/ou de poussées d’oedème cérébral durant la chirurgie. Les facteurs de risque de complications du champ opératoire ont également été recherchés. Résultats : Parmi les 150 patients inclus, 66 (44%) patients étaient dans le groupe high PEEP et 84 (56%) patients étaient dans le groupe low PEEP. L’incidence des complications du champ opératoire n’était pas différente entre les 2 groupes low PEEP et high PEEP (31% vs. 30% respectivement, p = 0.93). Les variables identifiées comme facteur de risque de complication du champ opératoire étaient les tumeurs profondes (RR 2.38, IC95% 1.47-3.87, p = 0.0003) et les tumeurs compliquées de signes compressifs (RR 3.01, IC95% 1.79-5.09, p < 0.0001). L’administration de corticostéroïdes et/ou de mannitol à l’incision en prévention des poussées cérébrales n’a pas été identifiée comme facteur protecteur (p = 0.63). Conclusion : Dans cette étude observationnelle prospective, une ventilation mécanique avec PEEP à 5 cmH2O ou plus, n’est pas associée à une augmentation du risque de saignement ou de poussée cérébrale durant une neurochirurgie.
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Pharmacie
/ 26-10-2022
Lê Pho Viet Anh Diane
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Introduction : L’amoxicilline est un antibiotique fréquemment utilisé à de fortes doses de façon prolongée dans le cadre d’infections sévères. L’absence de consensus sur la stabilité de la molécule en solution constitue un frein à son utilisation cadrée et sécuritaire. Objectif : Réaliser un état des lieux sur les pratiques au CHU, puis réaliser une étude de stabilité physico-chimique de l’amoxicilline dans les conditions réelles. Matériel et méthodes : Un recueil de données prospectif a été réalisé de janvier à mars 2021 au CHU de Rennes. Les critères d’inclusion étaient : patient hospitalisé, prescription d’amoxicilline en PSE et réalisation d’au moins un dosage de la concentration sérique d’amoxicilline. Les données patients (démographie, indication, souche bactérienne, fonction rénale, posologie, administration, durée de traitement) ont ensuite été analysées. La solubilité de l’amoxicilline a été testée dans du NaCl 0,9% à des concentrations de 20 à 200 mg/mL. La stabilité de la molécule a été testée en seringues de polypropylène à température ambiante (23°C ± 2°) après dilution dans du NaCl 0.9% à différentes concentrations (20, 50, 80, 100, 125 et 150 mg/mL), et après différents temps (1, 3, 6, 8, 12 et 24 heures) en triplicat. Les échantillons ont été analysés par HPLC-UV à l’aide d’une méthode développée et validée pour l’étude. La préparation était considérée comme stable si elle conservait au moins 90% de sa concentration initiale en principe actif. Résultats : La posologie moyenne était de 135 mg/kg/jour (médiane : 134,8 mg/kg/j ; intervalle : 33 – 233). La concentration moyenne des seringues était de 68,1 mg/mL (médiane : 62,5 mg/mL ; intervalle : 10,4 – 187,5) et 96,2 % des concentrations de seringues étaient supérieures à 20 mg/mL. Les résultats montrent que l’amoxicilline est soluble jusqu’à 150 mg/mL. Sa dégradation est temps et concentration-dépendante. Conclusion : Cette étude permettra de revoir de manière pluriprofessionnelle les protocoles institutionnels de prescription et d’administration de l’amoxicilline à haut dosage au CHU.
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Médecine vasculaire
/ 26-10-2022
Tueguem Moyo Thérèse
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Objectif: L’oxymétrie transcutanée d’effort (TcPo2 d’effort) peut être utilisée pour le diagnostic d’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs (AOMI) et permet l’estimation de l’ischémie de membre pendant l’effort. Sa fiabilité test-retest chez des patients AOMI avec distance maximale de marche (DMM) ≤ 300m n’est pas connue. L’objectif de cette étude est d’évaluer la fiabilité test-restest, l’erreur standard de mesure et le changement minimal detectable des valeurs de DROP d’oxymétrie d’effort chez des patients artéritiques claudicants. Méthodes: Les données ont été collectées prospectivement chez l’ensemble des 23 patients inclus dans l’étude randomisée contrôlée ELECTROPAD ayant effectué deux tests d’oxymétrie d’effort dans un intervalle d’un mois. Le delta de pression en oxygène calculé à partir de valeur de repos (DROP) a été mesuré aux 2 fesses (proximal) et 2 mollets (distal). La reproductibilité test-retest a été évaluée en mesurant les valeurs d’oxymétrie deux fois dans un intervalle d’un mois. La reproductibilité test-retest a été exprimée comme erreur standard de mesure et le coefficient de correlation intraclasse (ICC). Pour l’analyse qualitative (AOMI/ pas d’AOMI), l’analyse de l’agrément entre les deux mesures a été exprimé en tant qu’accord spécifique positif et accord spécifique négatif. Resultats: Vingt-trois patients artéritiques (62+/-9 ans) ont été inclus. Les erreurs standards de mesure du DROP au niveau proximal et distal étaient de 7,5 mmHg et 8,6 mmHg respectivement. L’erreur standard de mesure de toutes les valeurs (proximales et distales) était de 8 mmHg et le changement minimal détectable était de 35 mmHg. Les ICCs étaient de 0,63 [0,45, 0.79] et 0,67 [0,50, 0,81] au niveau proximal et distal respectivement. Conclusion: L’oxymétrie transcutanée d’effort avec mesure du DROP a une fiabilité test-retest mo-dérée chez les patients artéritiques avec DMM ≤ 300m..Pour un individu donné, une amélioration ou une détérioration du DROP ≥35 mmHg après une intervention sera nécessaire pour être confiant à 95% qu’un changement est significatif. Elle devrait être considérée dans l’évaluation de l’impact d’une thérapeutique chez des patients claudicants artériels.
