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Pharmacie
/ 19-10-2022
Louvet Marine
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Les champignons pathogènes sont responsables dans la grande majorité des cas d’infections fongiques superficielles. Toutefois, ces infections peuvent être invasives, c’est le cas de la levure Cryptococcus neoformans, qui cause des méningites graves, surtout chez les patients immunodéprimés. De nombreuses limites aux traitements existent : les résistances, le développement de nouveaux antifongiques, l’absence de vaccin. Les vésicules extracellulaires, produites par tous les organismes vivants, semblent être de bons candidats à la vaccination. En effet, ces particules ne possèdent pas de capacité réplicative et leur utilisation ne nécessite pas l’utilisation d’adjuvant. Même si la structure des vésicules fongiques reste à explorer, leurs propriétés immunogènes sont particulièrement intéressantes. Des équipes de chercheurs ont montré que l’injection de VEs avant l’infection à Candida albicans et Cryptococus neoformans protégeait les souris d’une infection mortelle.
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Médecine générale
/ 18-10-2022
Monthorin Guillaume
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Plus de 80% des consultations de médecine générale en France se terminent par une prescription médicamenteuse. Eviter des prescriptions médicamenteuses non indispensables est un enjeu de santé publique en termes de iatrogénie, coût et écologie. Si le ressenti des consultations sans prescription médicamenteuse des patients et des médecins généralistes établis a été étudié, celui des internes n’est pas connu. Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a donc été menée auprès de 10 internes en SASPAS de la faculté de Rennes afin d’identifier leur vécu de ces consultations et la place qu’ont ces consultations dans leur pratique. Les internes de médecine générale montrent globalement un intérêt certain pour éviter les prescriptions non indispensables au cours de leurs consultations. Leur statut de stagiaire engendre des difficultés à ce sujet, mais constitue également une occasion importante de modifier durablement les pratiques dans le cadre de l’interaction avec leurs maîtres de stage. Il y a donc un enjeu important à veiller à ce que l’accueil des internes en stage soit fait dans de bonnes conditions et dans le cadre de pratiques actualisées des maîtres de stage. La formation des internes pourrait par ailleurs être renforcée sur cette question afin de leur donner plus d’outils pour aborder ces consultations sereinement et efficacement.
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Médecine Générale
/ 07-06-2022
Beaufreton Karl
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Introduction : Les indications de l’hypnose en médecine générale sont larges. Les patients semblent satisfaits pendant et au décours d’une thérapie mais le ressenti à long terme est peu exploré. Nous nous sommes intéressés au vécu des patients à un an de la fin de leur thérapie. Méthode : Nous avons conduit 11 entretiens semi-dirigés entre mai et juillet 2021. Les patients étaient issus de la patientèle de 5 médecins généralistes formés à l’hypnose et ayant bénéficié d’une thérapie de 3 à 6 séances terminées depuis 12 à 15 mois. Résultats : Les patients ont rapporté que l’hypnose est un outil qui permet au patient de mieux se connaître, de prendre du recul. Ils rapportent avoir gagné confiance en eux et en capacité à gérer leurs symptômes. Les patients ont insisté sur l’importance du lien de confiance et d’une alliance thérapeutique dans le succès de la thérapie. Conclusion : L’hypnose est un outil s’intégrant dans une démarche de soins centrée sur la personne. Elle permet au patient de gagner en compréhension et en autonomie face à la maladie. La thérapie a entraîné des changements concrets dans le quotidien de la majorité des patients interrogés, dans les suites ou à distance de la thérapie. Les patients ont rapporté un maintien à un an des résultats obtenus.
