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Médecine Générale
/ 09-11-2021
Torno Alice
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Introduction : La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 a entraîné une réorganisation des soins en médecine générale. Pour les internes, la formation théorique a été interrompue au profit des stages. Les internes de médecine générale de la subdivision rennaise ont partagé leurs expériences par le biais d’un récit personnel. Méthode : 287 récits écrits entre avril 2020 et juin 2020 ont été inclus pour étudier les apprentissages professionnels. Une analyse thématique a été réalisée sur l’ensemble du corpus. Puis une analyse statistique textuelle a été conduite sur les 110 récits d’internes en stage ambulatoire. Résultats : Les sujets évoqués sont nombreux et les profils d’internes variés. Toutes les compétences du référentiel de formation sont mobilisées. Des nouveaux apprentissages émergent en lien avec la crise et l’évolution de la médecine. Conclusion : Les internes ont su tirer profit de leur stage en médecine générale malgré les réorganisations. L’étude des apprentissages en situation peut permettre l’évolution du référentiel de formation.
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Anesthésie et réanimation
/ 09-11-2021
Puisney Benjamin
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La Duodénopancréatectomie Céphalique (DPC) par laparotomie est un modèle d’étude intéressant dans le développement de l’Opioid Free Anesthesia (OFA). Les OFA avec α2-agonistes ont donc été rétrospectivement comparées aux Opioid Reduced Anesthesia (ORA) pour les DPC par laparotomie réalisées au CHU de Rennes de 2017 à 2019. Le critère de jugement principal était la consommation de morphine sur les trois premiers jours postopératoires. Les critères secondaires étaient l'évaluation de la douleur postopératoire, les effets indésirables liés à la morphine et les complications postopératoires. La consommation de morphine cumulée sur trois jours était réduite après OFA (23,94mg ± 21,17 vs 35,06mg ± 44,42 respectivement sous OFA vs ORA ; p=0,016). Les complications postopératoires différaient selon les groupes pour la survenue de complications respiratoires et la nécessité de reprise chirurgicale, plus fréquentes après OFA. Comparé à l’ORA, l’OFA permettrait une économie morphinique pendant les 3 jours postopératoires de DPC par laparotomie, ainsi qu’une tendance à une meilleure analgésie postopératoire, sans montrer de réduction des complications postopératoires liées, ou non, aux opiacés.
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médecine
/ 09-11-2021
Le Gouge Romain
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Introduction La cystite simple et les angines représentent les deux motifs les plus fréquents en termes de maladie infectieuse en médecine générale. Pour lutter contre la sur-prescription d’antibiotiques, les sociétés savantes ont élaboré des recommandations de bonnes pratiques qui intègrent l’utilisation de Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) : la BU (bandelette urinaire) et le TDR (Test de dépistage Rapide) streptococcique. De rares études montrent que les TROD ne sont pas toujours utilisés. Le printemps 2020 a vu la mise en place de mesures sanitaires inédites. Objectif La question a été de connaitre et de comprendre l’évolution de l’utilisation de ces TROD pendant ces mesures sanitaires. Méthode Nous avons réalisé une étude qualitative. 21 médecins généralistes bretons ont été recrutés et interrogés au cours d’entretiens individuels semi dirigés. Un guide d’entretien évolutif a été utilisé. L’étude est hors Loi Jardé, a obtenu l’avis favorable du comité d’éthique du CNGE, le consentement éclairé a été obtenu systématiquement, les données ont été anonymisées. Résultats La BU, peu pratiquée de façon systématique pour diagnostiquer les cystites simples, est supplantée pendant le confinement par l’interrogatoire seul, souvent au cours de téléconsultations. Après la fin des mesures sanitaires, la téléconsultation a continué d’être utilisée dans ce cadre. Le TDR était utilisé de façon quasi-systématique pour diagnostiquer les angines ; malgré les risques de contamination, le confinement n’a pas eu d’effets sur son utilisation. Des mesures de protection ont souvent été mises en place, les organisations au cabinet se sont adaptées. On retrouve une solide confiance dans ce test, une volonté d’épargne
antibiotique. Conclusion Le TDR est un TROD robuste, bien accepté car irremplaçable pour traiter au plus juste les angines, la BU dans la cystite simple semble être remplacée par le seul interrogatoire. Il est nécessaire de pouvoir explorer la performance diagnostique du seul interrogatoire dans le diagnostic de la cystite simple en médecine générale afin d’accompagner les praticiens dans l’utilisation de la télémédecine.