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Médecine intensive réanimation
/ 26-10-2022
Delange Boris
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Importance : L'héparine non fractionnée (HNF) est un traitement largement utilisé en réanimation, avec un risque d'événements indésirables graves ou de décès si l'intervalle thérapeutique n'est pas atteint rapidement. Ajuster le dosage d'HNF pour atteindre l'intervalle thérapeutique est difficile. A notre connaissance, il n'existe pas d'algorithme fiable pour prédire les résultats d'anti-Xa durant un traitement par HNF, en réanimation. Objectifs : Développer un algorithme de prédiction des résultats d'anti-Xa durant un traitement par HNF en réanimation, en utilisant des méthodes de machine learning. Design et participants : Cette étude monocentrique a été conduite en utilisant l'entrepôt de données de santé du CHU de Rennes, du 21 décembre 2019 au 22 novembre 2021, en incluant les patients âgés d'au moins 18 ans, ayant reçu un traitement par HNF durant un séjour en réanimation, sans traitement anticoagulant associé et en l'absence de données manquantes. Outcomes principaux et paramètres : Un résultat d'anti-Xa inférieur à 0.3 était classé en infra- thérapeutique, normal s'il était entre 0.3 et 0.7 et supra-thérapeutique si supérieur à 0.7. Les modèles de prédiction de machine learning ont été créés en utilisant le débit d'HNF, les bolus d'HNF, le dernier résultat d'anti-Xa, l'évaluation de la fonction rénale par la créatininémie, la diurèse et la dialyse, de l'inflammation par le fibrinogène, de l'état volémique par l'hémoglobine et l'hématocrite, la présence ou non d'un traitement par extra-corporeal membrane oxygenation et la bilirubinémie. Une cross-validation stratifiée a été utilisée. Les capacités prédictives des modèles ont été évaluées par l'area under the receiver operating characteristic curve (AUROC), l'area under the precision recall curve (AUPRC), la sensibilité, la spécificité. Résultats : Au total, 3790 intervalles d'anti-Xa, correspondant à 211 patients, ont été inclus dans l'étude. Parmi les modèles de machine learning, le modèle de random forest a obtenu les meilleurs résultats, avec un AUROC à 0.80 [0.77 ; 0.83], un AUPRC à 0.61 [0.58 ; 0.65], une sensibilité à 0.56 [0.53 ; 0.59] et une spécificité à 0.82 [0.82 ; 0.82]. Conclusion : Dans cette cohorte, les modèles de prédiction de machine learning ont obtenu de bons résultats pour prédire l'anti-Xa durant un traitement par héparinothérapie continue en réanimation. Une validation avec des données multicentriques prospectives est nécessaire.
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Pharmacie
/ 26-10-2022
Aufschneider Martin
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Les méthodes naturelles, apparues au début du siècle dernier, se sont particulièrement développées au cours des cinquante dernières années. Malgré une efficacité théorique comparable aux méthodes de contraception reconnues, les méthodes d’observations du cycle restent malgré tout peu connues et non recommandées dans la prise en charge de la contraception. L’objectif de cette thèse est, à travers un questionnaire communiqué auprès des professionnels de santé, d’estimer la connaissance de ces derniers vis-à-vis des méthodes naturelles et d’avoir leur opinion sur la place qu’elle pourrait avoir dans la prise en charge de la contraception. Si l’avis général est qu’elles devraient être utilisées uniquement chez les couples, presque la moitié des professionnels estiment qu’elles pourraient avoir leur place chez les femmes seules au vus de leur dossier médical. Nous constatons que pour certains, les méthodes naturelles devraient avoir la même place que les autres méthodes contraceptives.
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