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Médecine générale
/ 13-10-2022
Leray Thibault
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Contexte : La pandémie de COVID-19 a largement impacté la santé mentale à travers le monde et notamment en France. Les étudiants sont une population particulièrement touchée car dite fragile. Les médecins généralistes ont été les soignants de première ligne pour répondre à cette détresse psychologique et prendre en charge les étudiants. Objectif : Explorer le vécu des médecins généralistes rennais vis-à-vis de la prise en charge psychologique des étudiants pendant la pandémie de COVID-19 ainsi que les perspectives d’amélioration et les outils émergents. Méthode : Une étude qualitative phénoménologique a été menée auprès de médecins généralistes rennais ayant été confrontés à la prise en charge d’étudiants en situation de détresse psychologique de décembre 2021 à avril 2022. Des entretiens semi-dirigés individuels ont exploré leurs ressentis et leur vécu de cette prise en charge. Résultats : Au total 9 médecins généralistes ont été interrogés. Ils ont été témoins d’une dégradation de la santé mentale au sein de cette population et également d’une saturation du système de soins dans ce domaine. Des entretiens, il ressort des difficultés sur le plan personnel avec une fatigue, une illégitimité, un isolement. Et sur le plan professionnel, une sur sollicitation, des difficultés à adresser leurs étudiants, et la nécessité de s’adapter : téléconsultation, re convocation, changements des prescriptions. L’émergence de mesures telles que les chèques psychologiques étudiants leur a été bénéfique. Ils insistent sur la nécessité de travailler en réseau pour une meilleure prise en charge. Enfin ils recommandent d’améliorer la prévention en santé mentale et de faciliter l’accès aux soins de santé mentale pour les étudiants. Conclusion : Le vécu des médecins généralistes rennais vis-à-vis de la prise en charge psychologique des étudiants pendant le COVID-19 est plutôt négatif. Le principal point mis en avant est la difficulté à adresser les étudiants vers des soins adaptés ce qui est en accord avec les autres études concernant la détresse psychologique des étudiants pendant la pandémie.
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Médecine Générale
/ 21-06-2022
Sohier Lucile
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Introduction : La grossesse et l’accouchement constituent des évènements naturels se déroulant normalement pour la majorité des femmes enceintes. Sur les îles du Ponant, territoires par nature isolés, le suivi de grossesse et l’accouchement sont de véritables casses-têtes. Sur Belle-Ile-en-Mer, le suivi de grossesse peut être assuré par le médecin généraliste dans le cas d’une grossesse à bas risque mais aucun spécialiste n’intervient et il n’est pas possible d’accoucher sur place. La question de l’accouchement reste difficile à anticiper et est source de nombreux questionnements pour les couples insulaires en l’absence de marche à suivre bien définie. L’objectif de ce travail était de recueillir le vécu de la grossesse et de l’accouchement des femmes insulaires en prenant l’exemple de Belle-Ile-en- Mer, et de dégager des solutions aux problèmes identifiés. Méthodologie : Étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès des belliloises ayant accouché dans les 12 mois précédents l’entretien. Retranscription manuelle du verbatim et anonymisation des données sur Word puis analyse des données selon une méthode inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Six grandes catégories ont émergé de l’analyse : choisir, l’information, anticiper, l’isolement-l’éloignement, l’accompagnement, être insulaire-s’adapter. Le vécu de la grossesse et de l’accouchement à Belle-Ile est multifactoriel : les nombreux choix que les femmes ont à faire afin d’anticiper leur suivi et leur accouchement dépendent de l’information et des moyens dont elles disposent. Le vécu de l’éloignement géographique et la sensation d’isolement parfois ressentie par les belliloises est très dépendante de l’accompagnement dont elles bénéficient bien que certains traits de caractères et des facultés d’adaptations différentes influent également sur leur ressenti.
Discussion et conclusion : L’ensemble des résultats soulignent l’importance d’une prise en compte globale de la femme dans toutes ses dimensions : médicales, affectives et sociales en pré, mais également en post-partum afin de réduire le sentiment d’isolement inhérent à l’insularité. La proposition de solutions pratiques par les politiques de santé publique au niveau national est un premier pas afin d’améliorer leur prise en charge. Cependant ces mesures ne pourront pas se substituer à une bonne coordination des soins au niveau local, à une information claire et disponible facilement pour toutes les femmes enceintes, ainsi qu’à un accompagnement dédié par un professionnel de santé compétent disponible sur place.