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Médecine
/ 09-11-2021
Duverger Marion
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Introduction : Avec une prévalence de 5% à 10% des enfants âgés de sept ans, l’énurésie nocturne primaire (EnP) est une pathologie fréquente dont la prise en charge ambulatoire par le médecin généraliste est primordiale. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine concernant la prise en charge de cette pathologie. Matériel et méthodes : Une étude prospective, quantitative, descriptive a été réalisée auprès des 776 médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine, installés ou remplaçants thésés, ayant accepté de recevoir des questionnaires de thèse électroniques. Nous avons effectué une analyse descriptive et statistique (test de chi2 d’homogénéité (si effectifs théoriques ≥ 5) ou test de Fisher) sur les données recueillies. Résultats : 150 médecins généralistes ont répondu au questionnaire. 90% des médecins avaient déjà pris en charge une EnP. Moins d’un quart des praticiens connaissait les recommandations actuelles d’âge de prise en charge et la physiopathologie de l’EnP. Les éléments indispensables d’interrogatoire et d’examen clinique étaient mal connus, pour certains chez 2/3 des médecins. Les praticiens à plus forte activité pédiatrique étaient cependant significativement plus nombreux à rechercher tous les signes cliniques indispensables (p=0.04). Des examens complémentaires non justifiés étaient réalisés en première intention par 56,7% des participants, et significativement plus par les médecins à forte activité pédiatrique (p=0.01). La majorité des médecins (76%) instaurait bien les règles hygiéno-diététiques en première intention, mais le détail de celles-ci était mal connu. Seulement 42,7% des participants répondaient avoir une formation sur ce sujet, dont la moitié par des recherches personnelles. Enfin, 88,7% s’autoévaluaient comme ne connaissant pas ou peu l’EnP et 84,7% se déclaraient intéressés par une formation complémentaire. Discussion : Cette étude réalisée auprès des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine souligne un manque de connaissance et de formation sur l’EnP. Une amélioration de celles-ci semble nécessaire et envisageable car la plupart des participants est intéressée par une formation complémentaire sur cette thématique. Des enseignements au cours des 2e et 3e cycles et des formations dans le cadre du développement professionnel continu, semblent des options permettant aux médecins généralistes d’améliorer la prise en charge de cette pathologie.
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Médecine générale
/ 09-11-2021
Alvarez Julie
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Introduction : En 2019, Handiaccès 35, un dispositif de consultations dédiées aux patients en situation de handicap complexe en Ille-et-Vilaine, a été inauguré au Pôle de Médecine Physique et de Réadaptation Saint-Hélier à Rennes. Depuis son lancement, plus d’une centaine de patients a pu en bénéficier. Quelles sont les représentations du handicap complexe des médecins généralistes et quelles sont leurs difficultés et besoins en pratique face à ces situations ? Quelle aide leur apporte Handiaccès 35 ? Méthode : Douze entretiens individuels semi-dirigés qualitatifs ont été conduits entre les mois de novembre 2020 et avril 2021, auprès d’un échantillon volontaire de médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine, référencés comme médecins traitants d’au moins un patient passé par Handiaccès 35, entre les mois de septembre 2019 et septembre 2020. Résultats : Pour les participants, la complexité du handicap réside fréquemment dans l’association de plusieurs handicaps chez un même patient, dont souvent un handicap mental ou psychique, entrainant des difficultés dans sa prise en charge médicale et sociale en soins primaire et dans la coordination pluridisciplinaire des soins. Les difficultés évoquées se retrouvent dans tous les rôles et missions classiques du métier de médecin généraliste. Les participants reconnaissent unanimement l’intérêt d’Handiaccès 35 pour leurs patients, même s’ils concèdent majoritairement le méconnaître. Ils évoquent principalement trois pistes d’amélioration du dispositif, que sont le développement d’une communication plus ciblée auprès des médecins généralistes, l’ajout d’un volet social et la diversification des spécialités médicales proposées. Conclusion : Les médecins généralistes ont une place centrale dans le parcours de soins de leurs patients. Cependant, face aux situations de handicap complexe, les médecins interrogés se retrouvent parfois en échec de soins. Ils reconnaissent l’utilité de Handiaccès 35 dans ces situations, mais sont peu nombreux à le connaître et à l’utiliser. Cette étude permet à ses participants de mieux connaître et utiliser Handiaccès 35. Elle contribue également à le perfectionner, pour répondre aux attentes des généralistes dans la prise en charge de leurs patients en situation de handicap complexe.
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Médecine générale
/ 09-11-2021
Péan Simon
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Introduction : Le médecin généraliste (MG) a un rôle primordial dans la promotion d’un mode de vie actif, c’est-à-dire limitant les comportements sédentaires et encourageant la réalisation d’activité physique. Le score GPAQ est un outil mis en place par l’OMS pour évaluer ces comportements mais son utilisation est peu réalisée en médecine générale. L’objectif de cette étude est l’analyse de la concordance des niveaux d’activité physique et de sédentarité entre l’évaluation du MG et le score GPAQ. Méthode : Une étude observationnelle descriptive transversale a été mené auprès de MG Bretilliens. Les MG évaluaient les statuts d’AP et de sédentarité lors d’une consultation puis les patients étaient recontactés pour la réalisation du score GPAQ. L’analyse de la concordance a été réalisé par le calcul du coefficient Kappa de Cohen. Résultats : 132 patients ont été inclus par 13 MG de Janvier à Juin 2021. 30 (22.7%) patients ont été évalués très actifs/actifs et sédentaires selon les deux méthodes d’évaluation sur un total de 39 et 47 patients évalués comme tel respectivement par le MG et le score GPAQ. 27 (20.5%) patients ont été évalués très actifs/actifs et non sédentaires selon les deux méthodes d’évaluation sur un total de 32 et 35 patients évalués comme tel respectivement par le MG et le score GPAQ. 26 (19.7%) patients ont été évalués inactifs et sédentaires selon les deux méthodes d’évaluation sur un total de 43 et 32 patients évalués comme tel respectivement par le MG et le score GPAQ. 12 (9.1 %) patients ont été évalués inactifs et non sédentaires selon les deux méthodes d’évaluation sur un total de 18 patients évalués comme tel respectivement par le MG et le score GPAQ. Le coefficient de corrélation Kappa était de 0.618 (p<0.01) soit une concordance significativement forte entre les deux méthodes d’évaluation. Conclusion : Les statuts d’AP et de sédentarité sont concordants selon les deux méthodes, au vu de ces résultats la généralisation de l’utilisation du score GPAQ ne se justifie pas, mais sa connaissance et/ou son recours sont pertinents pour dispenser des conseils de santé sur l’AP et la sédentarité.