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Sciences agronomiques
/ 21-10-2022
Quillévéré Hamard Anne
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La pourriture racinaire précoce du pois, due à l’oomycète Aphanomyces euteiches, est une maladie majeure du pois en France et dans le monde. Cette thèse a visé à évaluer la diversité génétique et phénotypique des populations françaises d’A. euteiches vis-à-vis de légumineuses cultivées et de QTL de résistance chez le pois, en vue de contribuer au développement de connaissances pour l’étude de la durabilité de la résistance partielle du pois à A. euteiches. Afin d’étudier la diversité génétique des populations d’A. euteiches, des marqueurs microsatellites ont été développés, parmi lesquels 14 marqueurs hautement polymorphes ont été identifiés. Le génotypage de 94 isolats a montré une diversité génétique entre des populations américaines et françaises, confirmant le pouvoir discriminant de ses marqueurs. L’analyse génétique d’une collection de 205 isolats français a mis en évidence une faible structuration des populations et un faible niveau de diversité génétique. De plus, l’analyse phénotypique de 34 de ces isolats français sur une gamme de 8 génotypes de 4 légumineuses hôtes a montré que la plupart des isolats était virulent sur pois, fèverole, luzerne et vesce et présentait un niveau élevé et peu diversifié d’agressivité sur pois. Enfin, le niveau d’agressivité de 43 isolats français vis-à-vis de 8 NILs de pois porteuses de QTL de résistance a été étudié. Les résultats ont identifié 3 groupes d’isolats présentant une variabilité d’agressivité et 3 groupes de NILs avec des spectres d’efficacité plus ou moins larges sur les isolats d’A. euteiches étudiés. Cette thèse ouvre de nouvelles perspectives pour mieux connaître la diversité génomique des populations d’A. euteiches et le rôle de la plante comme « driver » d’évolution des populations de l’agent pathogène.
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Chimie : procédés et environnement
/ 26-09-2022
Soukeur Abderraouf
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Cette thèse intègre le cadre général de la thématique de recherche scientifique du laboratoire d’hydrométallurgie et chimie inorganique moléculaire ex valorisation des minerais de l’USTHB. Le travail concerne la valorisation des éléments de terres rares lourds (ETRLs) contenus dans les ressources secondaires notamment les sous-produits miniers et les équipements électroniques en fin de vie par des procédés innovants et peu coûteux. Ce travail porte sur la faisabilité des techniques de séparation pour la valorisation des éléments de terres rares lourds (ETRLs) à partir d'un déchet industriel issu de l'exploitation des minerais de phosphate de "Djebel Onk" dans la région de Tébessa à l’Est de l’Algérie et les déchets électroniques après lixiviation menant à des solutions enrichies en éléments de terres rares suivie d’une extraction en utilisant des extractants organophosphorés et/ou des procédés membranaires. Des échantillons libellés de T1 jusqu’à T7 du minerai d'apatite provenant de Djebel Onk (Tébessa, Algérie) ont été fournis par la société Somiphos. D’après les analyses qui ont été effectuées sur tous les échantillons, l'échantillon T1 a été sélectionné dans cette étude car contenant la plus forte teneur en ETRs. Les résidus solides ont été d'abord lixiviés avec trois différents acides inorganiques (HNO3, H2SO4 et H3PO4) à des concentrations et des temps de lixiviation variés dans le but d’atteindre les paramètres optimaux. Les résultats des essais de lixiviation montrent un rendement très élevé d’ETRs avec l’acide HNO3 de concentration 3N durant 24h, ensuite une extraction liquide-liquide a été mise en œuvre avec deux exctactants TOPO et D2EHPA et des essais de micro flottaison en utilisant l’oléate de sodium et l’alkylhydroxylamine comme collecteurs dans différentes conditions. D’importants taux de récupération des phosphates ont été obtenus. Par ailleurs, une série de membranes ont été synthétisées ou modifiées (NF270, NF90, NP030 et SB90) dans la perspective d’être utilisées pour la séparation entre terres rares. Toutes les membranes élaborées ont été caractérisées. Les résultats obtenus permettent de proposer un protocole valorisant les ETRs contenus dans les ressources secondaires. La membrane NF90 modifiée par PEI/PDA pendant 48h a permis l’obtention des meilleurs rendements de purification.
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Pharmacie
/ 23-02-2022
Lemaréchal Gaël
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La réalisation de préparations magistrales reste une des nombreuses missions assignées aux pharmacies. Pour dresser l’état des lieux de cette activité, les données de remboursement de l’Assurance maladie et une enquête comptant près de 500 pharmacies ont été nécessaires. Ces statistiques présentent notamment les dépenses liées à leur remboursement, les principaux prescripteurs ou encore la consommation selon l’âge du patient. Bien qu’une pharmacie sur deux réalise des préparations magistrales, la législation concernant leur tarification est quasiment inexistante. Afin de mettre en évidence les problèmes de tarification actuels, une enquête a été menée sur les prix pratiqués pour neuf préparations. Ces tarifs ont ensuite été comparés à leurs coûts de production. Des pistes d’amélioration de cette tarification sont finalement proposées.
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Médecine
/ 29-09-2022
Balès Diane
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Contexte : L’insuffisance ovarienne prématurée (ou précoce) est une pathologie touchant 1% des femmes de moins de 40 ans dont l’étiologie reste indéterminée dans 70% des cas. Grâce à l’essor des approches de séquençage massif parallèle ces dernières années, de nombreux variants génétiques ayant un impact sur la fonction ovarienne ont été découverts. Cependant, nombre d’entre eux restent dans l’attente d’une validation fonctionnelle pour pouvoir être classés comme pathogènes. Pour pallier cette problématique, le service de Cytogénétique et Biologie Cellulaire du CHU de Rennes s’est fixé pour mission de tester à moyen/haut débit des variants de signification incertaine (VSI, classe 3) révélés par séquençage d’exome à partir d’une cohorte de patientes atteintes d’insuffisance ovarienne débutante ou précoce (IOD ou IOP). Objectif : Nous nous sommes intéressés à un variant homozygote du gène NUP107 (c.1064G>A, p.Arg355His) découvert chez une patiente en IOP à l’âge de 21 ans. Plusieurs études préalables avaient fait cas de la présence de variants de NUP107 chez des patientes avec un phénotype semblable, suscitant notre intérêt pour ce dernier. L’objectif était de reproduire ce nouveau variant dans un modèle cellulaire donné (lignée HAP1) et de valider fonctionnellement son implication dans la pathologie. Méthodologie : Nous avons utilisé une méthode d’édition du génome dérivant du système CRISPR-Cas9 : le Base Editing, qui permet d'introduire de manière permanente des variants ponctuels dans l'ADN de cellules vivantes. Plusieurs tests fonctionnels ont ensuite été réalisés sur les clones cellulaires porteurs de la variation (édités) pour pouvoir répondre à l’objectif fixé. Résultats : La reproduction du variant de NUP107 (c.1064G>A, p.Arg355His) dans la lignée HAP1 par Base Editing s’est montrée rapide, efficace et précise (obtention de 2 clones homozygotes dès la première amplification) ce qui a permis un passage rapide à l’étape de validation fonctionnelle. Hormis une atteinte localisée de la structure protéique (abolition du pont salin entre D447 et R355), les tests préliminaires ne permettent pas de mettre en lumière un impact fort du variant d’intérêt. Des tests complémentaires, qui peuvent se montrer cruciaux pour aider définir une nouvelle classification, sont actuellement en cours. Parmi eux, le RNA-Seq est un outil qui s’annonce prometteur pour améliorer le rendement diagnostic du séquençage génomique et apporter de nouvelles preuves fonctionnelles. Conclusion : Même si les premiers les tests fonctionnels réalisés sont insuffisants pour établir un lien causal entre le variant de NUP107 et le phénotype observé chez la patiente porteuse, il est nécessaire de les poursuivre, les améliorer et même d’envisager l’utilisation d’un modèle cellulaire plus spécifique pour pouvoir conclure sur le caractère pathogène du variant.
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Pharmacie
/ 07-01-2022
Quéré Manon
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La consommation des médecines alternatives et complémentaires (MAC) dont la phytothérapie est en pleine expansion chez les patients sous traitement contre le cancer. Ce type de pratique apparait comme une solution pour ces patients, parfois désemparés, afin de soulager les effets indésirables provoqués par les traitements et d’améliorer leur qualité de vie. Pour la majorité, ils classent la phytothérapie comme « naturel » et donc dénuée d’effets indésirables ou d’interactions médicamenteuses. De plus en plus d’études sont publiées dans la littérature scientifique prouvant l’efficacité des plantes, cependant, nous remarquons un manque de données sur les études cliniques permettant de valider les hypothèses des études précliniques et donc de garantir une consommation de la phytothérapie en toute sécurité. Nous avons donc construit un entretien spécialisé en phytothérapie afin de répondre aux attentes des patients, demandeurs d’informations et de les conseiller, les corriger et les sensibiliser sur ce type de pratique
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