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médecine générale
/ 04-11-2021
Beau Mélanie
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Introduction : L’information préoccupante peut permettre, après évaluation et en accord avec la famille, la mise en place d’un accompagnement social, médico-social et éducatif de proximité. La transmission de cette information préoccupante a une visée préventive. Pourtant très peu de médecins généralistes transmettent des IP. La crainte d’une rupture de suivi avec l’enfant et sa famille ou d’une perte de confiance dans la relation médecin patient est souvent évoquée comme frein. Objectifs : Explorer le ressenti des médecins généralistes qui ont réalisé une IP sur l’évolution de leur relation avec la famille concernée. L’objectif secondaire est d’explorer les différentes ressources que les praticiens ont sollicitées dans leurs démarches et l’influence qu’elles ont pu avoir sur l’évolution des situations rencontrées. Matériel et méthodes : Étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 8 médecins généralistes ayant envoyé une information préoccupante à la CRIP ou aux CDAS de secteur entre janvier 2019 et mars 2020. Résultats : Les généralistes ont, pour la grande majorité, préféré prendre un avis extérieur auprès de confrères ou de professionnels de la protection de l’enfance avant de rédiger leur courrier. Les attentes que les MG ont en faisant leur information préoccupante et les différentes ressources qu’ils ont sollicitées de façon antérieure semblent directement influencer leur manière de communiquer et d’aborder le sujet au cours de la consultation. Un manque de connaissances peut entraîner un défaut de communication par manque d’assurance et de confiance. L’organisation d’un échange systématique entre le médecin du département et les MG, postérieur à la réception de l’IP, serait bénéfique dans les situations qui peuvent mettre les praticiens en difficulté. Conclusion : Une relation de confiance forte entre le médecin et son patient est à mon sens l’atout le plus important qu’un praticien peut avoir pour maintenir le lien avec les familles concernées, et ainsi contribuer au bon déroulement du suivi ultérieur de l’enfant. Lorsqu’il juge l’intervention d’aides extérieures nécessaire, une communication franche et transparente peut parfois favoriser une alliance thérapeutique à laquelle il ne croyait plus. En cas de doute, le message principal de ce travail est probablement de ne jamais rester seul. Les ressources existantes sont multiples et à envisager pour chaque situation.
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Chirurgie dentaire
/ 02-11-2021
Sachot Arthur
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L’objectif de cette revue de la littérature était d’effectuer une synthèse sur l’utilisation du composite préchauffé pour l’assemblage des restaurations adhésives collés (RAC) en composite ou en céramique. Cette technique semble être une alternative intéressante aux colles conventionnelles. En effet, afin de faciliter les procédures, certains auteurs ont proposé de détourner l’usage habituelle des résines composites, communément utilisées pour les restaurations directes. Plusieurs questions émergent alors sur les qualités esthétiques et mécaniques du joint de collage obtenu avec cette résine pré-chauffé lors de l’assemblage de restaurations indirectes. La recherche bibliographique menée sur PubMed et Sciencedirect s’est intéressée aux publications parues entre 2005 et 2021. Au total, 27 études ont été incluses pour cette étude. Pour les études in vitro, le degré de conversion, la stabilité colorimétrique, l’épaisseur de film, l’adhérence, les propriétés mécaniques et les propriétés biologiques ont été analysées. Pour les études in vivo les taux de survie et de succès ont été pris en compte. Les études in vitro ont montré une supériorité du composite préchauffé pour les propriétés mécaniques et la stabilité colorimétrique. En revanche, l’épaisseur de film et le degré de conversion étaient meilleurs pour les colles témoins. Les matériaux étudiés ne montraient pas de différences en termes de valeurs d’adhérence et ne provoquaient pas davantage d’échauffement pulpaire. Le taux de survie des restaurations collées au composite préchauffé observées dans les études in vivo était semblable ou légèrement supérieur aux colles conventionnelles. En conclusion, l’utilisation du composite préchauffé semble être intéressante pour le collage en secteur esthétique au travers de faibles épaisseurs de RAC. Cependant, des études complémentaires sont à mener pour explorer les autres propriétés de ces composites sous des épaisseurs de céramique ou de composite plus importantes.
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Chirurgie dentaire
/ 02-11-2021
Idilbi Sam
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L’objectif de cette revue de la littérature était d’effectuer une synthèse sur l’utilisation du composite préchauffé pour l’assemblage des restaurations adhésives collés (RAC) en composite ou en céramique. Cette technique semble être une alternative intéressante aux colles conventionnelles. En effet, afin de faciliter les procédures, certains auteurs ont proposé de détourner l’usage habituelle des résines composites, communément utilisées pour les restaurations directes. Plusieurs questions émergent alors sur les qualités esthétiques et mécaniques du joint de collage obtenu avec cette résine pré-chauffé lors de l’assemblage de restaurations indirectes. La recherche bibliographique menée sur PubMed et Sciencedirect s’est intéressée aux publications parues entre 2005 et 2021. Au total, 27 études ont été incluses pour cette étude. Pour les études in vitro, le degré de conversion, la stabilité colorimétrique, l’épaisseur de film, l’adhérence, les propriétés mécaniques et les propriétés biologiques ont été analysées. Pour les études in vivo les taux de survie et de succès ont été pris en compte. Les études in vitro ont montré une supériorité du composite préchauffé pour les propriétés mécaniques et la stabilité colorimétrique. En revanche, l’épaisseur de film et le degré de conversion étaient meilleurs pour les colles témoins. Les matériaux étudiés ne montraient pas de différences en termes de valeurs d’adhérence et ne provoquaient pas davantage d’échauffement pulpaire. Le taux de survie des restaurations collées au composite préchauffé observées dans les études in vivo était semblable ou légèrement supérieur aux colles conventionnelles. En conclusion, l’utilisation du composite préchauffé semble être intéressante pour le collage en secteur esthétique au travers de faibles épaisseurs de RAC. Cependant, des études complémentaires sont à mener pour explorer les autres propriétés de ces composites sous des épaisseurs de céramique ou de composite plus importantes.
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Psychiatrie
/ 02-11-2021
Lagier Florie
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Introduction : De 30 à 70% des personnes sont exposées dans leur vie à un ou plusieurs évènements à potentiel traumatique (EPT) (1)(2)(3). Seulement 4% des personnes exposées à un ou plusieurs EPT vont développer un trouble stress post-traumatique selon l’étude de l’OMS (4). Le diagnostic et l’orientation de ces patients dans notre système de soin sont un enjeu de santé publique. Nous faisons l’hypothèse que la clinique post-traumatique est mal connue des urgentistes et que cela aboutit à des erreurs d’orientation qui induisent des retards diagnostic et de prise en charge des pathologies post-traumatiques ou à une surcharge non nécessaire des services d’urgences et ambulatoires. L’objectif de cette enquête est d’évaluer la connaissance et la gestion de la clinique psychiatrique post-traumatique normale et pathologique à la régulation centre 15, en intervention SMUR et aux urgences. Méthode : C’est une enquête qualitative descriptive multicentrique. L’étude a consisté à diffuser un questionnaire en ligne à l’ensemble des médecins urgentistes de la zone ouest. Ce questionnaire contient 9 vignettes cliniques courtes avec pour chacune deux questions à choix multiple ; l’une portant sur le diagnostic et l’autre sur l’orientation du patient. Le dénominateur commun de ces vignettes est un évènement à potentiel traumatogène (EPT). Résultats : Nous avons obtenu 65 réponses. La distinction entre le stress adapté et le stress dépassé est peu connue. La dissociation calme qui est une urgence psychiatrique est orientée 7 fois sur 10 en ambulatoire. Le stress adapté agité est adressé dans 50% des cas aux urgences. Le stress aigu est diagnostiqué dans seulement un quart des cas mais orienté dans un tiers des cas à l’hôpital. Le TSPT est 8 fois sur 10 bien diagnostiqué et toujours orienté en psychiatrie. 8 médecins sur 10 reconnaissent la dépression mais orientent 9 fois sur 10 en psychiatrie. Seuls 17% des répondeurs font le diagnostic de trouble de l’adaptation et près de 7 sur 10 demandent un avis psychiatrique spécialisé. Conclusion : Les résultats de notre étude valident nos hypothèses à savoir que la connaissance de la symptomatologie post-traumatique est mal connue et aboutit à des erreurs d’orientation. Cela montre qu’une formation supplémentaire des urgentistes est souhaitable pour que les patients ayant vécu un événement à potentiel traumatogène soient bien orientés dans le système de soin. L’objectif est d’éviter le passage à une forme chronique et comorbide du trouble ou une surcharge non nécessaire des services de soin d’urgences et ambulatoires.
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